Pour la quatrième année consécutive, un jury composé de rédacteurs de la revue Format Court a remis ce samedi 28 janvier 2017, lors de cérémonie de clôture, un prix lors de la nouvelle édition du Festival Premiers Plans d’Angers, dans la catégorie des « Plans animés », regroupant 17 films de jeunes cinéastes européens en école d’animation. Cette année, le jury composé d’Adriana Baradri, de Stenny Sigere, de Marc-Antoine Vaugeois et de Katia Bayer a décidé de décerner le prix Format Court au court-métrage « La Table » réalisé par Eugène Boitsov, un étudiant issu de la prestigieuse école de la Poudrière.
Pour son trait cartoonesque intemporel et son écriture comique construite sur des délires géométriques savoureux, ce court-métrage d’animation a remporté rapidement tous les suffrages de notre jury. Sans se conformer à des effets de mode et en cultivant sa propre singularité avec minutie tout au long de ses quatre minutes, le film d’Eugène Boitsov fait mouche et donne envie de découvrir le travail de ce jeune auteur et de le partager.
Nous lui consacrerons donc un prochain focus sur le site Format Court et projetterons son court-métrage lors de notre prochaine séance Format Court le jeudi 9 février 2017, en présence du réalisateur, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Le réalisateur bénéficiera également d’une copie DCP pour un prochain projet, dotée par le laboratoire numérique Média Solution.
Synopsis : Un menuisier perfectionniste est obsédé par l’idée de créer un objet idéal.
Format Court a le plaisir de vous inviter le jeudi 9 février 2017à 20h30 à sa nouvelle soirée au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Cette projection mettra en avant cinq courts-métrages français et étrangers (Belgique, Canada, Tunisie, Chili) sélectionnés et primés en festivals, en présence de trois équipes.
En guise de bonus, les 2 films d’animation programmés (« Vaysha, l’aveugle » de Théodore Ushev et « La Table » d’Eugène Boitsov, Prix Format Court au Festival d’Angers 2017) feront l’objet de 2 expositions de dessins & croquis préparatoires.
Programmation
Au bruit des clochettes de Chabname Zariab, Fiction, 26′, 2015, France, Tunisie, Les Films du Bal. En lice pour le Cesar du Meilleur Court Métrage 2017, Prix de la meilleure première œuvre de fiction au Festival de Clermont-Ferrand 2016En présence de l’équipe
En Afghanistan, les batchas sont de jeunes garçons prostitués contraints à danser habillés en filles pour un public d’hommes, sous la protection d’un maître. Au bruit des clochettes raconte l’histoire de l’un d’entre eux, Saman, qui voit arriver avec inquiétude la relève, Bijane, un garçon plus jeune qui doit prendre sa place.
Vaysha, l’aveugle de Théodore Ushev, Animation, 8′, 2016, Canada, Office National du Film du Canada. En lice pour l’Oscar du Meilleur Film d’Animation 2017, Prix du jury & Prix du jury junior au Festival du film d’animation d’Annecy 2016
Pour Vaysha, le présent est invisible, même quand elle a les yeux grands ouverts. De l’œil gauche, cette femme ne peut voir que le passé, et de l’œil droit, seulement l’avenir. Tout le monde au village pense qu’on lui a jeté un sort et l’appelle « Vaysha, l’aveugle ».
San Cristóbal de Omar Zúñiga Hidalgo, Fiction, 29′, 2015, Chili, Cinestacion, La Medallita. Teddy Award du meilleur court métrage à la Berlinale 2015
Lucas rend visite à sa soeur sur une île isolée du Chili avant de partir à l’étranger. Avec Antonio, pêcheur, il vit une forte romance que certains locaux ne voient pas d’un bon œil.
Angelika de Léopold Legrand, Documentaire, 14′, 2016, Belgique, INSAS. Prix du Meilleur Court Métrage (compétition nationale) au Festival International du Film Francophone de Namur 2016, sélectionné au Festival Premiers Plans d’Angers 2017En présence du réalisateur
Angelika a probablement vu trop de choses pour une enfant de 7 ans. Pourtant, sans jamais se plaindre, elle avance déterminée et courageuse. Entre le foyer où elle vit désormais et le chenil où elle va rendre visite au chien de la famille, elle marche la tête haute et le cœur gros.
La Table d’Eugène Boitsov. Animation, 4, 2016, France, La Poudrière. Prix Format Court au Festival d’Angers 2017. En présence du réalisateur
Un menuisier perfectionniste est obsédé par l’idée de créer un objet idéal.
– Projection : 20h30, accueil : 20h
– Durée de la séance : 81′ – Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
– Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton (mais apprêtez-vous à marcher un peu…) – Entrée : 6,50 € –Réservations vivement recommandées :soireesformatcourt@gmail.com
– Event Facebook : ici !
– Prochaine séance : jeudi 9 mars 2017 !
Synopsis : Avec la capacité de voyager dans le temps, une fille seule trouve l’amour et le confort en se connectant avec son moi passé. Finalement confrontée au rejet, elle lutte avec son identité et son sexe, et comme le temps se replie sur lui-même, seul l’un des deux peut rester.
Tourné en noir et blanc, le film d’Eddie Alcazar révèle lentement un personnage sombre et monstrueux, laissant magistralement beaucoup à l’imagination de l’auditoire en manipulant la lumière d’une manière très théâtrale. Le résultat est étrange et tension s’installe dès les premières secondes. La conception sonore de Flying Lotus se construit avec une tonalité extraterrestre qui trouble tout autant l’ouïe.
N’ayant pas peur de pousser leur public au-delà de leur zone de confort, les effets visuels du réalisateur sont éprouvants pour les yeux. C’est parfois difficile de les garder ouverts. Malgré tout un lien d’empathie se dessine pour la créature cauchemardesque. Une ambiance morbide et futuriste, à la fois organique et orgasmique où une fille solitaire se réconforte avec son double du passé. Une lutte incestueuse à laquelle une seule des deux survivra.
Le film difficilement compréhensible à la première vision installe un vrai malaise que l’on ne peut pas s’empêcher de rire au titre de la fin qui clignote « FUCKKKYOUU ». Brillant et fou, il faut admettre que le film nous emmène dans un tourbillon d’émotion de l’extase jusqu’à vomir.
Ce n’est pas un film nouveau puisqu’il s’est retrouvé l’an dernier à Sundance, il est déjà en ligne, mais il satisfera les fans de film de genre qui seront présents à la séance Courts mais Super Trash pour la dernière projection du festival Courts mais Trash (samedi 28 janvier à 21.00).
François Marache, fondateur et directeur du Festival Courts mais Trash
Primé fin 2016 du Prix Format Court au Festival Court Métrange, Simon Cartwright fait partie désormais de ces cinéastes à suivre. De « Sernity Now » à « Manoman » en passant par « the Astronomer’s Sun », Simon Cartwright cultive un cinéma de la métamorphose. C’est en explorant toutes les possibilités de l’animation qu’il crée des personnages fatalement perturbés et qui, le temps d’un voyage comme dans « Serenity Now », ou le temps d’une thérapie comme dans « Manoman », dévoilent aux spectateurs leur intérieur entaché des craintes socialement partagés par tous.
C’est grâce à un travail minutieux à la fois des décors et du montage que ces craintes surgissent à l’image, troublent et au final réjouissent tant les propos se retrouvent transcendés. De la recherche ardente d’une masculinité à affirmer à une véritable vision mortifère et guerrière de notre société, le réalisateur anglais ose mettre des mots sur ce qui angoisse beaucoup sans demi-mesure. Simon Cartwright ne se contente pas de faire un cinéma qui plaît, bien au contraire, ses personnages souvent muets racontent leur époque avec une touche de poésie angoissante. En cela, Simon Cartwright assoit son univers quelque peu déjanté sans concession.
La conférence de presse des César a eu lieu aujourd’hui. Voici les résultats des deux prix qui nous intéressent particulièrement à Format Court, avec comme pour les Oscars hier, quelques films visibles en ligne à la clé (grâce à Court-Circuit et Télérama)
Sont nommés pour le César du Meilleur Film d’Animation :
Café froid de Stéphanie Lansaque et François Leroy
Oscars, la suite. L’Académie des Oscars a dévoilé aujourd’hui les films nommés pour la 89ème cérémonie des Oscars, qui aura lieu fin février. En novembre, nous vous annoncions les résultats de votes du premier tour. Voici ceux du second, côté fiction, animation & documentaire, avec en bonus quelques films déjà visibles en ligne.
Mis à l’honneur par le focus que Format Court lui réserve, Simon Cartwright n’en est pas à sa première réussite avec « Manoman » qui a remporté le Prix Format Court au Festival Court Métrange en octobre dernier. Il y a 4 ans, maniant déjà avec dextérité un art de la métaphore débridée et accrocheuse, Simon Cartwright livrait un pamphlet aussi concis qu’appuyé avec le très très court-métrage « Serenity Now ».
Dans la cabine d’un train, un homme est heurté par les manières de son voisin de cabine qui lui laisse imaginer les pires débordements aux conséquences tragiques. Le voir poser nonchalamment ses chaussures sur les sièges déclenche chez notre personnage des sueurs froides, des flashs violents d’images de guerre et d’horreur…
Pour convoyer ses idées à un rythme soutenu, et notamment au rythme de la pensée du personnage, « Serenity Now » use du stratagème de la citation, chacune de ses images se rattachant à une référence connue du public, qui lui permet d’être comprise plus facilement car déjà fortement connotée.
Le titre en est le premier signe, « Serenity Now » se situe dans la réflexion d’un grand monument du cinéma « Apocalypse Now ». Et si les personnages de Simon Cartwright sont muets, le fait que le film nous montre le train de pensée du protagoniste raccroche immédiatement notre lecture du court-métrage à celle de la vision du Capitaine Willard, le personnage incarnée par Martin Sheen dans le classique de Coppola.
Par ailleurs, cette référence guerrière se répercute sans transition sur la bande son, puisque le moindre mouvement des personnages est traduit par un bruitage d’armurerie, fait de sons métalliques et menaçants.
La menace représentée par le nouveau passager de la cabine culmine alors qu’il étire ses jambes sur la banquette du protagoniste, une montée de stress l’inonde alors sous un flot d’images brutales, d’humiliation, qui lui font sauter au cou de son supposé agresseur jusqu’à le défigurer dans un accès de violence cathartique.
Au grand dam du personnage peut-être, cette libération sanglante n’est, comme les flashs d’images violentes la précédant, que le produit de son imagination. Le voisin de cabine se porte bien mais apeurée par l’expression tendue et humide de son vis-à-vis, ôte fissa ses pieds pour reprendre la position indiquée. C’est une victoire pour notre personnage, mais une victoire par la terreur.
Par le biais d’une animation stop motion qui permet de désamorcer un ton très cynique de la condition humaine moderne, brassant des références allant d’Alfred Hitchock et « L’inconnu du Nord-Express » aux derniers grands scandales médiatiques, Simon Cartwright exulte les tensions et paradoxes qui écartèlent les contemporains en proie à leurs sentiments les plus forts, les plus violents.
Lundi 16 janvier 2017, nous organisions au Point Ephèmère (Paris, 10ème) notre premier After Short de l’année en partenariat avec la Société des réalisateurs de films (SRF) en l’honneur du Festival International du court métrage de Clermont-Ferrand 2017.
De nombreuses équipes sélectionnées en compétition nationale et labo étaient présentes : « Ce qui nous éloigne » de Hu Wei (Ama Productions), « Un ciel bleu presque parfait » de Quarxx (Blast Production, Broken Production), « Et toujours nous marcherons » de Jonathan Millet (Films Grand Huit, Offshore, Hélicotronc),, « Le Sens des choses » de Frédéric Radepont (Les Fil(m)s du Vent), « L’Exilé du temps » de Isabelle Putod (Les films de l’aqueduc), « Au loin, Baltimore » de Lola Quivoron (La Fémis), « Du plomb pour les bêtes » de Theorore Sanchez (G.R.E.C.), « Baby Love » de Nathalie Najem (31 Juin Films), « Guillaume à la dérive » de Sylvain Dieuaide (Yukunkun Productions), « Dirty South » de Olivier Strauss (Sedna Films), « Bêlons » de El Mehdi Azzam (Barney Production), « Rhapsody In Blueberry » de Gaëlle Denis (La Voie Lactée), « Panthéon Discount » de Stéphan Castang (Takami Production), …
Voici les photos de la soirée, signées Stenny Sigere.
Il n’y a pas d’amour heureux, disait Aragon. A Short Screens de nuancer qu’il n’y a pas d’amour qui ne vive de heurts et d’ainsi consacrer sa séance de janvier aux peines de cœurs. En guise de préliminaires volontairement contestataires à la fête des amoureux, nous vous proposons une sélection de courts métrages où convolent à l’unisson affliction et affection !
En présence de Jean-François Ravagnan, le réalisateur de « Renaître ».
Rendez-vous le jeudi 26 janvier à 19h30, au cinéma Aventure, Galerie du Centre, Rue des Fripiers 57, 1000 Bruxelles – PAF 6€
Renaître de Jean-François Ravagnan, Fiction, Belgique, 2015, 23’ (Les Films du Fleuve) – Prix Format court au Festival international du film francophone de Namur (FIFF), 2015
Sarah, jeune femme d’origine maghrébine vivant en Belgique, apprend que Malik, l’homme qu’elle aime, s’apprête à se marier avec une autre femme en Tunisie. Seule, mentant à ses proches, Sarah traverse la Méditerranée pour le revoir une dernière fois. Même si elle sait que le mariage de Malik est inévitable, Sarah est déterminée à vivre jusqu’au bout l’amour qu’ils se sont porté.
Quand on est amoureux, c’est merveilleux de Fabrice Du Welz, Fiction, Belgique, 1999, 23’ (La Parti Production)
Pour fêter ses 40 ans, Lara, une femme en manque d’affection, s’offre les services de Joe, stripteaseur à domicile. Mais celui-ci refuse de se soumettre à ses fantasmes érotiques. Furieuse, Lara tue le strip-teaseur, et conserve le cadavre…
First Aid de Yarden Karmin, Fiction, Israël, 2010, 16’ (Sam Spiegel Film & Television School)
A la veille de son mariage, Shay rend visite à Tamar, son ex, pour une dernière rencontre houleuse avant que commence sa vie maritale. La situation se complique à cause du suçon que Tamar lui laisse dans le cou.
Tati Ramitsu de Victoria Vancells, Animation volume, France, 2012, 10’ (JPL Films)
Tati Ramitsu, une petite vieille exubérante et délurée, vit avec son chat Ernest. Victime d’un accident domestique Ernest se retrouve chez un étrange et mystérieux vétérinaire. Tati tombe littéralement sous le charme de ce dernier. Afin d’approcher et de séduire l’élu de son coeur, Tati subit un changement comportemental radical et devient alors le bourreau de son chat en lui livrant une guerre sans merci.
Dinner and a Movie de Ben Aston, Fiction, Royaume-Uni, 2013, 14’21’’ (Tolu Itegboje)
Après avoir échangé des lettres romantiques durant un an, Randy Stubleski, un célibataire transi et la convaincante Crystal Philipps se rencontrent enfin alors que cette dernière sort d’une prison du Michigan.
Cathy et les hommes à passion de Jeoffrey Guillemard, Documentaire, France, 2016, 4’ (Jeoffrey Guillemard)
Cathy est dominatrice SM professionnelle. Elle a commencé comme prostituée dans la mythique rue Saint-Denis à Paris à l’âge de 21 ans. Petit à petit, elle s’est dirigée vers le sadomasochisme et les « hommes à passion ». Aujourd’hui Cathy a 57ans et prend sa retraite. Elle nous explique sa vision du métier et sa relation avec ses clients qu’elle connait pour certains depuis plus de 20 ans. Bienvenue dans l’envers du décor d’un donjon sadomasochiste.
Il y a quelques temps sur Format Court, on vous faisait découvrir Guillaume Senez, un jeune réalisateur belge, l’une des promesses de sa génération. On l’avait rencontré et on avait apprécié ses courts métrages pour leurs sujets audacieux, leur mise en scène réaliste et leur direction d’acteurs particulièrement originale. Un ensemble qui trouve, selon nous, son paroxysme dans « U.H.T », un très beau court métrage sur un couple d’agriculteurs confronté aux difficultés du métier.
Avec « Keeper », son premier long-métrage sorti en 2015, édité en DVD chez Blaq Out, et ayant obtenu son lot de récompenses et appréciations dans divers festivals de part le monde et nominé aux Magritte du cinéma 2017 (récompenses du cinéma belge) dans pas moins de sept catégories dont celle du “Meilleur film”, Guillaume Senez reprend un thème qui lui est cher, celui de l’adolescence. Après avoir approché la question du suicide chez les jeunes (« La Quadrature du cercle ») ou celle de la relation père-fils (« Dans nos veines »), il aborde ici l’hypothèse des “ados-parents”.
Maxime et Mélanie s’aiment passionnément comme on peut s’aimer à 15 ans. Certes, ils ne sont pas les premiers et ne seront pas les derniers. Sauf qu’ici, Mélanie tombe enceinte et par un subtil jeu de “pile ou face”, ils décident de garder l’enfant. Car après tout, n’est-ce pas l’unique “chose” qu’ils ont faite ensemble.
Senez aime l’idée de mettre en scène une situation exceptionnelle au sein d’une réalité banale. Le propos du film n’est certainement pas de juger le fait d’être parent tôt ou encore celui d’avorter ou pas mais plutôt de poser les questions de la responsabilité sans nécessairement apporter de réponses toutes faites. Son mérite est de prendre le point de vue de Maxime qui, du haut de ses 15 ans, veut garder le bébé et d’y confronter le regard de la société au travers de personnages secondaires archétypaux: la mère de Mélanie veut qu’elle avorte pour ne pas qu’elle fasse la même “connerie” qu’elle avec Mélanie: être mère trop jeune et se retrouver à devoir endosser de grandes responsabilités trop tôt, la mère de Maxime accepte la situation, le père qui a été absent tente de se rattraper par le biais du football. Sport qui cristallise cette relation père-fils et qui donne un sens à l’adolescence de Maxime.
La maîtrise rencontrée dans « U.H.T » trouve néanmoins ici ses limites dans « Keeper » et l’on peut regretter une mise en scène moins probante. Les personnages déploient leurs palettes plus ou moins variée dans un ensemble de scènes qui, selon nous, s’éloignent quelque peu de la justesse de ton tant appréciée auparavant. Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé. On peut effectivement admirer la performance sans faille de Maxime (Kacey Mottet Klein, remarqué dans les films de Ursula Meier dont l’excellent court métrage documentaire « Naissance d’un acteur » ) et de Catherine Salée. Devenue l’actrice fétiche de Senez, celle-ci est une habituée des courts métrages belges qu’on a également pu apercevoir dans « La Vie d’Adèle » de Abdellatif Kechiche.
Et pour les amateurs, sur le DVD édité par Blaq Out, on peut découvrir les débuts du réalisateur belge grâce à deux de ses courts métrages « Dans nos veines » et « U.H.T ». On l’a dit plus haut, « Dans nos veines » traite de la relation père-fils. Il serait en quelque sorte le pendant court de « Keeper » puisqu’il aborde également la future paternité d’un jeune ado si ce n’est que s’ajoute ici la question de l’hérédité. Le jeune Lionel, se demande s’il sera aussi violent avec son fils comme son père l’a été avec lui. Jouant subtilement sur les non-dits et les hors-champs, Senez arrive à nous interpeller avant son long sur une question cruciale.
Le festival de Rotterdam a lieu bientôt, du 25 janvier au 5 février. Voici la liste des courts métrages en lice pour les Tiger Awards.
What the Heart Wants de Cécile B. Evans
Films en compétition
On Generation and Corruption de Makino Takashi, Japon
Rubber Coated Steel de Lawrence Abu Hamdan, Liban/Royaume-Uni
Sakhisona de Prantik Basu, Inde
El cuento de Antonia by Jorge Cadena, Colombie/Suisse
Deletion de Esther Urlus, Pays-Bas
Into All That Is Here de Laure Prouvost, Royaume-Uni
Super Taboo de Su Hui-yu, Taïwan
Last Days of Leningrad de Maria Zennström, Suède/Russie
From Source to Poem de Rosa Barba, Allemagne
No Shooting Stars de Basim Magdy, Egypte/Suisse
Cloacinae de Serge Onnen & Sverre Fredriksen, Pays-Bas/Chine
The Lost Object de Sebastian Diaz Morales, Pays-Bas
Lunar Dial de Gao Yuan, Chine
Meridian Plain de Laura Kraning, Etats-Unis
Holy God de Vladlena Sandu, Russie
Nyo vweta Nafta de Ico Costa, Portugal/Mozambique,
Joanne de Simon Fujiwara, Royaume-Uni
As Without So Within de Manuela de Laborde, Etats-Unis/Royaume-Uni/Mexique
Information Skies de Metahaven, Corée du sud/Pays-Bas
Fajr de Lois Patiño, Espagne/Maroc
What the Heart Wants de Cécile B. Evans, Allemagne/Royaume-Uni/Belgique/Australie
Fuddy Duddy de Siegfried A. Fruhauf, Autriche
August de Omer Fast, Allemagne
Animation, 2015, 4’20″, Canada, Les Productions Unité centrale, Theodore Ushev
Synopsis : Sonámbulo est un voyage surréaliste à travers les formes et les couleurs, inspiré du poème « Romance Somnambule » de Federico García Lorca; une poésie visuelle qui se déploie au rythme d’étranges rêves et de nuits passionnantes.
Alors que Vaysha, l’aveugle fera (on l’espère) peut-être partie des courts retenus au second tour des Oscars, Sonámbulo, le précédent film de Theodore Ushev, animateur canadien d’origine bulgare, a été mis en ligne il y a quelques jours par le studio d’animation croate Bonobo.
Le travail d’Ushev que nous avons interviewé à Clermont-Ferrand en 2012 est intéressant à suivre sur la durée. Aucun film ne se ressemble, le graphisme se réinvente à chaque projet, et le court continue à l’animer (jeu de mots) avec/malgré les années.
Prenez Sonámbulo par exemple. Introduit par un vers de Federico Garcia Lorca, ce petit film de moins de 4 minutes, est un poème visuel et musical, superbement rythmé, jouant avec les formes, les couleurs, les silhouettes, les mouvements, les apparitions et les disparitions, l’abstrait et le surréalisme. Sublimée par le tango enjoué du musicien bulgare Kottarashky, cette œuvre hypnotique, digne héritière de Miro et McLaren, est un joyeux foutoir traversé par une multitude de détails et de plans les plus incroyables les uns que les autres. « Un poème audiovisuel au rythme palpitant qui respire l’âme des Balkans ».
Quelques jours après notre Séance Anniversaire ayant eu lieu le jeudi 12 janvier 2017 au Studio des Ursulines (Format Court vient de passer le cap de ses 8 ans !), voici l’album photo de la soirée, signé Stenny Sigere. La projection était suivie d’un pot offert et de galettes des rois, anniversaire oblige !
Nos invités, ce soir-là, étaient Héloïse Pelloquet, réalisatrice de « L’Âge des sirènes », Julien Dara, Balthazar Lab & Jérémy Déglise, co-réalisateur, chef opérateur et comédien de « The Ordinary » et Roxana Stroe, réalisatrice de « Une nuit à Tokoriki ».
À noter : notre prochaine Soirée Format Court aura lieu le jeudi 9 février 2017.
Tour de force traitant de l’intolérance ou exercice de méta-narration musicale, « Une nuit à Tokoriki » de Roxana Stroe embarque le spectateur pour un voyage singulier qui ne laisse pas indifférent. Tel était en tout cas le constat du jury Format Court qui a primé ce court métrage roumain de manière unanime lors de la dernière édition du Festival du film francophone (FIFF) à Namur.
Ce film d’école, qui a été apprécié dans des festivals partout dans le monde (Berlin, Sidney, Boston, Helsinki…), part de la prémisse du sempiternel triangle amoureux. Dans une Roumanie rurale figée dans un espace-temps décalé d’au moins deux décennies, une bande de jeunes garçons maladroits boostés à la testostérone se rendent, fièrement perchés sur une calèche, à la discothèque ad hoc nommée Tokoriki. Là-bas, c’est la fête des 18 ans de Geanina et tout le village est convié. À peine adulte, cette dernière semble avoir sa vie toute tracée, dorlotée à sa gauche par un père vraisemblablement bien aisé et à sa droite par son fiancé Bebe, ce jeune homme qui tergiverse constamment entre timidité et détermination.
C’est en fanfare que la fête bat son plein, avec un DJ lançant chanson techno après chanson techno, l’une plus ringarde que l’autre. Personne ne parle car la musique dit tout. Elle s’est d’ailleurs accaparé les rênes de la narration dès les premiers plans lorsque Alin, l’un des héros, a surgi en tant que alpha-mâle, indiscutable homme à femmes. Durant toute la fiesta, le jeu de regard suggestif entre ces trois jeunes amoureux provoque une tension à couper au couteau, alors que la musique, elle, sombre dans le vaudevillesque. La danse déguise à peine un rituel primaire de séduction et Geanina, déboussolée, se laisse emporter par les sentiments conflictuels d’effroi et de fascination, tiraillée entre deux prétendants.
Toutefois, la distanciation engendrée par cet univers surréaliste tellement improbable mais ô combien vrai retient toute l’attention jusqu’au retournement dramatique de la situation (prévisible ou non selon les sensibilités des uns et des autres) qu’il serait criminel de dévoiler ici, tant la puissance du film repose sur cet effet de surprise. Qu’il suffise de dire que la scène qui s’ensuit, d’une grande violence, est rendue d’autant plus éloquente par le filtre d’un voile d’esthétisme et de chorégraphie quasi kubrickiens, un choix habile de la part de la jeune réalisatrice.
Rares sont les cinéastes qui osent marier un travail formel recherché avec un fond engagé tout aussi audacieux, de sorte que l’un ne prenne pas le dessus sur l’autre et ne le relègue pas au rang soit du gratuit soit du superficiel. Plus rares encore sont celles et ceux qui réussissent le pari, comme l’a fait Roxana Stroe à ce stade si précoce de sa carrière.
Synopsis : Dans une discothèque improvisée appelée « Tokoriki », le village entier célèbre le 18ème anniversaire de Geanina. Son petit ami et Alin vont lui donner un cadeau surprenant, un cadeau que personne ne pourra jamais oublier.
Pays : Roumanie
Genre : fiction
Durée : 18′
Année : 2016
Réalisation : Roxana Stroe
Scénario : Ana-Maria Gheorghe, Roxana Stroe
Image : Laurenţiu Răducanu
Montage – Vlad Genescu
Son : Victor Miu
Interprétation : Cristian Priboi, Cristian Bota, Iulia Ciochină
23 courts-métrages issus de 19 pays sont retenus en compétition au prochain Festival de Berlin (9-19 février 2017). Ils concourent aux Ours d’Or et d’Argent, au Prix Audi et à une nomination pour les European Film Awards. Le film algérien « Monangambeee », réalisé en 1969 réalisé par Sarah Maldoror, sera diffusé hors compétition.
Films sélectionnés
Altas Cidades de Ossadas (High Cities of Bone), João Salaviza, Portugal, 19’
Avant l’envol, Laurence Bonvin, Suisse, 20’
The Boy from H2, Helen Yanovsky, Israël / Palestine, 21’
Call of Cuteness, Brenda Lien, Allemagne, 4’
Centauro (Centaur), Nicolás Suárez, Argentine, 14’
Cidade Pequena (Small Town), Diogo Costa Amarante, Portugal, 19’
Coup de Grâce, Salomé Lamas, Portugal, 26’
The Crying Conch, Vincent Toi, Canada, 20’
Ensueño en la Pradera (Reverie in the Meadow), Esteban Arrangoiz Julien, Mexique, 17’
Estás vendo coisas (You are seeing things), Bárbara Wagner & Benjamin de Burca, Brésil, 18’
Everything, David OReilly, USA / Irlande, 11’
Le film de l’été (A Summer’s Film), Emmanuel Marre, France / Belgium, 30’
Fishing Is Not Done On Tuesdays, Lukas Marxt & Marcel Odenbach, Germany / Autriche, 15’
Fuera de Temporada (Out of Season), Sabrina Campos, Argentine, 23’
Hiwa, Jacqueline Lentzou, Grèce, 11’
Os Humores Artificiais (The Artificial Humors), Gabriel Abrantes, Portugal, 30’
keep that dream burning, Rainer Kohlberger, Allemagne / Autriche, 8’
Kometen (The Comet), Victor Lindgren, Suède, 11’
Martin Pleure (Martin Cries), Jonathan Vinel, France, 16’
Miss Holocaust, Michalina Musielak, Pologne/ Allemagne, 22’
Monangambeee, Sarah Maldoror, Algérie, 15’ – Hors compétition
Oh Brother Octopus, Florian Kunert, Allemagne, 27’
The Rabbit Hunt, Patrick Bresnan, USA / Hongrie, 12’
Street of Death, Karam Ghossein, Liban / Allemagne, 23’
Pour info/rappel, les After Short de Format Court sont des soirées régulières de networking réunissant la communauté active et dynamique du court métrage.
Cette soirée se déroulera en présence de certaines équipes sélectionnées, mais aussi des cinéastes de la SRF et les équipes de Format Court et de la SRF.
Pas moins de 14 équipes en compétition à Clermont (nationale, labo) seront présentes le soir même ! : « Ce qui nous éloigne » de Hu Wei (Ama Productions), « Un ciel bleu presque parfait » de Quarxx (Blast Production, Broken Production), « Et toujours nous marcherons » de Jonathan Millet (Films Grand Huit, Offshore, Hélicotronc), « Children » de Paul Mas (Ecole des Métiers du Cinéma d’Animation), « Le Sens des choses » de Frédéric Radepont (Les Fil(m)s du Vent), « L’Exilé du temps » de Isabelle Putod (Les films de l’aqueduc), « Au loin, Baltimore » de Lola Quivoron (La Fémis), « Du plomb pour les bêtes » de Theorore Sanchez (G.R.E.C.), « Baby Love » de Nathalie Najem (31 Juin Films), « Guillaume à la dérive » de Sylvain Dieuaide (Yukunkun Productions), « Kymco » de Marine Feuillade et Maxence Stamadiatis (Apsara Films), « Dirty South » de Olivier Strauss (Sedna Films), « Bêlons » de El Mehdi Azzam (Barney Production), « Rhapsody In Blueberry » de Gaëlle Denis (La Voie Lactée), « Panthéon Discount » de Stéphan Castang (Takami Production).
Venez les retrouver/rencontrer !
La SRF est une association qui, depuis 1968, a pour mission de « défendre les libertés artistiques, morales et les intérêts professionnels et économiques de la création cinématographique ». Elle organise la Quinzaine des réalisateurs à Cannes et les Rencontres européennes du moyen métrage de Brive. Comptant près de 300 adhérents, la SRF défend le point de vue de tous les réalisateurs – qu’ils réalisent du court et/ou du long métrage. Seule association représentante des cinéastes du format court, la SRF est aussi une des fondatrices et co-présidente du ROC : le Regroupement des Organisations du Court métrage1, qui s’attache à garantir la pérennité et la diversité de la création et de la production des œuvres de format court, notamment en termes de financement et de diffusion.
Punch offert, possibilité de manger & parties de ping-pong au programme !
En pratique
Lundi 16 janvier 2017 à partir de 19h30
Le Point éphémère
200 quai de Valmy – Paris 10ème
Métro Jaurès (lignes 5, 2 et 7 bis), Louis Blanc (ligne 7), Bus 26, 46, 48 : Goncourt, Couronnes, Parmentier)
Après vous avoir donné des nouvelles de deux lauréats de Prix Format Court (Héloïse Pelloquet (réalisatrice de « L’Âge des sirènes », projeté ce jeudi soir aux Ursulines, en sa présence, et Erik Schmitt, réalisateur de « Berlin Metanoia ») en voici de Marie Voignier.
La réalisatrice de « Tourisme International », un moyen-métrage documentaire traitant de la Corée du Nord, primé par Format Court au tout dernier Festival de Vendôme, en 2014, a tourné un nouveau film : un long-métrage, « Forêt Electrique », retenu en compétition officielle à la prochaine Berlinale (9-19 février 2017)!
Nous suivrons la sortie du film de près et vous en donnerons des nouvelles dans les prochains mois. En attendant, sachez que « Tourisme International » sortira en compagnie d’un précédent moyen-métrage de la réalisatrice, « Le bruit du canon » dans le courant du deuxième semestre 2017 et que Format Court sera partenaire de cette sortie !
Forêt Electrique
Synopsis : Aux confins du Sud-Est camerounais, la grande forêt primaire abrite un territoire que les puissances coloniales se sont disputées, exploitant par le travail forcé les ressources prodigieuses de la nature. Une région au cœur de laquelle la population s’organise aujourd’hui autour d’une économie de survie, héritage immédiat de cette histoire dont les paysages constituent aujourd’hui les plus puissants des monuments.
Pour info, depuis la création des Prix Format Court, notre équipe a récompensé près de 40 films de tous genres et horizons (France, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Espagne, Royaume-Uni, Pologne, Portugal, Roumanie, Norvège, Suède, Danemark, Canada, Brésil, Algérie, États-Unis, Israël) et s’est associé à de nombreux festivals français et étrangers.
Cette semaine, Format Court porte son regard sur le court-métrage de Vincent Pouplard « Le silence de la carpe », réalisé en 2011. Sélectionné dans de nombreux festivals comme les Premiers Plans d’Angers ou encore le festival Hors Pistes (Centre Pompidou), le film nous plonge dans un univers peu connu du grand public : l’apnée.
Le silence de la carpe de Vincent Pouplard. Documentaire, 14′, France, 2011, Cinédoc
Synopsis : À la recherche de leurs limites physiologiques, les apnéistes imposent à leur corps un régime différent de l’exercice habituel et régulier de leurs poumons. Il y a les corps et cette retenue qu’ils choisissent, acceptent et expérimentent.
Filmé lors d’une séance d’entrainement, le documentaire peint ses étranges corps suspendus dans l’eau. Vincent Pouplard, en silence, filme le temps à l’état pur. Les gestes des apnéistes sont montrés sans interruption, ce qui donne de la longueur aux plans. On observe chacun de leurs pas mesurés et calculés, pour rester le plus longtemps sous l’eau. C’est un véritable challenge physique et psychologique qui se déroule sous nos yeux.
Le réalisateur prend le temps d’observer les scènes avec fascination : la parole n’est pas nécessaire face à un monde silencieux. Les protagonistes sont présentés à la fin, par des plans cadrés épaule. Vincent Pouplard filme leurs visages travaillés et fatigués par la concentration et l’énergie que demande l’apnée.
La durée du court-métrage (14′) pousse le spectateur à se laisser flotter dans la piscine avec les apnéistes, observant au plus prêt cette discipline peu connue. On est porté par le sujet qui est montré le plus naturellement possible : en 16mm, au plus près des corps, tout en gardant le point de vue hors de l’eau.
Vincent Pouplard nous livre dans ce court-métrage un documentaire original qui plonge le spectateur dans un univers qui ne lui est pas habituel. Son geste documentaire se ressent par la volonté d’aller au plus près de ses protagonistes, le public se laissant porter par le récit. Dans « Le silence de la carpe », il propose avec originalité, d’observer des apnéistes inertes et pousse le spectateur à se questionner sur la contemplation du corps.
Ce jeudi 12 janvier 2017, Format Court fête ses 8 ans à 20h30 au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Notre soirée anniversaire, organisée avec le soutien de l’Institut Culturel Roumain, accueillera 5 films (dont un nouveau Prix Format Court) et 3 équipes. Voici 10 bonnes raisons d’y participer !
1) Parce que la programmation est sympa et diversifiée (France, Belgique, Arménie, Géorgie, États-Unis, Roumanie)
2) Parce qu’on pourra se souhaiter une bonne année (on est encore dans les temps)
3) Parce qu’on pourra chanter Happy Birthday pour les 8 ans de notre site internet
4) Parce que le court-métrage, c’est juste génial !
5) Parce que les films programmés ne repassent pas à la séance de 22h, ne sont pas téléchargeables sur Internet et ne sortiront probablement pas en DVD, comme les longs-métrages
6) Parce que pas moins de trois équipes sont présentes : Héloïse Pelloquet, réalisatrice de « L’Âge des sirènes » (sélectionné à Angers et Clermont-Ferrand 2017), Julien Dara et Balthazar Lab, co-réalisateur et chef opérateur de « The Ordinary » (Grand Prix au Festival Off-Courts de Trouville 2016) et Roxana Stroe, réalisatrice de « Une nuit à Tokoriki » (sélectionné à la Berlinale 2016 et Prix Format Court au Festival de Namur 2016).
7) Parce que la jeunesse et la qualité sont au coeur de la programmation, tant du côté des films d’écoles que des premiers films professionnels
8) Parce que la séance coûte moins cher qu’un paquet de clopes et que c’est meilleur pour la santé 😉
9) Parce que le cinéma des Ursulines permet un échange chaleureux et de proximité avec le public
10) Parce qu’on vous chouchoute à Format Court : Carambar et fraises Tagada en début de séance & pot offert en fin de soirée !
En pratique
– Projection : 20h30, accueil : 20h
– Durée de la séance : 82′
– Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
– Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton (mais apprêtez-vous à marcher un peu…)
– Event Facebook !
– Entrée : 6,50 €
– Réservations vivement recommandées :soireesformatcourt@gmail.com