Synopsis : Jacqueline n’a plus toute sa tête mais qu’importe, pour son voyage au bord de la mer, elle a décidé de prendre le train toute seule, comme une grande !
Genre : Animation
Durée : 10’
Pays : France, Canada
Année : 2016
Réalisation : Franck Dion
Scénario : Franck Dion
Son : Thomas Vingtrinier, Pierre Yves Drapeau, Lise Wedlock
Montage : Franck Dion
Musique : Pierre Caillet, Akosh, Ludovic Balla,Edward Perraud
Voix : Florence Desalme
Production : Papy3D Productions, Office national du film du Canada (ONF)
Rory Waudby-Tolley. Jeune réalisateur & animateur britannique. Issu du Royal College of Art (passé précédemment par l’université de Bournemouth), il a réalisé « Mr Madila, Or The Colour of Nothing », lauréat de notre Prix Format Court lors de la dernière édition du Festival Premiers Plans d’Angers. Ce documentaire animé de grande qualité, confronte, entre réalité et fiction, le réalisateur avec Mr Madila, un guérisseur spirituel dont il possède la carte de visite. En avril dernier, Rory Waudby-Tolley est venu présenter son film à notre séance Format Court au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) grâce au soutien du British Council. Nous en avons profité pour l’interviewer, lui demander de nous croquer un dessin et nous envoyer une vidéo-bonus créée spécialement pour Format Court (tous deux publiés dans cet article).
Pourquoi dessines-tu ? Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’intéresser à l’animation ?
En fait, j’ai toujours aimé dessiné. L’animation me permet plus facilement de faire les choses : j’ai plus de contrôle. Contrairement aux films de fiction, je n’ai pas besoin de trouver d’acteurs ou d’engager une équipe. J’ai commencé mes études à Bournemouth (Royaume-Uni) dans une université plutôt tournée vers l’aspect technique, l’animation 3D, les effets spéciaux et le travail en grand nombre, mais j’étais plus intéressé par le fait de faire mes propres projets, en équipe très réduite. Le Royal College of Art m’a permis de trouver cela.
Pourquoi as-tu à décidé de faire tes études à Bournemouth ?
Au départ, j’étais intéressé par l’aspect technique de l’école, puis j’ai commencé à être plus attiré par le fait d’écrire et de réaliser des films. J’en suis aussi venu à préférer les dessins plus simples aux animations 3D. Je me suis dès lors intéressé au Royal College of Art. J’ai vu beaucoup de films qui y ont été faits comme « The Eagleman Stag » (réalisé par Mikey Please) grâce à des plateformes en ligne comme Vimeo.
Dans tes films, tu parles beaucoup de sujets d’actualité comme la discrimination, par exemple. Fais-tu des films dans le but de mettre en avant ces questions, pour illustrer tes expériences ?
Oui, j’ai toujours été intéressé par ce genre de sujet. En fait, ma mère enseignait l’anglais à des étudiants étrangers et beaucoup de mes amis étaient des réfugiés également. Mon premier film « Merfolk » est parti d’un dessin un peu stupide où j’imaginais des sirènes qui pouvaient se déplacer (sur terre) grâce à leurs fauteuils roulants. Du coup, j’ai fait ce film un peu comme un documentaire animé, mais avec un ton humoristique parce que je pense que les spectateurs sont plus réceptifs à la comédie qu’à quelque chose de sérieux et triste.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de réaliser « Mr Madila », ton film de fin d’études ? Celui-ci se veut une histoire fictive mais il est très ancré dans le réel.
Au départ, j’avais une idée différente de film qui devait être une histoire plus conventionnelle et narrative. Seulement, j’avais gardé cette carte qu’un « guérisseur spirituel » m’avait donné il y a longtemps et je me suis dit qu’il fallait que je fasse mon film là-dessus, à la manière d’un véritable documentaire. Je voulais que le film soit aussi réaliste et convaincant que possible. Par exemple, la carte du guérisseur qui apparaît dans le film est différente sur certains points de celle que l’on m’a donné (j’ai changé le nom et le numéro), mais le slogan du guérisseur et le même que sur la vraie.
« Mr Madila » est à la fois mystique et métaphysique. Peux-tu nous en dire plus là-dessus ?
Je voulais faire un vrai documentaire, mais j’ai réalisé que je n’avais pas beaucoup d’expérience dans ce genre de film. Je voulais aussi mettre un peu de moi-même dans ce projet, j’ai pensé du coup que ce serait plus intéressant et amusant de faire comme si j’avais fait un documentaire sur un documentaire même si ce n’était pas réel, c’était tromper un peu le spectateur de façon amusante. Je pensais que c’était important que tout semble vraiment réel au début du film parce que tout le monde n’est pas habitué à voir de vraies conversations sous forme de dessin animé.
« Mr Madila » est ton dernier film. Comment envisages-tu la suite ?
J’aimerais bien écrire ou réaliser un long métrage un jour. À vrai dire, à Londres, le travail d’animation se fait principalement dans la publicité. Juste avant « Mr Madila » j’ai travaillé sur une publicité que je n’ai pas réalisé, juste animé. Je vais bientôt entamer une résidence d’artistes dans un cabinet d’avocats. Ces derniers ont vu « Mr Madila » et ont paru intéressés et ouverts sur mon travail. Je ne sais pas encore à quoi ça va ressembler, je vais sûrement partir sur l’idée d’un documentaire animé, un peu à la manière de « Mr Madila » : j’interrogerai des membres de l’équipe et j’animerai le résultat.
Tu as un style de dessin bien à toi avec des personnages très expressifs et plein d’humour, des sortes de caricatures aux airs exacerbés et absurdes, qui vont du très mignon au complètement blasé ou névrosé. Pourrais-tu nous en parler ?
En fait, j’aime bien les choses un peu bizarres et chaotiques. Dans mes films, ça m’intéresse qu’il y ait ce genre de climax. Au départ, tout est calme, les gens s’habituent au rythme, puis survient ce petit éclat qui change tout et qui rend tout un peu chaotique, ce qui correspond à mon style de dessin. J’aime la confusion !
Il y a quelques mois, nous avons attiré votre attention sur le 4ème numéro de CIEL, alias Cinéma indépendant en ligne, lancé il y a quelques temps par l’organisation Ciclic. L’initiative cherche à favoriser la diffusion des œuvres soutenues et des formats peu visibles dans les salles de cinéma et/ou à la télévision.
Aujourd’hui, nous publions une news sur CIEL#6, toujours porté par Ciclic, avec cette fois une nouvelle proposition de films en lignes (et de contenus associés) allant de Beyrouth à Madagascar en passant par Taipei, Vladivostok, l’Hippodrome de Vincennes, la Belgique ou Zanzibar.
Bonne nouvelle : ces films sont visibles dans leur intégralité et gratuitement jusqu’au lundi 4 juillet 2016 ! Profitez-en !
– La Guerre du golf de Lucia Sanchez : Murcie et la crise de l’immobilier en Espagne.
– Toyong, l’entre-saison de Aurélie Mandon ou Séoul et l’amitié franco-coréenne de jeunes femmes à l’aûne du passage à l’âge adulte
– 8 balles de Frank Ternier : Taipei et un cauchemar animé, vengeance olfactive et obsédante.
– Hasta Santiago de Mauro Carraro : Saint-Jacques de Compostelle et son pélerinage pas si traditionnel.
– Nocturnes de Matthieu Bareyre : Vincennes, son hippodrome et ses occupants la nuit.
– Travellinckx de Bouli Lanners : la Belgique avec un road-movie à la recherche du paternel.
– Conversations en temps de guerre de Dalia Fathallah : Beyrouth et ses conversations en temps de guerre.
– Zanzibar, musical club de Philippe Gasnier et Patrice Nezan : Zanzibar et sa musique, ses traditions
– Madagascar, carnet de voyage de Bastien Dubois :parcours d’un voyageur occidental confronté aux coutumes de Madagascar
– Les Voiles du partage de Pierre Mousquet et Jérôme Cauwe : documentaire animé, caricature du cinéma d’action
– Portrait de Antonin Peretjatko (French Kiss, Les Secrets de l’invisible, L’Opération de la dernière chance)
– Inupiluk de Sébastien Betbeder : comédie en terre inuite
– Chantou de Marion Cozzutti : itinéraire nocturne et voyage quasi immobile dans une ville de province
Le Festival d’Annecy s’est achevé ce weekend. Retrouvez dans les prochains jours nos sujets dédiés à la manifestation sympa et incontournable en termes d’animation internationale de qualité.
Les jurys de la 40e édition du Festival international du film d’animation d’Annecy ont dévoilé le palmarès 2016, lors de la cérémonie de clôture qui s’est tenue ce samedi 18 juin. Bonne nouvelle : trois films sont à découvrir sur le Net, dont deux grâce à Court-Circuit, l’émission du court d’Arte !
Courts métrages
Cristal du court métrage : Une tête disparaît, Franck Dion, Canada, France
Prix du jury : Vaysha, l’aveugle, Theodore Ushev, Canada
Prix du public : Peripheria, David Coquard-Dassault, France
Mention du jury : Moms on Fire, Joanna Rytel, Suède
Prix « Jean-Luc Xiberras » de la première œuvre : ‘n Gewone blou Maandagoggend, Naomi Van Niekerk, Afrique du Sud
Films de télévision et de commande
Films de commande
Cristal pour un film de commande : The New York Times « Modern Love – A Kiss, Deferred », Moth Collective, Royaume-Uni
Prix du jury : Awesome Beetle’s Colors, Indra Sproge, Lettonie
Films de télévision
Cristal pour une production TV : Stick Man, Jeroen Jaspaert, Daniel Snaddon, Royaume-Uni
Prix du jury pour une série TV : Lili « Lili Loves Food », Siri Melchior, Danemark, Royaume-Uni
Prix du jury pour un spécial TV : La Rentrée des classes, Stéphane Aubier, Vincent Patar, Belgique, France
Films de fin d’études
Cristal du film de fin d’études : Depart at 22, Wiep Teeuwisse, Pays-Bas
Prix du jury : Balkon, David Dell’Edera, Hongrie
Mention du jury : Frankfurter Str. 99a, Evgenia Gostrer, Allemagne
Courts métrages Animation « Off-Limits »
Prix du film « Off-Limits » : 4min15 au révélateur, Moïa Jobin-Paré, Canada
Synopsis : Regard sur les grandes émotions qui jalonnent la vie – l’amour et la sexualité – à travers le prisme de la souffrance et de l’angoisse. Hommage à l’art et à la vie – et à leur beauté désarmante.
Alors que le nouveau film du réalisateur italien Rino Stefano Tagliafierro, « Peep Show » vient pointer son nez, voici une belle occasion de (re)voir son premier film « Beauty », découvert au Festival d’Annecy en 2014.
Ode à la peinture et à la grâce, « Beauty » est un court métrage animé mêlant avec maestria une centaine de tableaux de maîtres, tous plus majestueux les uns que les autres. Par le truchement de la technique, le spectateur est pris par la main et invité à se plonger dans ces toiles aux richesses luxuriantes et à l’élégance sans égal. En offrant aux personnages de ces tableaux le pouvoir de poursuivre le geste suspendu, le réalisateur accomplit un tour de passe-passe : il accompagne le mouvement des corps à la manière d’un professeur de danse et son élève tout en limitant sensiblement celui-ci dans le temps et l’espace – le renvoyant ainsi à son immobilité. Il suspend ainsi le temps par le mouvement. Vous aussi, laissez-vous porter par ce condensé de beauté en dix petites minutes.
Pour la première fois, Format Court a remis un prix au sein de la compétition israélienne au 18ème Festival international du film étudiant de Tel Aviv. Le Jury (composé de Katia Bayer, Marie Bergeret et Agathe Demanneville) a choisi de récompenser Or Sinai pour son film « Anna », une fiction qui dresse le portrait d’une mère qui, l’espace d’une soirée sans son fils, se lance dans une quête de satisfaction de son désir, et se redécouvre femme.
Ce film abouti trouve un équilibre juste entre pudeur et volonté de dresser un portrait du désir féminin. Entre son rôle de mère célibataire et son travail, Anna a peu de temps pour donner suite à ses désirs, ce sont pourtant ces derniers qui déterminent le parcours du personnage et que la caméra de Or Sinai, issue de la Sam Spiegel Film & TV School de Jérusalem, parvient à capturer habilement.
Pour rappel, un dossier spécial sera consacré au film primé. Celui-ci sera diffusé lors d’une prochaine séance Format Court au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). La réalisatrice bénéficiera également d’un DCP (relatif au film primé ou au prochain dans un délai de deux ans) crée et doté par le laboratoire numérique Média Solution.
Anna de Or Sinai (The Sam Spiegel Film & TV School, Israël)
Synopsis : Par une chaude journée d’été, pour la première fois depuis des années Anna se retrouve inopinément seule, sans son fils. La voilà donc partie pour une errance dans les rues de sa petite ville dans le désert, à la recherche d’un homme qui lui donnerait une caresse, même pour un bref instant.
Réalisé par Rina B. Tsou, « Arnie » est une fiction taïwanaise et philippine faisant partie de la sélection des courts métrages de la 55ème édition de la Semaine de la Critique au Festival de Cannes. Le film suit l’histoire d’un jeune migrant philippin à Taïwan qui apprend que sa fiancée est enceinte d’un autre homme.
Dans « Arnie », Rina B. Tsou nous raconte l’histoire d’Arnie un migrant philippin servant en tant que matelot sur un navire de pêche taiwanais. Le film suit Arnie dans sa vie de tous les jours avec ses compagnons qui tout comme lui sont des migrants employés sur le même navire. Rina B. Tsou nous présente tout d’abord un personnage jovial et positif qui reste souriant et confiant malgré la situation précaire dans laquelle ses camarades et lui se trouvent. La première partie du film se concentre d’ailleurs là-dessus.
Puis vient un élément perturbateur qui change le personnage en profondeur. Alors qu’Arnie et ses camarades se trouvent dans un cyber-café afin qu’Arnie puisse demander sa fiancée en mariage par écran interposé il apprend que celle-ci est enceinte d’un autre homme que lui. Il s’opère alors un changement radical chez ce dernier. Le personnage joyeux et plein d’espoir dans le futur de la première partie du film devient plus distant et fragile. De façon réaliste et concrète la réalisatrice illustre le choc qu’un tel événement peut engendrer chez un homme et les différentes phases par lesquelles il peut passer afin de l’encaisser.
L’effet de cette nouvelle peut être perçu comme une véritable tempête s’abattant sur Arnie. Une vague qui fait chavirer ses émotions et l’emporte pour au final le noyer. Arnie est ce marin qui en navigant sur l’océan de sa vie s’est fait emporter par la lame de fond qu’a été la révélation de sa fiancée. Rina B. Tsou dresse une métaphore subtile où la vie est comme un océan, un flot constant animé par les vagues plus ou moins puissantes que sont nos émotions ainsi que celles des gens qui nous entourent pouvant nous emporter à n’importe quel moment.
Rina B. Tsou fait ainsi de l’océan une véritable force motrice de la vie autant en tant que source de revenus de ces migrants philippins mais aussi comme une illustration mystique du cours de la vie en elle-même. Le courant peut également attirer deux personnes, à l’image d’Arnie et la jeune femme taïwanaise servant sur son navire.
Tous deux semblent inextricablement attirés l’un vers l’autre jusqu’à ce qu’Arnie soit mystérieusement emporté dans les flots, le courant pouvant certes réunir deux personnes l’une vers l’autre mais également les séparer de façon tout aussi certaine.
Synopsis : Amarré dans le port de Kaohsiung, le matelot philippin Arnie achète, aidé par ses camarades, une bague pour demander la main de sa fiancée restée au pays. Ce qui aurait pu être le moment le plus heureux de sa vie prend une mauvaise tournure, car il apprend qu’elle est enceinte – mais pas de lui.
Genre : Fiction
Durée : 24′
Année : 2016
Pays : Philippines, Taïwan
Réalisation : Rina B. Tsou
Scénario : Rina B. Tsou
Image : See Wee Aw
Son : Jen Hao Kuo
Musique : Nityalila
Décor : Adrianne Chiu
Montage : Ming-Sheng Kao – Ching Chiao Wang
Interprétation : Whakin C. Maniego, Yu Hsuan Chen, Mei Man Jin, Erlejun Catequista, Joemel B. Curioso, Nino Maniego, Izra
Organisée du 16 au 26 juin à Paris et en Île-de-France, dans 10 lieux différents, la 12ème édition du Festival des Nouveaux Cinémas propose de découvrir gratuitement un panorama de la création cinématographique numérique à travers une programmation de courts-métrages issus du monde entier (France, Allemagne, Ukraine, Russie, Corée du sud).
S’ouvrant avec une séance en plein air aux Arènes de Lutèce, le Festival part à la rencontre de tous les publics dans des lieux prestigieux de la capitale et de ses alentours : (cinémas La Clef, Étoile Lilas, UGC Paris 19, Centre Wallonie-Bruxelles, Ris Orangis, Tousson, …). Les projections seront suivies de rencontres-débats, en présence des équipes des films, et de cocktails.
Chasse royale ? À la base, un titre comme un autre, un premier film, un tournage entamé à la rentrée 2015, deux jeunes femmes (Lise Akoka et Romane Gueret) à la réalisation, l’aide d’une amie productrice (Marine Alaric, Les Films du Velvet), une cagnotte Ulule remplie par la famille, les copains et les anonymes.
À l’arrivée, un moyen-métrage formidable, puissant comme on les aime, ravivant l’amour qu’on porte pour le court, une véritable bouffée d’air dans le cinéma français, le genre de cadeau qu’on refuserait d’échanger ou de rendre, un moyen-métrage révélant deux jeunes réalisatrices très prometteuses, un film passionnant, beau, sauvage, repéré et primé par illy à la dernière Quinzaine des Réalisateurs, un court « waouh » qu’on n’est pas peu fier de projeter demain soir, à notre dernière Soirée Format Court de l’année, en présence de son équipe.
Point de départ. En faisant des repérages pour un casting de long-métrage dans le nord de la France, Lise Akoka et Romane Gueret font la connaissance de deux adolescents, un garçon (Corentin) et une fille (Ashley), fascinants, déroutants. Casting dans un collègue « Chasse Royale », logé dans un coin défavorisé de Valenciennes : impros, oubli de la caméra, fraîcheur, apprivoisement, spontanéité, … . Les deux filles sont conquises, mais leurs repérés refusent d’en être (Ashley) ou sont recalés (Corentin) par le réalisateur du long-métrage peu de temps avant le tournage prévu.
Frustrées, les deux jeunes femmes de la ville (Paris) s’interrogent sur leur place dans ces quartiers, sur l’espoir et la curiosité qu’elles ont suscités chez ces deux jeunes qui n’ont rien demandé (sans parler de tous ceux qu’elles ont rencontrés), sur les fantasmes liés au casting sauvage et aux projections entourant le mot « cinéma ». Elles refont un casting, ressentent une urgence de tourner, et tombent sur Angélique et Eddhy qui garderont leur prénom dans le film final, titré Chasse royale.
Angélique reprend le « rôle » d’Ashley, Eddhy, celui de Corentin. L’histoire du film, c’est celle d’Angélique, issue d’une famille nombreuse, choisie pour passer un casting, mais dont la carapace, la « rebelle attitude » et la peur de l’échec se heurtent à d’autres émotions et à Eddhy, son « petit frère » de cinéma, drôle, spontané, qui voit dans l’expérience nouvelle proposée à sa soeur une opportunité formidable d’accéder à la célébrité et d’aller à Paris (la capitale, là où il y a Jim Morrison, Maître Gims et la Tour Eiffel).
Le reste suit : l’écriture, l’envie de faire un film sur un instant, une expérience, un partage, deux identités, dans un endroit précis, la confrontation à l’inconnu, aux inconnus, le désir de mêler réel et fiction, d’évoquer le statut du cinéaste et son image, de brouiller les pistes, mais aussi de se représenter en tant qu’auteurs sans visages, vocalement ou de dos, à l’écran.
Akoka et Gueret ne lâchent rien dans leur film. Ça crie, ça hurle, ça (s’)insulte, ça se rebelle, ça chante, ça pleure, ça rêve, ça crâne, ça flippe, ça se soutient, ça grandit aussi. La réussite de ce film tient à une mise en scène extrêmement maîtrisée, à la palette d’émotions interprétées par ses jeunes comédiens sauvages, libres, féroces, vrais, à la beauté de ses cadres, à ses incursions musicales, à sa très belle fin et au cinéma joyeux, réaliste et pertinent proposé par ce nouveau duo de réalisatrices.
Synopsis : Angélique, 13 ans, aînée d’une famille nombreuse, vit dans la banlieue de Valenciennes. Ce jour là, dans son collège, on lui propose de passer un casting.
Genre : Fiction
Durée : 28′
Année : 2016
Pays : France
Réalisation : Lise Akoka, Romane Gueret
Scénario : Lise Akoka, Romane Gueret
Image : Éric Dumont
Son : Guillaume Pellerin, Boris Chapelle, Marc Doisne
Ce jeudi 9 juin 2016, à 20h30, le magazine Format Court, consacré au court métrage, organise sa dernière soirée de l’année au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Seront projetés à cette occasion 4 films sélectionnés au dernier Festival de Cannes (Compétition officielle, Cinéfondation, Quinzaine des Réalisateurs).
Ne ratez pas cette séance exceptionnelle composée de nouveaux courts-métrages français, italien, espagnol et sud-coréen, suivie d’une rencontre avec deux équipes (Ali Asgari et Farnoosh Samadi Frooshani pour « Il silenzio », Romane Gueret et Marine Alaric pour « Chasse royale ») et d’un pot en fin de soirée.
Enfin, pour les amateurs d’animation, une exposition de dessins et croquis préparatoires autour du film « Decorado » d’Alberto Vazquez accompagnera cette toute nouvelle projection.
Pour fêter le lancement imminent de la 4ème édition du Festival BD6Né (du 10 au 12 juin), rien de mieux que d’évoquer le film qui a reçu le Grand Prix lors de la 1ère édition, à savoir « Le Python » de Julien David.
Le Python de Julien David (Fiction, 17’, 2012, France, R!Stone)
Synopsis : Sophie, cinquante-cinq ans, est vendeuse en librairie dans une grande enseigne à Paris. C’est une femme seule, un peu caractérielle, dont le cœur est à prendre. Pendant les vacances, elle garde l’animal de son voisin de palier : un python.
Œuvre protéiforme, utilisant images réelles et bouts de séquences en animation, « Le Python » explore la psychologie d’une femme, écrasée par la solitude, qui recherche amour et affection. Alors qu’elle accepte de garder l’animal de compagnie de son voisin, à savoir un python, elle doit affronter une nouvelle désillusion amoureuse. Elle commence alors à s’enfoncer peu à peu dans un repli névrotique et à s’abandonner à un désespoir nocif.
Flirtant avec plusieurs tons et genres (comédie noire, étude psychologique, film d’animation hystérique), « Le Python » travaille sur la métaphore frontalement, mais de manière très juste. Le film brosse avant tout un portrait de femme saisissant, en proie à la plus profonde solitude, et réussit à naviguer entre le rire et le sordide sans forcer le trait.
La liste des sorties en salles se poursuit sur Format Court. Après Arthur Harari, Prix Format Court à Brive 2014 avec « Peine perdue » (dont le premier long-métrage, « Diamant noir » sort en salles aujourd’hui) et Sylvain Desclous, réalisateur de « Le Monde à l’envers », Prix Format Court au Festival de Vendôme 2012 dont le premier long-métrage, « Vendeur », est toujours à l’affiche, on vous parle aujourd’hui d’une nouvelle sortie en salles d’un ancien lauréat Format Court.
Le cinéaste roumain, Adrian Sitaru, que nous avions primé en 2014 au Festival du film francophone de Namur pour son très beau film, « Art », sort son nouveau long-métrage (il en a déjà réalisé plusieurs), joliment nommé « Illégitime », aujourd’hui.
Le film est distribué par Damned Films, très proche du cinéaste (et à l’origine de la sortie en salles et en DVD d’un autre Prix Format Court, remis également au Festival de Namur, en 2013 cette fois, à « Les Jours d’avant », réalisé par le cinéaste algérien Karim Moussaoui qui prépare également son premier long-métrage).
Synopsis : Lors d’un repas de famille, quatre frères et sœurs découvrent le passé polémique que leur père leur a caché. Tandis que cette révélation divise la famille, un autre scandale surgit: Romi et Sasha, frère et sœur jumeaux, entretiennent secrètement un amour fusionnel et physique.
Réalisateur espagnol, prolifique et sympa, Alberto Vázquez a présenté son nouveau court-métrage d’animation « Decorado » à la Quinzaine des Réalisateurs cannoise. Dans quelques jours, le film sera présenté au public du festival d’Annecy en même temps que son premier long-métrage, « Psiconautas » (co-réalisé avec Pedro Rivero). Ce jeudi 9 juin 2016 nous diffuserons « Decorado » à notre nouvelle séance Format Court au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), en accompagnement d’une exposition autour du film. Entretien avec son auteur, amateur d’histoires, de dessins et de courts-métrages.
Format Court : « Decorado » n’est pas ton premier court. Dans ton travail, on sent que le conte te nourrit ainsi qu’un goût sombre pour les histoires.
Alberto Vázquez : Je viens du dessin, de l’illustration, de la bande dessinée. J’aime les contes classiques, j’ai envie de les traduire en animation avec ma propre vision du monde. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, mais je le fais (rires) ! J’utilise le dessin comme un langage. Je dessine beaucoup, et je dois bien admettre qu’un certain nombre d’idées sont mauvaises (rires) ! Les films me permettent de transmettre mes idées. « Sangre de Unicorno », mon film précédent, empruntait déjà beaucoup à l’imaginatif, au fantastique, « Decorado » en est proche, à la différence que son niveau d’animation est renforcé. Avant, je faisais des courts en low budget. Pour ce film-ci, j’ai eu plus d’argent.
Tu as fait beaucoup d’illustration. Qu’est-ce qui te plait dans le dessin ?
A.V. : Les gens pensent que l’animation et la BD sont frères, mais ils ne le sont pas. Ils sont cousins (rires) ! Ce n’est pas la même chose. J’utilise beaucoup le langage des bandes dessinées, comme celui de l’ellipse en animation. Je n’ai pas étudié l’animation ni la BD. Mon langage, c’est mon sens de la narration (rires) !
Tu viens de faire un long-métrage, « Psiconautas », qui est basé sur un de tes romans graphiques. Quelle est l’histoire de ce film ?
A.V. :C’est une histoire sociale et intime dans un monde fantastique. Les personnages sont des animaux drôles qui évoluent autour de Birdboy, un oiseau qui ne peut pas voler et qui veut s’échapper de son île désenchantée. C’est un film choral, avec beaucoup de personnages.
Souvent, dans tes films, tu utilises des animaux pour interpréter des êtres vivants. Pourquoi ?
A.V. :C’est typique dans l’histoire de l’animation, comme Disney par exemple. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, j’aime bien dessiner les animaux (rires !). Ils sont plus drôles et doux. Peut-être qu’ils sont iconiques et on peut ressentir plus d’empathie pour des icônes (rires) ! Pour le moment, je me sens bien avec les animaux, peut-être à l’avenir, je m’en désintéresserai.
En illustration, ton style est pourtant différent..
A.V. :En animation, je préfère garder un seul style. Les choses différentes, je les fais en illustration. Là, j’ai d’autres styles. J’ai travaillé pour El Pais pendant 8 ans, je devais illustrer des articles et des histoires différentes portant sur la politique, la psychologie, …. J’ai illustré aussi des livres pour enfants et pour adultes. À chaque fois, cela demandait un autre style. Mais en animation, je préfère faire les choses d’une seule manière.
Qu’est-ce qui a changé depuis que tu fais des courts ?
A.V. :Cela me rend très heureux. J’aime beaucoup les courts-métrages. J’aime bien que le dessin de manière générale raconte une histoire, peu importe que ce soit de l’illustration, de l’animation, de la BD. Comme je l’ai dit précédemment, la BD et l’animation sont cousins. La seule chose qui a changé, c’est que maintenant, quand je lis une BD, j’imagine la musique et le film derrière (rires) !
Tes films précédents étaient souvent imprégnés de couleur. « Decorado » est un film entièrement en noir et blanc. Pour quelle raison ?
A.V. :Nicolas Schmerkin (co-producteur du film, Autour de Minuit) m’a proposé de mettre de la couleur, mais comme mon film a recours à la gravure du 19ème siècle, je préférais maintenir le noir et blanc d’origine. Si je le fais, c’est pour mieux intégrer les formes, les figures, les arrière-plans. Pour moi, le noir et blanc est élégant, classique, atemporel.
Souvent, tes histoires se passent dans la campagne, les bois, les lieux sombres…
A.V. :Les animaux vivent dans les forêts, non (rires) ? Quand j’étais enfant, j’adorais Bambi mais j’étais aussi très curieux. Les classiques, comme Fantasia ou Dragon Ball Z, me passionnaient !
Pourquoi est-ce que ça t’a tellement plu ?
A.V. :Je ne sais pas, j’aime la capacité de raconter des histoires (rires) ! À 18 ans, j’ai publié ma première BD; si je n’avais pas dessiné, j’aurais essayé d’écrire.
Qu’as-tu l’impression d’avoir appris en animation ?
A.V. :À la base, j’ai étudié aux Beaux-Arts en Espagne. Je ne suis pas animateur, mais réalisateur. Je travaille avec Khris Cembé, un directeur d’animation, je fais toute la pré-production, le story-board, le scénario, le layout, les arrière-plans. On a une bonne communication avec Khris, je crois en lui, il croit en moi (rires) et je travaille avec des bons artistes. J’apprends beaucoup grâce à eux.
Tu sors en même temps un court et un long. Quelles en sont les différences ?
A.V. :Il y a beaucoup de différence entre un court et un long. « Psiconautas » a été très dur, le projet m’a fort fatigué. Même en étant deux réalisateurs et en se répartissant le travail, on a travaillé avec seulement 8 animateurs en 10 mois de production avec un financement de low-budget. Sur un long, il y a beaucoup de personnages et d’histoires à maîtriser, pour cela, tu dois avoir un bon storyboard et une animatique qui tienne la route. Heureusement, mon expérience de dessinateur de BD m’a beaucoup aidé car la narration m’a beaucoup appris.
Penses-tu faire d’autres courts ?
A.V. :Oui ! Quand tu fais un long, l’art est plus grand, plein de couleurs, de transitions, de scènes. La complexité est plus grande, c’est comme faire 8 courts ensemble, c’est super dur (rires) ! Après, je suis super heureux d’avoir pu mener à bien ce projet. Faire ce long en valait la peine, c’était réaliser un rêve d’enfant.
Comment le cinéma d’animation s’apprend-il en Espagne ?
A.V. :En Espagne, il n’y a pas d’écoles d’animation mais des écoles d’art ou des formations privées. Les films d’animation produits sont des films commerciaux ou des films en 3D. Il n’y a pas beaucoup d’animateurs, mais maintenant, une nouvelle génération d’animateurs apparaît et se forme, notamment avec le Net. C’est grisant !
Pour la deuxième année consécutive, Format Court est partenaire du festival Le Court en dit long dont la 24ème édition s’est terminée hier soir au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris.
Après avoir récompensé « Kanun » de Sandra Fassio, l’an passé, le jury Format Court (composé de Adi Chesson, Karine Demmou, Gaël Hassani, Aziza Kaddour) a choisi de primer cette année « Dernière porte au sud » de Sacha Feiner, parmi les 44 courts en compétition, un film d’animation fantastique mêlant l’innocence infantile au bizarre et à l’étrange selon Tim Burton.
Pour info/rappel, le film primé bénéficiera d’un focus spécial en ligne, sera programmé lors d’une prochaine séance Format Court organisée au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Le réalisateur bénéficiera, quant à lui, d’un DCP doté par notre partenaire, le laboratoire numérique Média Solution.
Dernière porte au sud de Sacha Feiner. Animation, 15′, 2015, Belgique, France, Take Five
Synopsis : Le Monde est fait d’étages reliés par des escaliers. Les étages sont faits de pièces reliées par des couloirs. Et tous les étages, ça fait le Monde. Telle est la théorie élaborée par Toto, l’ami et seconde tête siamoise d’un enfant que sa mère n’a jamais laissé sortir de l’immense manoir familial. Entre explorations de couloirs interminables, scolarité privée et visites au mausolée paternel, les frères n’ont jamais remis en question les limites de ce monde. Jusqu’au jour où, obsédés par une étrange lumière aperçue par accident, ils jurent d’en trouver le bout.
Après vous avoir donné des nouvelles de Sylvain Desclous, réalisateur de « Le Monde à l’envers », Prix Format Court au Festival de Vendôme 2012, Héloïse Pelloquet, réalisatrice de « Comme une grande », lauréate du Prix Format Court au festival de Brive 2015 et de Erik Schmitt (Allemagne), réalisateur de « Nashorn im Galopp », Prix Format Court au festival de Brest 2014, nous attirons votre attention aujourd’hui sur Arthur Harari, réalisateur de plusieurs films dont le moyen-métrage « Peine perdue », ayant reçu le Prix Format Court au Festival de Brive 2014.
Arthur Harari, que nous avions invité à présenter son film au Studio des Ursulines en mai 2014, a achevé son premier long-métrage, « Diamant noir », avec Niels Schneider, August Diehl, Hans-Peter Cloos, Raphaele Godin, Guillaume Verdier et Abdel Hafed-Benotman. Le film, produit par Les Films Pelléas, sortira en salles en France le 8 juin prochain.
Synopsis : Pier Ulmann vivote à Paris, entre chantiers et larcins qu’il commet pour le compte de Rachid, sa seule « famille ». Son histoire le rattrape le jour où son père est retrouvé mort dans la rue, après une longue déchéance. Bête noire d’une riche famille de diamantaires basée à Anvers, il ne lui laisse rien, à part l’histoire de son bannissement par les Ulmann et une soif amère de vengeance. Sur l’invitation de son cousin Gabi, Pier se rend à Anvers pour rénover les bureaux de la prestigieuse firme Ulmann. La consigne de Rachid est simple : « Tu vas là-bas pour voir, et pour prendre. » Mais un diamant a beaucoup de facettes…
Comme tous les ans, la Cinémathèque reprend la sélection (courts et longs métrages) de la Semaine de la critique du Festival de Cannes. Pour accompagner cette reprise et vous permettre de voir les courts de Cannes, nous vous offrons 5 places pour chaque séance de courts métrages prévues le week-end prochain. Intéressé(e)s ? Contactez-nous !
Programme de courts métrages 1 : samedi 4 Juin 2015 – 19h30. Salle Georges Franju. En présence d’Erwan Le Duc et Cristèle Alves Meira. 5×2 places à gagner !
Le Soldat vierge de Erwan Le Duc /France / 2015 / 39 min
Prenjak de Wregas Bhanuteja /Indonésie / 2015 / 13 min. Prix Découverte Leica Cine du court métrage
Oh What A Wonderful Feeling /François Jaros /Canada / 2015 / 15 min
Campo de víboras / Cristèle Alves Meira /Portugal-France / 2015 / 20 min
Arnie /Rina B. Tsou /Taïwan-Philippines / 2015 / 24 min
Programme de courts métrages 2 : dimanche 5 juin 2016, 19h00. Salle Georges Franju. En présence d’Antoine de Bary. 5×2 places à gagner !
Limbo de Konstantina Kotzamani /Grèce-France / 2015 / 30 min
L’Enfance d’un chef de Antoine de Bary /France / 2015 / 15 min. Prix Canal+ du court métrage
Ascensão de Pedro Peralta / Portugal / 2015 / 18 min
Superbia de Luca Toth / Hongrie / 2015 / 15 min
Delusion is Redemption to Those in Distress (O Delírio é a redenção dos aflitos) de Fellipe Fernandes /Brésil / 2015 / 21 min
Notre dernière soirée Format Court de l’année, organisée le jeudi 9 juin à 20h30 au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), accueille quatre films sélectionnés au dernier Festival de Cannes (Compétition officielle, Cinéfondation, Quinzaine des Réalisateurs) : « Il silenzio », un film tout en finesse et en pudeur, co-réalisé par deux cinéastes iraniens Ali Asgari et Farnoosh Samadi Frooshani, « 1 kilogram », un film d’écoles sud-coréen abordant un sujet tabou réalisé par Park Young-ju, « Chasse royale », un premier film bluffant né de l’expérience de castings sauvages co-réalisé par Lise Akoka et Romane Gueret, et « Decorado », le nouveau film épatant, sombre et animé du réalisateur espagnol Alberto Vazquez.
À l’occasion de cette nouvelle et dernière séance de l’année, venez rencontrer les deux équipes de films présentes et découvrir notre nouvelle exposition de dessins et croquis préparatoires organisée autour de « Decorado ». En guise de bonus sympa, la projection sera suivie d’un verre offert.
Programmation
1 kilogram de Park Young-ju, Fiction, 29’, 2016, Corée du sud, Korea National University of Arts, sélectionné à la Cinéfondation
Synopsis : Cinq ans après la mort de son fils, Min-young se joint à un groupe de femmes qui ont perdu un enfant. Mais si c’est pour entendre des rires…
Decorado d’Alberto Vazquez. Animation, 7′, 2016, France, Espagne, Autour de Minuit, UniKo. Sélection à la Quinzaine des Réalisateurs 2016 et au Festival d’Annecy 2016
Synopsis : Le monde est un merveilleux théâtre, il est dommage que le casting y soit déplorable.
Il Silenzio de Ali Asgari et Farnoosh Samadi Frooshani. Fiction, 15′, 2016, Italie, France, Kino Produzioni, Filmo. En compétition officielle au Festival de Cannes 2016.En présence des réalisateurs
Chasse royale de Lise Akoka et Romane Gueret, Fiction, 28′, 2016, France, Les Films Velvet. Prix illy du court métrage à la Quinzaine des Réalisateurs 2016. En présence de l’équipe
Synopsis : Angélique, 13 ans, aînée d’une famille nombreuse, vit dans la banlieue de Valenciennes. Ce jour là, dans son collège, on lui propose de passer un casting.
* Jeudi 9 juin 2016, à 20h30. Accueil : 20h
* Durée : 79′
* Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
* Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton (mais apprêtez-vous à marcher un peu…)
* Évènement Facebook : ici !
* Entrée :6,50 €
* Réservations vivement recommandées : soireesformatcourt@gmail.com