Dans un camp du Service National Malaisien, une étudiante chinoise est ordonnée par l’enseignante pour diriger ses camarades multiraciales pour laver les coussinets sanitaires tachés au milieu de la nuit.
Réal. : Mickey Lai
Fiction, 23′, 2024
Malaisie, Irlande
Dans le camp du Service National Malaisien, un groupe de jeunes filles est réveillé en pleine nuit par leur superviseure, car elles doivent aller nettoyer les toilettes et laver leurs serviettes hygiéniques déjà usagées et jetées. Voici le sujet de WAShhh, nouveau film de la jeune réalisatrice malaisienne Mickey Lai, lauréat du Pardino d’Oro pour le meilleur court-métrage international à Locarno.
Le premier long-métrage de Felipe Gálvez Haberle, Les Colons, est sorti fin mai en DVD chez Blaq Out. Un western intense et original, qui nous entraîne dans un Chili lointain et méconnu.
Février 1993, Štrpci, Bosnie-Herzégovine. Un train de passagers est arrêté par les forces paramilitaires. Alors qu’ils arrêtent des civils innocents, un seul homme sur les 500 passagers s’y oppose. Voici l’histoire vraie d’un homme qui ne pouvait pas rester silencieux.
Réal. : Nebojša Slijepčević
Fiction, 13’42 », 2024
Croatie, France, Bulgarie, Slovénie
Entre documentaire, fiction et essai, une cartographie alternative de Manhattan, qu’une voix off méthodique renvoie aux multiples actions violentes de mouvements révolutionnaires dont New York fut le théâtre. Son appétence pour la topographie et les archives peut rappeler les livres de Sebald.
Réal. : Nate Lavey
Essai, documentaire, fiction, 24′, États-Unis
2024
Ne vous êtes-vous jamais interrogé sur ce que votre immeuble pourrait vous raconter de son histoire, de ce dont il a pu être témoin, sur les personnes qui ont foulé le même trottoir que vous, utilisé les mêmes transports que vous, en somme, sur l’histoire de votre rue, de votre quartier, de votre ville ? C’est de cette interrogation et d’une rencontre qu’est né « Very Gentle Work » de Nate Lavey, présenté cette année à la Quinzaine des Cinéastes.
Originaire d’Israël, Guil Sela émerge comme un talent au style et au point de vue uniques, lui qui a déjà œuvré en tant que photographe avec son exposition « La Note Bleue ». Avec Montsouris, lauréat du Prix Découverte Leitz Cine du court métrage à la Semaine de la Critique, il interroge la place du filmeur dans notre société, le tout avec un humour qui nous met dans un immense malaise. Le temps d’un entretien, il revient sur les origines de son projet ainsi que ses envies pour la suite.
Lorsque Samir et Leyla décident de fuir les discordes familiales, Samir disparaît le lendemain matin. La quête de Leyla l’entraîne, mêlant son destin à sa mystérieuse disparition, la rendant partie intégrante du mystère elle-même.
Réal. : Azer Guliev
Fiction, 15′, 2024
Azerbaïdjan, France
Présenté en compétition officielle à Cannes, Sanki Yoksan est un court-métrage franco-azerbaïdjanais réalisé par Azer Guliev. Il dépeint l’histoire de Leyla et Samir, deux jeunes aux familles dysfonctionnelles qui ont décidé de partir ensemble pour prendre leur indépendance. Le jour du départ, Samir disparaît sans un mot, laissant Leyla seule et désemparée face à cette fuite avortée. S’il est rare, voire exceptionnel, de remarquer un court-métrage venu de l’Azerbaïdjan à Cannes, la poésie tragique et la mélancolie de Sanki Yoxsan l’est davantage dans le paysage audiovisuel.
Au milieu de milliers de tragédies grecques, le choix cornélien entre succès et amour se présente comme un sujet matriciel qui a toujours été réapproprié pour commenter son époque. Prenez comme exemple les quatre films A Star is Born, qui vont de l’œuvre classique hollywoodienne au film post-MeToo, en passant par l’œuvre rock pré-Reagan. Ici, à travers son propre prisme queer, Alexis Langlois nous raconte dans Les Reines du drame, sélectionné en séance spéciale à la Semaine de la Critique, le destin de la diva pop Mimi Madamour, au sommet de sa gloire en 2005, et de sa descente aux enfers précipitée par son histoire d’amour avec l’icône punk Billie Kohler.
Au milieu du brouhaha et du chaos de la vie parisienne, les parcs se révèlent comme des endroits à part dans le temps, où chaque plaine est remplie de pique-niques et d’histoires cachées. C’est dans ce décor du quotidien que Guil Sela décide de poser les cadres de son court-métrage Montsouris, Prix Découverte Leitz Cine du court-métrage à la Semaine de la Critique 2024, qui nous raconte l’histoire de Jacques et Nathan et de leur recherche désespérée de gens intéressants à filmer pour leur documentaire.
Filmer une reconstitution de scène de crime du point de vue de l’actrice qui joue la victime. Le postulat de départ de « La passerelle » a le don d’intriguer. Quand l’actrice en question se trouve être Florence Loiret Caille déjà mythique victime du vampire incarné par Vincent Gallo dans le « Trouble every day » de Claire Denis, l’intérêt va grandissant.
Après A 86 nord sortie 10, son précédent film qui se passait sur les toits d’Aubervilliers, le réalisateur Nicolas Boone présentait « Aeroflux » au Festival Le Cinéma du Réel qui se tenait pour sa 46ème édition au Forum des images à Paris.
Un jour qu’il se rend au travail, Vincent, graphiste sans histoires, est violemment agressé par un stagiaire. S’ensuit le début d’un quotidien infernal, où de plus en plus de gens vont tenter de le tuer. Entre fuite et affrontement, Vincent doit survivre… mais à quel prix ?
À l’occasion de la 49ème cérémonie des César, Alice Douard a remporté le César du meilleur court-métrage de fiction pour son film « L’Attente ». Mettant en scène Clothilde Hesme et Laetitia Dosch, il déploie l’histoire de Céline qui attend l’arrivée de son premier enfant à la maternité. C’est Jeanne, sa compagne, qui va le mettre au monde. La nuit, dans le hall de l’hôpital, elle fait la connaissance d’hommes qui, comme elle, attendent.
Yohann Kouam présentait récemment «Après l’aurore», son cinquième court-métrage en compétition nationale au Festival de Clermont-Ferrand. Le film entrelace, au sein d’un même quartier, le parcours de trois personnages qui ne se connaissent pas. Ce court-métrage choral, filmé en pellicule, nous fait suivre la vie de ces trois protagonistes, grâce notamment au grain de l’image, au travail apporté à la lumière et aux jeux des acteurs. Pour Format Court, Yohann Kouam revient sur ses inspirations, ses désirs et sa vision du cinéma.
Jean est un « lent », il construit sa vie autour de ses angoisses, et se considère inadapté à la vie en société. Il vit en colocation avec Alex, qui lui, est un « rapide ». Passionné par l’aérodynamisme et l’eurodance, Alex vit vite, se pose le moins de questions possible. Un matin, il reçoit chez eux une amie « rapide », Lou, alors que Jean avait lui aussi prévu de recevoir une amie « lente », Caroline.
Réal: Paul Rigoux
Fiction, 25, 2022
France
« Rapide » est une comédie qui explore le contraste entre l’anxiété sociale et le désir d’action à travers les personnages de Jean et Alex. Le film, réalisé par Paul Rigoux et produit par le GREC, dépeint la dynamique complexe d’une colocation, mêlant humour et réflexion sur la vie moderne. La performance des acteurs, notamment Édouard Sulpice, ajoute à la drôlerie du film, qui aborde des sujets contemporains comme la santé mentale et les relations amoureuses avec habileté et légèreté.
Avec Rapide, Paul Rigoux signe son premier film produit et nous invite à explorer avec légèreté et humour l’anxiété d’une génération en proie au doute. Récompensé durant le dernier Festival Format Court de la mention spéciale du jury, il est maintenant nommé aux César 2024 dans la catégorie meilleur court-métrage de fiction.
Nommé au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand, Anthony Bajon vient de passer à la réalisation avec La Grande Ourse, sélectionné en janvier dernier au festival Paris Courts Devant.