Archives par mot-clé : Iran

Azadeh Moussavi : « Mes films sont des préoccupations sur la société iranienne »

Azadeh Moussavi : « Mes films sont des préoccupations sur la société iranienne »

C’est la deuxième fois qu’Azadeh Moussavi présente l’un de ses courts-métrages au Festival de Clermont-Ferrand. 48 Hours date de 2022, The Visit a été réalisé en 2020. Cette cinéaste passée par le documentaire parle de ce qu’elle connaît : la prison, la séparation, la souffrance au sein d’une même famille.

48 hours de Azadeh Moussavi

48 hours de Azadeh Moussavi

Programmé en compétition internationale à Clermont-Ferrand, 48 Hours de la réalisatrice iranienne Azadeh Moussavi traite du difficile retour d’un père emprisonné à Téhéran chez lui, dans sa famille, pendant 2 jours. Seul, il se retrouve face à sa femme et sa petite fille et tente de retrouver les gestes du quotidien et de reprendre sa place dans son foyer.

Juste une nuit de Ali Asgari

Juste une nuit de Ali Asgari

Le réalisateur Ali Asgari a l’habitude de révéler les pathologies sociales de la jeunesse iranienne, oppressée par un système impitoyable, étouffée par les interdis, les tabous, l’opinion publique. 
Format Court suit son travail artistique depuis bientôt dix ans, et la découverte de son bouleversant et audacieux court-métrage More than two hours à Cannes en 2013. Son deuxième long-métrage, Juste une nuit, remarqué à la Berlinale et maintenant distribué par Bodega Films, sort en salles ce mercredi 16 novembre 2022.

Ali Asgari & Farnoosh Samadi Frooshani. I comme Iran

Ali Asgari & Farnoosh Samadi Frooshani. I comme Iran

À deux, ils façonnent un cinéma qui nous plaît énormément, un cinéma sur le fil, très pudique, simple et intime. Si on a découvert l’Iranien Ali Asgari il y a trois ans à Cannes avec un film très maîtrisé en compétition officielle, « More than two hours » (titre original « Bishtar Az Do Saat »), on l’y a retrouvé cette année avec un nouveau titre, également très fort, en compétition, « Il silenzio », accompagné de sa compagne et co-réalisatrice, Farnoosh Samadi Frooshani.

Hommage à Abbas Kiarostami. Le vent l’a emporté

Hommage à Abbas Kiarostami. Le vent l’a emporté

Difficile de parler d’Abbas Kiarostami au singulier, par une désignation qui semblerait trop personnelle, tant l’œuvre et l’engagement vital du réalisateur le plaçaient au milieu des êtres, inscrits profondément dans les rues et les paysages. Depuis les trajectoires enfantines et adolescentes, à pied ou enfourchant une motocyclette, traversant singulièrement les avenues chaotiques de Téhéran, son œuvre emprunte la finesse d’un regard en prise avec l’observation. Qu’est-ce qu’observer ? C’est poser son regard dans la complexité des attentes et des frustrations les plus intimes; c’est aussi, par extension, trouver dans les limites qu’imposent les lois et les normes une façon de tenir en respect.

Les débuts d’Abbas Kiarostami. Être avec l’errant

Les débuts d’Abbas Kiarostami. Être avec l’errant

Donner une place au rêve rugueux quand l’histoire requiert de l’être sa docilité, c’est à ce principe que les courts-métrages du cinéaste iranien Abbas Kiarostami semblent répondre. Essentiellement centrés sur l’enfance, ces films ne se donnent pas pour ambition de témoigner du temps historique mais, par des biais poétiques, de faire du cinéma l’abri miraculeux de trajectoires hasardeuses.

Ali Asgari : « Le cinéma iranien s’inspire de la vie »

Ali Asgari : « Le cinéma iranien s’inspire de la vie »

Si cette année, à Cannes, Asghar Farhadi a défendu son « Passé » en compétition officielle, du côté des courts, trois auteurs iraniens se sont fait repérer, que ce soit du côté de la Cinéfondation ou de la compétition officielle des courts. Dans la section réservée aux films d’écoles, Anahita Ghazvinizadeh a remporté le Premier Prix pour son piquant « Needle » et Navid Danesh nous a intéressés pour ses plans d’amour mobile. À l’officielle, Ali Asgari, le réalisateur de « Bishtar Az Do Saat » (« Plus de deux heures ») a développé, pour sa part, une histoire de transgression vécue dans une société traversée par les tabous.

Fereshteh Parnian : « L’Iran regorge d’histoires intéressantes ainsi que de conteurs pour les raconter »

Fereshteh Parnian : « L’Iran regorge d’histoires intéressantes ainsi que de conteurs pour les raconter »

Iran, la génération actuelle aspire au changement. Comment les femmes appréhendent-elles leur avenir ? Tel serait le pitch de « After the Class », sélectionné en compétition internationale du 35ème Festival du court métrage de Clermont-Ferrand. La talentueuse Fereshteh Parnian est venue défendre les couleurs de son pays au cœur de la cité auvergnate et nous l’avons rencontrée.

After the class de Fereshteh Parnian

After the class de Fereshteh Parnian

Les Iraniens n’ont vraiment pas leur pareil en matière de cinéma. De Kiarostami à la famille Makhmalbaf en passant par Jafar Panahi, une réelle école iranienne s’est créée, prônant un cinéma simple et proche de la vérité. La mise en scène est la plupart du temps minimaliste, s’attardant plus sur un moment de vie et laissant au spectateur le choix de comprendre toute l’importance du hors-champ. « After the class » de la jeune Fereshet Parnian, sélectionnée dans la compétition internationale à Clermont-Ferrand, est de cette veine-là.