Sélectionné à la Berlinale, le film d’école suisse Ours est un court-métrage documentaire réalisé à partir d’images d’archives du cinéaste amateur Urs Amrein, qui change de direction en cours de route. En regardant les cassettes, la réalisatrice découvre des films d’ours en milieu sauvage, de fleurs et d’oiseaux… et de femmes dont les images ont été volées. Entre passion pour la nature et images voyeuristes, le film part à la rencontre de l’autre en abordant la question du regard, notamment du male gaze. Rencontre avec sa réalisatrice Morgane Frund.
Jakub Gomółka est étudiant au département de réalisation de l’École nationale polonaise de cinéma de Lodz. Son court-métrage, Father.Son, est sélectionné dans la catégorie Jeune Création au FIPADOC 2023. On y rencontre Mariusz et son fils qui sortent tous deux de prison. C’est avec sincérité qu’il tente de montrer l’impact que le système carcéral porte sur leur vie, sur leur relation père-fils.
Dans Radiadio, on découvre les joies des retrouvailles d’une famille autour de la traditionnelle fête juive de Pessah. Depuis des générations, les gestes se transmettent, se perdent mais gardent leur sincérité. Ondine Novarese, la réalisatrice de Radiadio, a peur de voir ces gestes traditionnels disparaître mais elle aime sa famille, même si le Pessah sur Zoom est un sacré bazar !
Une famille juive tente de faire survivre ses traditions dans le monde moderne, malgré le passage des générations. De la pellicule au Zoom, nous vivons avec cette famille une fête de Pessah.
Réal. : Ondine Novarese
Documentaire, 20′, 2022
France
Le « Seder » est un repas de Pessah, une fête, se déroulant à Pâques, célébrant la libération du peuple juif et la sortie d’Egypte. Après un parcours son à la Fémis, Ondine Novarese nous invite avec ce film à participer au Seder de sa famille et notamment à celui de son grand-père en 1959. Le film est en ce moment diffusé dans la thématique Jeune création au FIPADOC 2023 qui met à l’honneur des films de réalisateur.ice.s produits dans le cadre de leurs formations. À l’ère du numérique et du Covid, le film nous montre comment tentent de survivre traditions religieuses et familiales. Un dialogue entre images d’archives et prises de vues réelles.
Le court-métrage d’animation A Dog Under a Bridge est un projet de fin d’études du jeune réalisateur chinois Rehoo Tang, ayant remporté le Prix du Jury dans cette catégorie au Festival d’Annecy 2022. Il met en scène le parcours quotidien d’un chien errant depuis son réveil à son départ tranquille au soleil couchant, où il disparaît furtivement de l’écran.
Youri Orekhoff a réalisé Balaclava. Avec ce film disponible sur Court-Circuit, il a remporté ex-aequo (avec Ka Me Kalu de Flonja Kodheli) le Grand Prix au festival Le Court en dit long en juin 2022, au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris. Encore étudiant à La Cambre, une école d’animation à Bruxelles, il revient sur son parcours et son goût pour les univers stylés, faits de faux ongles, de kitsch, d’improvisation et de croquis.
Parmi les films de la Cinef, la section dédiée aux films d’écoles, figurait cette année, une jolie animation : Spring Roll Dream. Sa réalisatrice, Mai Vu est vietnamienne, son producteur, Thijme Grol, est hollandais. Tous deux se sont rencontrés il y a un moment à Londres, à l’école, à la NFTS (National Film and Television School), et ont travaillé ensemble sur ce projet parlant de nourriture, de transmission et de non-dits. À Cannes, le film a reçu des mains de Kate Winslet le prix « Lights on Women », créé il y a deux ans par L’Oréal en vue de valoriser le court-métrage d’une réalisatrice en compétition.
Actuellement à l’affiche avec Babysitter, Monia Chokri a fait partie, comme Laura Wandel et Félix Moati, du Jury officiel de Cannes qui a attribué ce samedi la Palme d’Or du court-métrage (à The Water Murmurs de Jianying Chen) et jeudi le Premier Prix de la Cinef (Il Barbiere Complottista de Valerio Ferrara). À l’occasion de cet entretien réalisé avant la clôture de Cannes, l’actrice et réalisatrice québécoise, Prix Coup de coeur Un Certain Regard en 2019 pour La Femme de mon frère, évoque ses débuts de l’autre côté de la caméra avec son court Quelqu’un d’extraordinaire, son intérêt pour le tragi-comique et son rapport à l’écriture. Rencontre.
Le premier prix de la Cinef a été attribué hier au court-métrage italien Il Barbiere Complottista (A Conspiracy Man) de Valerio Ferrara. Le cinéaste prometteur récemment diplômé de la prestigieuse école Centro Sperimentale Di Cinematografia (Rome), s’est démarqué avec une comédie de 19 minutes sur un gourou des théories du complot, soudainement arrêté un soir, par la police.
Le Jury des courts métrages et de La Cinef, présidé par Yousry Nasrallah et composé de Monia Chokri, Félix Moati, Jean-Claude Raspiengeas et Laura Wandel, a décerné les prix de La Cinef aujourd’hui lors d’une cérémonie en salle Buñuel, suivie de la projection des films primés. La sélection comptait 16 films d’étudiants en cinéma, choisis parmi 1 528 candidats en provenance de 378 écoles dans le monde.
La sélection de la Cinef (ex-Cinéfondation) a été dévoilée ce vendredi en fin de journée. Cette section officielle de Cannes a été créée en 1998 pour identifier des jeunes talents. Elle sélectionne chaque année une quinzaine de courts et moyens métrages en provenance d’écoles de cinéma du monde entier.
C’est une légende : la salamandre ne résiste pas au feu, elle brûle comme tout autre amphibien et préfère même les zones humides à la chaleur. Pourtant, le garçon mi-homme mi-salamandre de L’enfant-salamandre brûle, lui, de vraies flammes. Le film de Théo Degen enflamme le nitrate de la pellicule pour nous transporter loin de notre monde.
À 15 ans, Florian pense pouvoir communiquer avec les morts par l’intermédiaire du feu. Cette obsession en fait la risée de son village, perdu dans la campagne belge. Un jour, à force de s’entendre dire qu’il est un monstre, Florian en devient un.
Réal. : Théo Degen
Fiction, 26′, 2020
Belgique
Pour sa 24ème édition, la Sélection Cinéfondation du Festival de Cannes a invité cette année 17 réalisateurs : 8 femmes et 9 hommes. 13 fictions et 4 animations ont été choisies parmi les 1 835 courts métrages présentés par des écoles de cinéma du monde entier. Le jury attribuera les Prix de la Cinéfondation lors d’une cérémonie précédant la projection des films primés le jeudi 15 juillet en salle Buñuel.
Le Jury des courts métrages et de la Cinéfondation composé de Damien Bonnard, Rachid Bouchareb, Claire Burger, Charles Gillibert, Dea Kulumbegashvili et Céline Sallette a décerné ce mercredi soir les prix du concours des films d’école de la Cinéfondation sur la scène du Grand Théâtre Lumière dans le cadre de « Spécial Cannes 2020 ». La sélection comprenait 17 films d’étudiants en cinéma choisis parmi 1952 candidats en provenance de 444 écoles de cinéma dans le monde.
Après vous avoir présenté la sélection officielle des courts de Cannes 2020, voici celle de la Cinéfondation, la section dédiée aux écoles de cinéma du monde entier.
En 2007, The Guardian fait un classement des 40 meilleurs réalisateurs vivants. En douzième position, juste au-dessus de Béla Tarr, Wong Kar-Wai, Perdo Almodovar, Todd Haynes et Quentin Tarantino, nous trouvons Lynne Ramsay.
En 1967, David Lynch est étudiant à la Pensylvania Academy of Fine Arts. Artiste plasticien et peintre comme il convient, il possède déjà un patte artistique notable, identité torturée qui le conduit à envisager une série de variations picturales, autour du thème de la fusion des corps et des machines (notamment, des corps de femmes).