Archives par mot-clé : Belgique

Retour en enfance à la Berlinale

Retour en enfance à la Berlinale

Dans Terre des hommes, Antoine de Saint-Exupéry écrit qu’”on est de son enfance comme on est d’un pays”, signifiant le caractère fondamental de l’enfance pour définir qui nous sommes en tant qu’individus. En d’autres termes, notre enfance est une partie intégrante de notre identité, tout comme là d’où on vient. Cette année, entre fiction et documentaire, la Berlinale nous ramène à cette époque un peu éloignée en nous faisant goûter avec nostalgie à cette innocence perdue.

S comme Les Silencieux

S comme Les Silencieux

Jorick est l’un des cinq membres d’équipage d’un petit chalutier. Après quatre jours d’une campagne de pêche infructueuse, il se retrouve face à un dilemme cornélien : rentrer les cales vides ou décider, contre l’avis d’une partie de l’équipage, de partir braconner en zone interdite.
Réal. : Basile Vuillemin
Fiction, 20′,
2022
Belgique, France, Suisse

Basile Vuillemin : « J’ai besoin de l’altérité pour me questionner et me remettre en question »

Basile Vuillemin : « J’ai besoin de l’altérité pour me questionner et me remettre en question »

Apparu à l’écran dès son plus jeune âge dans le film Roberto Succo de son parrain aux César, Cédric Kahn, Basile Vuillemin, maintenant diplômé de l’IAD en Belgique, est passé derrière la caméra et nous livre avec Les Silencieux un thriller au cordeau sur un équipage de marins qui, l’histoire d’une nuit, vont voir leur existence être bouleversée. Un film qui, malgré un tournage et une préparation en plein Covid, est à l’heure actuelle présélectionné aux César 2024. À travers cette conversation, Basile Vuillemin nous parle de la genèse de son œuvre ainsi que de son passage de devant à derrière la caméra.

B comme Binge Loving

B comme Binge Loving

Un détective privé bruxellois est missionné sur la filature d’un homme soupçonné d’infidélité par sa femme. Mais lorsque la cliente s’immerge de manière inattendue dans l’enquête, le détective sort de sa zone de confort.
Réal. : Thomas Deknop
Fiction, 22′, 2021
Belgique

Tengo Sueños Eléctricos de Valentina Maurel

Tengo Sueños Eléctricos de Valentina Maurel

Le premier long-métrage de Valentina Maurel, Tengo Sueños Eléctricos, sort en salles le 8 mars avec Geko Distribution. Un film qui nous plonge dans les errances adolescentes de la jeune Eva et qui fut repéré en 2022 à Locarno, où il a décroché les Prix de la Meilleure Réalisation, de la Meilleure actrice (Daniela Marín Navarro) et du Meilleur Acteur (Reinaldo Amien Gutiérrez).

Nayola de José Miguel Ribeiro

Nayola de José Miguel Ribeiro

Le premier long-métrage de José Miguel Ribeiro, distribué par Urban Distribution, sort le 8 mars et nous plonge dans l’histoire terrible de l’Angola. Avec une animation magnifique et une histoire touchante, le réalisateur portugais signe un film saisissant sur la guerre civile qui a secoué le pays pendant près de 25 ans.

Margot Reumont. Le dessin, la liberté

Margot Reumont. Le dessin, la liberté

Margot Reumont est une réalisatrice française vivant en Belgique depuis ses études d’infographie à Saint-Luc et d’animation à la Cambre. Son film d’études Si j’étais un homme, un documentaire animé ayant tourné en festival, interrogeait des jeunes femmes sur la façon dont elles se servaient imaginées en mode masculin. Câline, son premier court-métrage professionnel, évoque de façon douce et crue à la fois l’inceste et l’enfance. Le film est en lice pour le César du meilleur court-métrage d’animation 2023.

Rien à foutre de Emmanuel Marre et Julie Lecoustre

Rien à foutre de Emmanuel Marre et Julie Lecoustre

Emmanuel Marre et Julie Lecoustre ont présenté leur premier long-métrage, Rien à foutre, à la Semaine de la Critique 2021. Condor a sorti le film et le DVD – dont nous offrons plusieurs exemplaires en suivant ce lien – dans lequel Adèle Exarchopoulos joue Cassandre, une hôtesse de l’air d’une compagnie low-cost. Dans le même support, on découvre – ou redécouvre -aussi deux courts-métrages d’Emmanuel Marre, D’un Château l’autre et Le Film de l’été, qui nous permettent de mieux discerner la patte artistique de leur réalisateur.

Jérémy van der Haegen : « Une étrangeté qui fait douter le réel »

Jérémy van der Haegen : « Une étrangeté qui fait douter le réel »

Après des études de philosophie, Jérémy van der Haegen sort diplômé en 2004 de l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du spectacle et des Techniques de diffusions) en réalisation, à Bruxelles. Il signe en 2011 un premier moyen-métrage Le Garçon Lumière puis Les Hauts Pays en 2016, avant de réaliser en 2020 Nuits sans sommeil qui remporte le Grand Prix de la 3e édition du Festival Format Court. Également relayé sur la plateforme de diffusion d’Arte, ce dernier opus connait un beau parcours en festivals depuis sa sortie. Rencontre avec un réalisateur qui porte en lui une vision forte et singulière du cinéma.

Youri Orekhoff : « Un film s’inscrit dans un parcours »

Youri Orekhoff : « Un film s’inscrit dans un parcours »

Youri Orekhoff a réalisé Balaclava. Avec ce film disponible sur Court-Circuit, il a remporté ex-aequo (avec Ka Me Kalu de Flonja Kodheli) le Grand Prix au festival Le Court en dit long en juin 2022, au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris. Encore étudiant à La Cambre, une école d’animation à Bruxelles, il revient sur son parcours et son goût pour les univers stylés, faits de faux ongles, de kitsch, d’improvisation et de croquis. 

Scale de Joseph Pierce

Scale de Joseph Pierce

Si les programmateurs de la Semaine de la Critique sélectionnent des courts en compétition, ils retiennent aussi plusieurs films en séance spéciale depuis quelques années. À l’origine de ces films-là, des cinéastes repérés passés au long et revenant au court ou des réalisateurs ayant réalisé plus qu’un ou deux courts, l’objectif des programmateurs de la Semaine étant – rappelons-le – de valoriser les premiers et deuxièmes films. Cette année, par exemple, trois cinéastes sont sélectionnés dans cette catégorie dite spéciale : Yann Gonzalez, Emmanuel Gras et Joseph Pierce, côté britannique.

Ismaël Joffroy Chandoutis : « La priorité, ce n’est pas la diffusion mais la création »

Ismaël Joffroy Chandoutis : « La priorité, ce n’est pas la diffusion mais la création »

Le César du meilleur court métrage documentaire lui a été remis le 25 février dernier. Son film Maalbeek, ayant trait à l’attentat à la bombe de la station de métro éponyme à Bruxelles, le 22 mars 2016, avait été sélectionné à la Semaine de la Critique il y a deux ans. Entre Cannes et les César, il y a eu de nombreux festivals et prix dont celui de la presse décerné à notre Festival Format Court organisé fin novembre. Après deux courts (Ondes noires et Swatted) et avant son premier long, le cinéaste et artiste Ismaël Joffroy Chandoutis évoque dans cet entretien réalisé avant la cérémonie des César la frontière des genres, l’importance des limites et l’école de la débrouille.

B comme Brutalia, Days of Labour

B comme Brutalia, Days of Labour

Des filles identiques, en tenue militaire, qui se tuent au travail. Une société matriarcale et oligarchique. Que se passerait-il si nous remplacions les abeilles par des humains ? Anna une abeille ouvrière, ne pouvant souscrire à la violence qui l’entoure, sera conduite à prendre une décision radicale.
Réal. : Manolis Mavris
Fiction, 26′, 2021
Grèce, Belgique

L’Enfant salamandre de Théo Degen

L’Enfant salamandre de Théo Degen

C’est une légende : la salamandre ne résiste pas au feu, elle brûle comme tout autre amphibien et préfère même les zones humides à la chaleur. Pourtant, le garçon mi-homme mi-salamandre de L’enfant-salamandre brûle, lui, de vraies flammes. Le film de Théo Degen enflamme le nitrate de la pellicule pour nous transporter loin de notre monde.