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Maxime Roy : « Si tu pars d’une nécessité, de quelque chose d’original, et que tu restes humain et sincère, la technique te sert à avancer »

Maxime Roy vient remporter le prix SACD de la meilleure œuvre de fiction à Clermont-Ferrand pour Beautiful Loser, qui raconte la reconstruction d’un ancien toxico tout juste devenu père. Ce court, comme le long-métrage en préparation qui en sera le prolongement, est inspiré de la vie du comédien François Creton, qui joue son propre rôle et avec qui il a co-écrit.

Tu cadres tous tes films, es-tu né avec une caméra dans la main ?

Pas du tout ! Je suis arrivé tardivement au cinéma, vers 18 ans. J’ai passé une partie de mon adolescence chez un ami dont le père était projectionniste aux Dames Augustines, une cabine de projection privée. Durant cette période compliquée qu’était mon adolescence, j’ai pu quitter un univers dans lequel je ne me sentais pas bien pour passer beaucoup de temps dans cette salle avec lui. Il s’appelle Marc Stora et c’est lui qui m’a fait découvrir le cinéma dans cette cabine de projection. Mon véritable coup de foudre pour le cinéma a eu lieu après la projection d’un film de Pascal Thomas [NDLR : Le Crime est notre affaire]. Toute l’équipe était venue, Catherine Frot, André Dussollier… et moi j’étais caché derrière avec les bobines. Je n’avais pas vraiment le droit d’être là, et je les ai observés parler du film, de leurs problèmes, de leur intimité. Ça m’a bouleversé, j’ai dit à Marc que je trouvais que le cinéma était un endroit où on se confie, que je n’avais pas eu l’habitude de faire ça, de me confier, et que j’avais envie de faire du cinéma.

C’est là que tu t’es inscrit en école de cinéma. Qu’est-ce que tu en as tiré exactement ?

Mon école, l’ESRA, m’a énormément apporté. J’y ai fait de très belles rencontres avec des professeurs comme Jacques Faure, Jean-Jacques Jauffret. Je me suis senti écouté, regardé. J’ai eu enfin la possibilité de faire des courts-métrages, de rencontrer des techniciens de mon âge avec lesquels j’ai évolué. Je ne sais pas si j’aurais trouvé ça ailleurs. J’en suis à la fois fier et en même temps, j’ai parfois regretté de ne jamais avoir tenté les grandes écoles. Mais ce qui est certain, c’est que j’ai rencontré à l’ESRA des gens merveilleux, et que les élèves y jouissent d’une grande indépendance. On doit se débrouiller seul, on nous donne la possibilité de monter des projets seuls, ce qui est finalement assez proche de ce qu’on va découvrir après dans le milieu du cinéma, où on est assez livré à nous-mêmes quand on commence.

Comment s’est passé pour toi ce grand saut à la sortie d’école ?

J’ai d’abord monté une société où j’ai essayé de tout faire tout seul jusqu’à me rendre compte que j’avais besoin d’être épaulé. Et c’est là j’ai fait une rencontre merveilleuse avec ma productrice, Alice Bloch [NDLR : de TS Productions], qui m’accompagne depuis plusieurs années et me permet de comprendre la personne que je suis, mes envies. Si on veut réaliser des films, la première personne à rencontrer c’est son producteur. Il faut faire des films éventuellement de façon autoproduite pour montrer de quoi est capable mais ensuite c’est cette rencontre avec cette personne qui est le socle essentiel si on veut percer en tant que réalisateur. Et ce n’était pas gagné parce qu’on s’est engueulé sur un film lors de notre première rencontre. On aimait tous les deux le film, La Grande Bellezza de Paolo Sorrentino, mais de deux façons différentes. On a eu une petite prise de bec puis on a appris à se connaitre et elle a su voir ce que j’avais à dire à un moment où ce n’était pas forcément évident.

Les réalisateurs entretiennent souvent des relations compliquées avec leurs premiers films, entre nostalgie et déni. Et toi ?

Mon premier court-métrage, 1895, était vraiment un essai, un truc balancé comme ça. J’en ai un souvenir assez trouble mais je sais que je découvrais la réalisation, que j’avais envie de crier, que j’avais cette grosse rage de balancer quelque chose. Ça a donné une métaphore compliquée à comprendre. Mon second court, Beauté Carnivore, a été plus important pour moi, c’est le premier film que j’ai assumé seul. C’est un vieux film, qui a dix ans, j’en suis très loin aujourd’hui, mais j’ai une grande affection pour lui. Je l’ai fait à un moment où je me cherchais, où j’étais encore en découverte de ce qu’était le cinéma, les plans étaient très contemplatifs, avec une caméra sur pied, parfois avec des grues, des plans complexes qui traversent des fenêtres, des personnages en errance. Aujourd’hui, j’utilise une caméra portée proche de l’acteur, ma principale préoccupation c’est la relation avec mes acteurs et ma caméra, ce qui était pas du tout le cas y a dix ans.

Alors que tu étais en plein dans l’écriture de ton long-métrage, tu as réalisé deux courts-métrages coup sur coup l’année dernière, dont Beautiful Loser, sélectionné à Clermont-Ferrand. Devrait-on y voir un besoin de plateau ?

Quand j’ai commencé à faire mes premières expériences, j’étais dans l’urgence, mon envie de plateau était très forte, mais c’était un très mauvais sentiment, j’ai appris à m’apaiser. Aujourd’hui, je pense qu’il ne faut pas aller en tournage si on n’est pas certain de ce dont on veut parler, de tenir une armature très claire sur l’histoire qu’on veut filmer. Le plateau, on ressent le moment quand on est prêt, c’est une évidence, c’est une nécessité quand ça arrive. J’ai tourné deux courts et le tournage du long est imminent, mais j’ai passé les 6 dernières années à écrire. C’est tout un temps de réflexion qui est arrivé à maturation et qui m’a permis d’être plus solide. Beautiful Loser, c’est un brouillon du long. Sur une impulsion très rapide, on a fait des essais pour le long qui se sont transformés en court.

Beautiful Loser est fortement inspiré de la vie de ton comédien principal et co-auteur, François Creton [NDLR : il a remporté grâce au film le prix Adami d’interprétation masculine à Clermont]. Comment êtes-vous parvenu à conjuguer fiction et réalité ?

Inventer une histoire de toute pièce ce n’est pas tout à fait mon style. Adapter un livre, une BD, ça peut être en réflexion, mais moi je suis plutôt attaché à ce que des gens ont envie de me raconter. Il y a quelque chose de quasi-documentaire dans mon approche avec mon co-auteur où j’essaie de triturer ses sentiments, d’en tirer les traits pour transformer la réalité en fiction. Quand j’ai connu François, qui était alors mon beau-père, il était encore sous méthadone, un traitement contre les opiacés, et il m’a profondément touché. On est devenus très proches, et on a eu envie de co-écrire ce long-métrage qui a la même intrigue principale que Beautiful Loser plus d’autres sous-intrigues, comme la relation avec un père très violent en train de mourir. Pour le personnage de Michel, on s’est par exemple inspiré de la façon de parler de François à l’époque, ce verlan daté et typé 93, Montreuil, Croix de Chavaux, qui donne l’impression d’un personnage bloqué dans les années 80, touchant, mais qu’on a envie de voir grandir. Mon deuxième court-métrage Sole Mio tourné en novembre est aussi inspiré de l’histoire d’un ami à moi dont le père, chauffagiste, est devenu transgenre et demande à son fils de taire sa transition à sa mère.

Peut-on en déduire que ton approche du scénario est plutôt spontanée et informelle que vraiment écrite ?

Àl’école, on ne m’a pas vraiment appris l’écriture, qui m’a toujours paru être un artisanat fascinant mais extrêmement complexe. Je me considérais comme un très mauvais scénariste quand j’ai commencé, voire une personne incapable d’écrire une histoire. Je ne savais pas écrire un dialogue, créer une dramaturgie avec des personnages tiraillés par quelque chose de fort et qui vont rencontrer d’autres personnages qui seront parfois des obstacles parfois des partenaires. Et puis je me suis rendu compte que ça s’apprenait avec le temps, un temps considérable sur lequel il ne faut pas lésiner et que j’ai passé avec ma prod, en résidence d’écriture, à l’atelier Grand Nord au Canada. Grâce à l’aide à la réécriture, j’ai aussi pu rencontrer des conseillers à la réécriture, et tout un monde de l’écriture que j’aurais pu dénigrer alors qu’en vérité c’est le socle le plus important pour faire un film. J’ai aussi lu tous les livres de références, Story, L’Anatomie du scénario… j’ai dépouillé les scénarios de réalisateurs que j’admire comme Claude Sautet, Ken Loach, James Gray. Mais l’écriture s’apprend aussi en travaillant sur soi, sur ce qu’on a envie de dire, ce qui nous émeut, et si tu pars d’une nécessité, de quelque chose d’original, et que tu restes humain et sincère, la technique te sert à avancer. Je serais incapable d’écrire une histoire sans ça.

Es- ce que tu tu penses que cette technique est aussi importante quand tu écris avec des comédiens qui vont jouer leur propre rôle ?

C’est vrai que j’ai la grande chance d’écrire pour des gens qui ont travaillé leur rôle pendant 30 ans, qui ont l’histoire en eux. Pour eux, le vrai travail c’est d’arriver à avoir la distance nécessaire. Mais pour les autres comédiens, je me suis rendu compte qu’une immense partie de leur travail c’est de comprendre le scénario, l’histoire, les personnages, les enjeux. Quand l’acteur vit dans l’histoire, que l’histoire est ancrée en lui en amont, il extraordinaire sur le plateau. D’où mon envie d’aller vers l’actorat. Dans le peu de films que j’ai pu faire, je travaille mon rôle comme un scénariste avec un travail de fond, de recherche. Depuis longtemps, je suis très jaloux des comédiens, et je cadre aussi pour être au plus près des acteurs, ça me donne sentiment de jouer. Ce n’est pas encore totalement assumé, j’ai fait quelques courts métrages, mais ce n’est que le début. J’ai une marge de progression énorme et ça m’excite beaucoup. Pour l’instant, on me prend beaucoup pour ce que je suis dans la vie, certaines personnes qui ont trouvé intéressant de me mettre devant une caméra. Mais je n’ai pas encore les outils, la technique, et j’ai toujours des peurs et des appréhensions. Ma femme est comédienne, j’aimerais jouer avec elle, et on commence à évoquer des choses, mais est-ce que je pourrai à la fois jouer et cadrer ?

Propos recueillis par Yohan Levy

Birds in the earth de Marja Helander

Marja Helander, artiste visuelle mêle photographie et cinéma dans sa pratique. Son dernier court-métrage, présenté par Format Court lors des projections au Point Éphémère cet été, a été retenu en sélection officielle au festival de Sundance. Une sélection méritée, récompensant une ode poétique forte en symbole. Marja Helander est surtout et avant tout une artiste qui écrit une page de son histoire ainsi que celle de son peuple, l’un des derniers peuples indigènes d’Europe : les Sámi.

Eatnanvuloš lottit, titre du film en langue same s’inclut dans la droite lignée du travail photographique et cinématographique de Marja Helander, qui questionne et confronte depuis ses débuts son identité Sámi et son identité finlandaise. Une poésie persistante qui mélange et oppose urbanisme et nature, progrès et tradition. La cinéaste nous rapelle avec justesse, sans forcing ni tour de passe-passe la condition d’un peuple à travers des métaphores visuelles et abstraites qui a, pendant des siècles, vécu selon ses codes et coutumes avant de devoir lutter contre la destruction de leur patrimoine culturel et se voir convertis de force à la société finlandaise.

Dans Birds in the earth, deux jeunes danseues de ballet en tutu se meuvent dans une taïga hivernale d’abord, puis estivale ensuite. Une taïga sous la lente influence d’une musique mélancolique. La perception est belle, les danses sont limpides et le décor pourrait être théatral. La rudesse du pays, son froid et ses terres esseulées effleurent la gestuelle des deux jeunes danseuses. Nous sommes transposé(e)s à plusieurs milliers de kilomètres au nord dans un paysage que l’on nous conte inlassablement dans les bannières publicitaires fleurissant dans les abribus ou murs de métro. La Laponie, sa neige, sa beauté, ses forêts, ses lacs et ses aurores boréales. Région hautement touristique et réputée pour son inaccessibilité et sa nature empreinte de charme.

Un long travelling et c’est le rappel brutal à la réalité d’une flore perturbée par les stations essence, supermarchés et autres bâtiments reflétant nos sociétés d’aujourd’hui. D’un seul tenant, nous somme remis dans l’environnement d’aujourd’hui, un environnement urbain empétant petit à petit sur la nature. Marja Helander n’est pas là pour nous rappeler à l’Office du tourisme et si le paradoxe entre la grâce d’un ballet et le paysage de supermarché donne une sensation étrange c’est bien parce qu’ici, le questionnement se fait clair et direct. Le paradoxe existe entre l’identité d’un peuple indigène et un urbanisme nouveau. Non pas que cet urbanisme est une tare, ni que ce dernier ne serait que le fruit des Occidentaux mais ici, la question se pose. Ce long travelling au rythme lent nous le rappelle par le mouvement de caméra qui suit en son centre les deux danseuses. Les stations-service, en arrière-plan, ne font que venir et repartir, les danseuses elles, restent droites et centrales et avancent gracieusement.

S’ensuivent plusieurs plans-séquences en travelling qui se suivent dans une musique parfois douce, parfois étrange une dualité, qui parfois fait référence à un peuple, une région autant libre qu’oppressée. Une scène corrobore bien ce propos qui représente la dualité de la culture same du XXIème siècle. Les danseuses attrapent au lasso des produits éléctroménagers. Une scène qui pose la question d’un peuple qui se bat pour perdurer les traditions du Nord mais qui de force ou de gré oublie peu à peu ce à quoi leur ancêtres aspiraient. Les micro-ondes et autres produits ont remplacé les rennes et autres animaux des terres du Nord. C’est donc aussi une critique du consumérisme qui est également présente même à 500km au-delà du cercle polaire. C’est donc tout une série de symbole que Marja Helander nous présente ici, alternant malicieusement plans explicite et images implicites.

Puis, plus de 1000km plus au sud, là, sur les marches du Parlement finlandais à Helsinki, les danseuses s’exécutent encore dans ce lieu de décision qui a, par le passé, imposé l’identité finlandaise et essayé d’effacer les langues same en imposant le finnois aux jeunes enfants, un peu comme l’histoire des Amériques, mais en Europe. Entre les colonnades de l’imposant bâtiment, les danseuses s’exercent à une danse frénétique, comme un enfant sans repère, des mouvements qui, soudain, nous rappellent les danses chamaniques, rituel païen de la culture same.

La musique quelquefois traditionnelle tant présente dans ce film se fait aussi lourde par instants et sur d’autres, elle documente l’image latente du peuple sàmi qui apparait comme des flashs de notre subconscient. Le costume traditionnel Sámi, élément reconnaissable depuis des générations et élément important d’identification à cette culture se fait le vecteur d’un message universel : la nature n’appartient qu’à elle-même.

Un enchainement de lents travellings nous transmet finalement ce regard de spectateur impuissant devant une culture qui disparait. Un regard distant, comme ces très beaux travellings.

Seulement ici, la puissance symbolique et émotionnelle du film donne une prise de conscience de l’enjeu culturel d’un peuple qui se meurt, d’une vision du monde qui disparait et même si depuis quelques décennies, la politique finlandaise se veut plus clémente, Birds in the earth est désormais un très bel exemple de ce que l’Art peut apporter à une société qui a parfois oublié ce qu’elle a infligées aux minorités d’un territoire. Une poésie, une critique et une prise de conscience nationale et internationale, on l’espère.

Clément Beraud

Festival Format Court, affichez votre soutien !

Vous l’avez peut-être vu sur Vimeo, Facebook, Twitter ou Instagram : depuis quelques jours, nous diffusons des petites capsules vidéos de soutien à notre festival (3-7 avril 2019, Studio des Ursulines, Paris, 5ème) et à notre campagne Ulule en cours. Chaque jour, nous vous en proposons une nouvelle sur les réseaux sociaux.

Nous vous donnons également rendez-vous sur le site de Format Court pour découvrir les capsules des différents visages du court-métrage qui nous accompagnent dans cette nouvelle aventure : réalisateurs, producteurs, comédiens, programmateurs, … Vous souhaitez également nous envoyer votre contribution ? Envoyez-nous votre vidéo à info@formatcourt.com. Nous ne manquerons pas de diffuser vos contenus !

 

Clermont-Ferrand 2019, le 41ème palmarès !

L’édition 2019 du festival international du court métrage de Clermont-Ferrand  s’est achevée ce samedi 9 février, dans le courant de la soirée.  Découvrez l’ensemble du palmarès de cette 41e édition.

Bonne info : le dimanche 17 février, aura lieu une reprise du palmarès des trois compétitions du festival à travers 3 séances organisées au Forum des images (Forum des Halles, 2 rue du cinéma, 75001 Paris).

Grand Prix : Ce Magnifique Gâteau ! de Marc James Roels, Emma De Swaef/ Belgique (France, Pays Bas)

Prix Spécial du Jury : Jupiter ! de Carlos Abascal Peiró (France)

Prix de la meilleure musique originale (SACEM) : La Chanson de Tiphaine Raffier (France)

Prix Égalité et Diversité : Braquer Poitiers de Claude Schmitz (France)

Mentions spéciales du jury : Souvenir inoubliable d’un ami de Wissam Charaf (France, Liban), Pauline Asservie de Charline Bourgeois-Tacquet (France), Mort aux codes de Léopold Legrand (France), Côté Cœur de Héloïse Pelloquet (France), La Chanson de Tiphaine Raffier (France)

Prix Étudiant : Las Cruces de Nicolas Boone (France)

Prix du Public : Nefta Football Club de Yves Piat (France)

Prix de la meilleure première œuvre de fiction (SACD) : Beautiful Loser de Maxime Roy (France)

Mention : La Traction des pôles de Marine Levéel (France)

Prix ADAMI d’interprétation Meilleure comédienne : Imane Laurence dans Côté Cœur de Héloïse Pelloquet (France)

Prix ADAMI d’interprétation Meilleur comédien : François Créton dans Beautiful Loser de Maxime Roy (France)

Prix du Rire « Fernand Raynaud » : Pile poil de Lauriane Escaffre, Yvonnick Muller (France)

Prix CANAL+ : Tigre de Delphine Deloget (France)

Prix du meilleur film d’animation francophone (S.A.C.D.) : Cadavre exquis de Stéphanie Lansaque, François Leroy (France)

Mention : Raymonde ou l’évasion verticale de Sarah Van den Boom (France)

Prix de la Presse Télérama : Pauline Asservie de Charline Bourgeois-Tacquet (France)

Prix Orange – Brèves Digitales : Ceva (quelque chose) de Paul Muresan Roumanie, Rép. Tchèque

Prix Procirep du producteur de court métrage : Insolence Production – Diversion et Le Mal Bleu

Palmarès international

Grand Prix : Cadoul de Craciun (Cadeau de Noël) de Bodgan Muresanu (Roumanie)

Prix Spécial du Jury : Leoforos Patision (Avenue Patission) de Thanasis Neofotistos (Grèce)

Mention Spéciale du Jury : Desecho (Déchets) de Julio Ramos (Pérou, Etats Unis), Brotherhood (Fraternité) de Meryam Joobeur (Canada, Tunisie, Qatar)

Prix du Public : Skin de Guy Nattiv (États-Unis)

Prix du meilleur film d’animation : Tracing Addai (A la recherche d’Addai) de Esther Niemeier (Allemagne)

Prix Étudiant : Binnu ka Sapna (Binnu : sa vie, son histoire) de Kanu Behl (Inde)

Prix CANAL+ : Leoforos Patision (Avenue Patission) de Thanasis Neofotistos (Grèce)

Nomination EFA : Leoforos Patision (Avenue Patission) de Thanasis Neofotistos (Grèce)

Prix Allegorithmic des effets visuels : Twenty One Points de Pete Circuitt (Nouvelle Zélande)

Palmarès Labo

Grand Prix : Last Year When the Train Passed by de Pang-Chuang Huang (France)

Prix Spécial du Jury : Swatted de Ismaël Joffroy Chantoudis (France)

Mentions spéciales du jury : Fest (Teuf) de Nikita Diakur (Allemagne), María de los Esteros (Maria de la mangrove) de Eugenio Gomez Borrero (Colombie)

Prix du Public : The Passage (La Traversée) de Kitao Sakurai / Etats-Unis

Prix CANAL+ : The Passage (La Traversée) de Kitao Sakurai / Etats-Unis

Prix Festivals Connexion – Auvergne-Rhône-Alpes : The Sound of Falling (Le bruit de la chute) de Chien Yu Lin (Royaume-Uni, Angleterre, Colombie, Taïwan)

Prix du meilleur film documentaire (Documentaire sur grand écran) : Last Year When the Train Passed by de Pang-Chuang Huang (France)

Clermont-Ferrand, les premières reconnaissances

Le 41ème Festival de Clermont-Ferrand se termine demain soir. Dans les jours à venir, nous publierons différents sujets liés au festival. Nous en profitons pour vous faire connaître les premières récompenses décernées ces derniers jours.

23ème Prix Prociprep du Producteur de Court Métrage : Insolence Productions

23 sociétés de production étaient initialement en lice pour le Prix 2019 du Producteur de Court Métrage. À l’issue du premier tour de vote, les 3 sociétés finalistes pour le Prix 2019 étaient :

– Ikki Films – Edwina Liard et Nidia Santiago
– Insolence Productions – Anaïs Bertand, Pascaline Saillant et Vincent Antonini
– Yukunkun Productions – Nelson Ghrenassia

Insolence Productions, représenté par Anaïs Bertand, a été élue 23ème Prix Prociprep du Producteur de Court Métrage. La société lauréate reçoit une dotation de 6.000 € de la Procirep sur une prochaine production de court métrage, et bénéficiera d’une carte blanche lors de la prochaine édition du Festival International du Film Court de Clermont-Ferrand, à l’instar de celle décernée l’an passé à Caïmans Productions (Jérôme Barthelmy et Daniel Sauvage), lauréat 2018 de ce Prix, dont la carte blanche a été montrée lors de cette édition (nous y reviendrons).

Le Prix France Télévisions du court métrage : Raymonde ou l’évasion verticale de Sarah Van Den Boom (Papy3D Productions, JPL Films)

Le Jury du 10e Prix France Télévisions du court métrage, présidé cette année par Clémence Poésy, a récompensé Raymonde ou l’évasion verticale, le nouveau film de Sarah Van Den Boom (après Dans les eaux profondes), par ailleurs nommé au César du Meilleur Court Métrage d’Animation 2019.

À l’occasion de cette 10e édition, deux autres mentions ont été décernées :

– La mention d’interprétation féminine du jury à Lyna Khoudri, pour le rôle de Fatiya dans le film Fatiya, de Marion Desseigne-Ravel

– La mention d’interprétation masculine du jury à Thomas Blanchard, pour le rôle de Vincent dans le film Air comprimé, d’Antoine Giorgini.

#Clermont-Ferrand 2019, 2 films du Labo à voir en ligne !

Après vous avoir avoir proposé une sélection de 5 films en ligne issus du programme d’ouverture du Festival de Clermont-Ferrand, en voici deux nouveaux retenus en compétition Labo, le point de vue expérimental du festival, à découvrir sur le web/en salle.

« Marfa »

Nikita Diakur est un animateur allemand très prolifique dont nous avions déjà repéré le film précédent Ugly (regardez sa page Vimeo). Quant aux frères anglais Myles et Greg McLeod, ils ne sont pas en reste. Leurs géniaux Codswallop et 365 nous avaient épatés précédemment. Voici leur dernière création commune : Marfa.

Fest de Nikita Diakur, Allemagne / 2018 / Animation/expérimental / 02’55 / Compétition L1

Marfa de Myles McLeod, Greg McLeod, Royaume-Uni, Angleterre / 2018 / Animation/documentaire / 08’22 / Compétition L3

#Clermont 2019, 5 films issus du programme d’ouverture, à voir en ligne

Ça y est : nous ouvrons notre dossier annuel consacré à Clermont-Ferrand. En guise de première actu, nous vous proposons de découvrir pas moins de 5 courts-métrages projetés ce vendredi 1er février 2019 au festival. Une façon de suivre Clermont sur place ou chez soi, bien emmitouflé dans ses couvertures.

Berlin Troika de Andrej Gontcharov /Allemagne / 2013 / Fiction / 11′

Mobilize de Caroline Monnet, Canada / 2015 / Film musical / 4’

Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine de Céline Devaux / France / 2012 / Fiction animée / 10’

L’accordeur de Olivier Treiner / France / 2010 / Fiction / 13’

Rebirth Is Necessary (Réincarnation) de Jenn Nkiru / Royaume-Uni / 2017 / Documentaire expérimental / 11

#Clermont-Ferrand 2019

Le nouveau Festival de Clermont-Ferrand vient de démarrer. Du 1er au 9 février, nous vous proposerons comme chaque année d’en savoir un peu plus sur le court et le festival. Retrouvez nos articles dans les prochains jours, agrémentés de films en ligne.

Nos sujets :

La critique de Yousef de Mohamed Hossameldin (Italie, compétition internationale)

L’interview de Maxime Roy, réalisateur de Beautiful Loser (France, compétition nationale)

Clermont-Ferrand 2019, le 41ème palmarès !

Clermont-Ferrand, les premières reconnaissances

– 2 films du Labo à voir en ligne

5 films issus du programme d’ouverture, à voir en ligne

Films déjà chroniqués :

Biciklisti de Veljko Popović (Croatie, France), sélection internationale
III de Marta Pajek (Pologne), sélection internationale
La Chanson de Tiphaine Raffier (France), sélection nationale
Las Cruces de Nicolas Boone (France), sélection nationale
La Nuit des sacs plastiques de Gabriel Harel (France), sélection nationale
La Chute de Boris Labbé (France), sélection nationale
Love He Said d’Inès Sedan (France), sélection Labo

Festival Format Court, lancement de notre campagne Ulule !

Vous avez peut-être vu passer l’info : à l’occasion de son 10ème anniversaire, Format Court lance son propre festival. Celui-ci aura lieu du mercredi 3 au dimanche 7 avril 2019 au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) et est dédié à Agathe Demanneville, rédactrice de Format Court et grande amoureuse du cinéma, disparue en 2017.

Depuis 2009, notre revue assure bénévolement la promotion de la forme courte et des professionnels sur la toile à travers plus de 4.000 articles (actualités, critiques, interviews, reportages, dossiers, films en ligne), mais aussi près de 150 événements (Prix & soirées Format Court, After Short, Rencontres professionnelles, cartes blanches, …).

Durant cette décennie, nous avons identifié et valorisé bon nombre de films, d’auteurs, de producteurs, de techniciens, de sélectionneurs de festivals, …. Aujourd’hui, nous souhaitons franchir une nouvelle étape avec ce tout nouveau projet : un festival de courts-métrages qui nous ressemble, qui met la liberté et la diversité du court à l’honneur, qui fait du lien, qui bénéficie de l’expertise de 10 ans de soutien au court, et qui est organisé par une super équipe !

Pour cette première édition, nous venons de lancer une campagne de financement participatif, active du 31 janvier au 15 mars 2019. L’objectif est de récolter 5.000 €. Si nous dépassons ce montant, nous pourrons être encore plus confiants dans cette première édition dont nous vous invitons à découvrir les temps forts sur Ulule. Nous y reviendrons prochainement sur notre site.

Ce nouveau projet s’adresse à tous, ami(e)s, fans de courts métrages, mécènes d’un jour ou gentils anonymes. Pour chaque montant (à partir de 5 €), nous avons imaginé de très nombreuses et chouettes contreparties que nous vous invitons à découvrir directement en ligne.

Si vous souhaitez nous soutenir et faire partie de l’aventure, connectez-vous à la page Ulule consacrée à notre projet et cliquez sur le don de votre choix. N’hésitez pas également à nous envoyer votre petite vidéo de soutien à Format Court et à son festival, à l’image de Alice Vial, César du Meilleur court métrage de fiction pour Les Bigorneaux (produit par Les Films du Cygne), visible ci-dessus. Nous relayerons avec plaisir les éléments reçus sur nos réseaux !

Merci d’avance.

L’équipe de Format Court

Le film de la semaine : Skip Day de Ivete Lucas et Patrick Bresnan

Après The Send-off et The Rabbit Hunt, Skip Day est un épisode de plus dans le travail documentaire des cinéastes Ivete Lucas et Patrick Bresnan sur leur terre de prédilection : la Floride rurale.

Le temps d’une journée, le film suit l’escapade buissonnière d’une bande de jeunes filles et de jeunes garçons, à un moment charnière de leur vie, s’engager vers la majorité avec insouciance. Avec sa réalisation sobre et son économie de dialogues, Skip Day est une nouvelle réflexion sur le passage à l’âge adulte.

Le film qui a reçu le prix Illy du court-métrage à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2018 est depuis peu en ligne. Nous en avions parlé à l’époque de sa sélection cannoise, retrouvez notre critique intégrale en ligne, agrémentée de The Rabbit Hunt visible dans son entièreté.

Emilie Sok

Et les nommés sont…

La conférence de presse des César a eu lieu ce mercredi 23 janvier 2019, en matinée. Côté courts, 9 titres ont été retenus par les votants de l’Académie. Les voici, pour certains accompagnés de leurs films en entier, comme nous vous l’avons proposé ces derniers jours sur notre site et les réseaux divers.

Sont nommés pour le César du Meilleur Film de Court Métrage

Braguino de Clément Cogitore

Les Indes galantes de Clément Cogitore

Kapitalistis de Pablo Muñoz Gomez

Laissez-moi danser de Valérie Leroy

Les petites mains de Rémi Allier

Sont nommés pour le César du Meilleur Film d’Animation

Au cœur des ombres d’Alice Eça Guimarães et Mónica Santos

La Mort, père & fils de Denis Walgenwtiz et Winshluss

Raymonde ou l’évasion verticale de Sarah Van Den Boom

Vilaine fille d’Ayce Kartal

 

Sunday Shorts #3, projection de 3 films en prévision de notre festival !

Notre 3ème soirée Sunday Shorts aura lieu le dimanche 27 janvier prochain à 19h30 au bar Le Central Park (Paris, 1er) et sera consacrée à notre tout premier festival Format Court créé à l’occasion du 10ème anniversaire de notre site. Pour info/rappel, notre festival aura lieu du mercredi 3 au dimanche 7 avril 2019, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème).

Le 27 janvier, nous vous annoncerons les grandes lignes et les événements prévus durant ce tout nouveau festival mis en place à Paris. Trois films, en lien avec notre programmation, seront projetés pour l’occasion, tous représentés par leurs équipes.

Programmation

« Les vies de Lenny Wilson » de Aurélien Vernhes-Lermusiaux. Fiction, 26′, 2017, France, Noodles Production, Le Studio Orlando. Présélectionné aux César du Meilleur Court Métrage 2019. En présence de l’équipe

Synopsis : En sortant d’un casting, Boris rencontre Julia, qu’il n’avait pas vue depuis plusieurs années. Troublés de se revoir, tous deux vont devoir faire face au passé qu’ils avaient fui.

« Sexe faible » de Nicolas Jacquet. Animation, 14′, 2017, France, Joseph Productions. Présélectionné pour le prix Emile-Reynaud. En présence du réalisateur

Synopsis : Particulier loue femme mûre, quarante-sept ans, blonde, un mètre soixante-cinq, cinquante kilos, facile à vivre, ouverte, calme, attachante, courageuse, attentionnée, loyale, pour des moments chaleureux et conviviaux. Ref MCO586.

« Icare » de Nicolas Boucart. Fiction, 27′, 2017, France, Belgique, Offshore, Hélicotronc. En lice pour les Oscars 2019. En présence de Fabrice Préel-Cléach et Rafael Andrea Soatto (Offshore)

Synopsis :  Sur une minuscule île couronnée de falaises abruptes, se dresse face à la mer une seule et unique maison. Obsédé par le rêve que l’homme puisse un jour voler à l’image de l’oiseau, un inventeur expérimente ses machines sur ce morceau de terre abandonné. Pour cet homme, seule une âme pure, légère, naïve est capable d’un tel exploit. Recruté du continent, Joseph, onze ans, semble être le parfait candidat.

En pratique

Sunday Shorts #3, spécial Festival Format Court !

Dimanche 27 janvier 2019, 19h30 : entrée libre

Central Park Paris : 5 Rue du Jour, 75001 Paris (métro : Châtelet – Les Halles)

Réservations vivement souhaitées : festivalformatcourt@gmail.com

Event Facebook : https://www.facebook.com/events/326654014601355/

(Fool Time) JOB de Gilles Cuvelier, en ligne !

Les votes du premier tour des César se clôturent ce 22 janvier 2019 à minuit. Nous vous avons déjà proposé de voir en ligne deux courts : Les Indes galantes de Clément Cogitore et Féroce d’Izù Troin (visibles ici).

Dernièrement, plusieurs producteurs présélectionnés ont également joué le jeu de la visibilité géniale procurée par le Net. C’est le cas notamment de Papy 3D Productions qui vient de mettre en ligne (Fool Time) JOB de Gilles Cuvelier, un film concourant pour le prix de l’animation.

Quinze jours avec Agnès Varda, jusqu’au 28.1 à la Cinémathèque

Du 16 au 28 janvier, Agnès Varda est l’invitée de la Cinémathèque Française. Bon nombre de ses courts seront projetés en même temps que ses longs. 7 séances avec un ou plusieurs courts sont au programme, jetez-y un oeil sur le site dédié : http://www.cinematheque.fr/cycle/quinze-jours-avec-agnes-varda-491.html

Pour l’occasion, on vous invite à aller voir les courts (et les longs) de Dame Varda et de lire ou relire l’article que nous avions consacré au DVD de ses courts-métrages« Varda, tous courts », produit par Ciné Tamaris, co-édité en 2007 avec le Scérén-CNDP.

Format Court, 10 ans : appel à contributions

Le mercredi 9 janvier 2019, Format Court a fêté ses 10 ans d’existence. Le dimanche 27 janvier, nous vous invitons à nous rejoindre dès 19h30 au bar Le Central Park Paris (5 rue du Jour, 75001 Paris) pour trinquer avec nous pour le 10ème anniversaire du site, assister à une projection de courts-métrages (en présence de leurs équipes) et participer au lancement officiel du premier Festival Format Court qui se tiendra du 3 au 7 avril 2019 au Studio des Ursulines (Paris, 5ème).

Format Court étant un projet collectif, nous vous invitons à afficher votre soutien au site en nous envoyant avant le vendredi 1er février une vidéo/un dessin/une photo sympa vous présentant, évoquant votre intérêt pour le court, l’anniversaire de Format Court, notre festival et la campagne de financement participatif prévue dès fin janvier pour mener à bien ce tout nouveau projet. Nous ne manquerons pas de publier les éléments reçus sur nos réseaux divers !

Merci d’avance !

Sunday Shorts #3, 27.1, spécial Festival Format Court !

L’équipe de Format Court vous souhaite une excellente année 2019 ! Pour bien démarrer le mois, nous vous donnons rendez-vous le dimanche 27 janvier à 19h30 au bar Le Central Park Paris, 5 rue du Jour (75001 Paris) pour un nouveau Sunday Shorts.

Après deux projections de courts en octobre et décembre, nous vous invitons à nous rejoindre pour trinquer à la nouvelle année, fêter les 10 ans de Format Court mis en ligne le 9 janvier 2009 (super bouchon!) mais aussi découvrir notre tout nouveau projet, à savoir notre tout premier festival, accompagnant le 10ème anniversaire du site.

Retenez bien ces dates : le Festival Format Court aura lieu du mercredi 3 au dimanche 7 avril 2019, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), qui a accueilli pendant plus de 5 ans, de 2012 à 2017, nos projections mensuelles de courts-métrages.

Le 27 janvier, nous vous annoncerons les grandes lignes du festival, et les événements prévus durant ces 5 jours de programmation.  Pour participer à cette soirée (en libre accès), veuillez nous envoyer un mail à festivalformatcourt@gmail.com. Pour info, dès le  lundi 28 janvier, une campagne de crowdfunding sera lancée sur la Toile pour nous aider à mener à bien ce tout nouveau projet monté en un temps record !

En pratique

Sunday Shorts #3, spécial Festival Format Court !

Dimanche 27 janvier 2019, 19h30 : entrée libre

Central Park Paris : 5 Rue du Jour, 75001 Paris (métro : Châtelet – Les Halles)

Réservations vivement souhaitées : festivalformatcourt@gmail.com

Event Facebook : https://www.facebook.com/events/326654014601355/

Vos films préférés en 2018 !

Après avoir publié hier notre propre Top 5 des meilleurs courts métrages de l’année, voici les résultats de votre propre Top, suite à  notre appel lancé il y a 10 jours sur notre site internet.

Les petites mains de Rémi Allier (France)

Ondes noires de Ismaël Joffrey Chandoutis (France)

May Day de Olivier Magis et Fedrik de Beul (Belgique)

Pépé le Morse de Lucrèce Andreae (France)

Article associé : la critique du film

Fauve de Jérémy Comte, Canada

Le Top 5 de l’équipe de Format Court !

Depuis 9 ans déjà, les membres de Format Court se prêtent à l’exercice du Top 5 des meilleurs courts-métrages de l’année. Rituel oblige, voici les films qui ont marqué notre équipe en 2018 ! Dès demain, découvrez les courts-métrages qui vous ont le plus intéressés cette année…

Fanny Barrot

1. Bonobo de Zoel Aeschbacher, Suisse
2. Min Börda de Niki Lindroth von Bahr, Suède
3. Roujoula de Ilias El Faris, Maroc, France
4. Acide de Just Philippot, France
5. Un peu après minuit de Jean-Raymond Garcia, Anne-Marie Puga, France

Katia Bayer

1. J’mange froid de Romain Laguna, France
2. J’attends Jupiter d’Agathe Riedinger, France
3. Les Indes Galantes de Clément Cogitore, France
4. Vihta de François Berry, France, Belgique
5. III de Marta Pajek, Pologne

Julien Beaunay

1. Mr. Deer de Mojtaba Mousavi, Iran
2. Re-vue de Dirk de Bruyn, Australie
3. Ape Sodom de Maxwell McCabe-Lokos, Canada
4. Falling de Ewen Wright, Etats-Unis
5. Telefonul de Anca Damian, Roumanie

Clément Beraud

1. Eatnanvuloš Lottit (birds in the earth) de Marja Helander, Finlande
2. La Chute de Boris Labbé, France
3. Las Cruces de Nicolas Boone, France
4. Le Tigre de Tasmanie de Vergine Keaton
5. Braguino de Clément Cogitore, France

Adi Chesson

1. La Mazda jaune et sa sainteté de Sandra Heremans, Belgique, Rwanda
2. KA de Claudio Capant, Belgique
3. Turkkiosken de Bahar Pars, Suède
4. KL de William Henne, Yann Bonnin, Belgique
5. One-up de Eimi Imanishi & Julia Thompson, Etats-Unis

Pierre Le Gall

1. The Final day of Rudolf Nietsche de Blaz Kutin, Slovénie
2. Ultra Pulpe de Bertrand Mandico, France
3. La Chanson de Tiphaine Raffier, France
4. Fauve de Jérémy Comte, Canada
5. Ce magnifique gâteau ! de Emma de Swaef et Marc James Roels, Belgique, France

Juliette Lytovchenko

1. Les Indes Galantes de Clément Cogitore, France
2. Clapotis de Mor Israeli, France
3. Vibrato de Sebastien Laudenbach, France
4. Biciklisti de Veljko Popović, Croatie, France
5. Les Bigorneaux de Alice Vial, France

Julien Savès

1. Hurlevent de Fréderic Doazan, France
2. Fauve de Jérémy Comte, Canada
3. Bavure de Donato Sansone, France
4. La Mort, père et fils de Denis Walgenwitz et Winshluss, France
5. Reruns de Rosto, Pays-Bas, France, Belgique

Le film de la semaine : Port Nasty de Rob Zywietz

Repéré à Clermont-Ferrand et à Angers, programmé par Format Court au festival Séquence Court Métrage, Port Nasty, réalisé par Rob Zywietz alors étudiant à la National Film and Television School (NFTS), nous avait enchantés à l’époque de sa diffusion (2015). Depuis un mois, le film est en ligne sur la Toile.

Doté d’une bande-son bien foutue et d’un trio de couleurs assumé (bleu, blanc, noir), le film parle d’intégration, de solidarité, de mise à mort, de fonds marins, d’hommes sans femmes et de chasse à la baleine.

Port Nasty ? Un film d’école, un film d’atmosphère beau, fort, sombre, clair, un film dans lequel le ciel se fond avec la mer, la solitude rejoint le collectif, la simplicité apparente du graphisme émerge dans l’étendue des plans. Ici et là, des mains, un visage, des silhouettes, un œil ou encore une queue de cétacé se détachent, se découpent, dans la nuit noire, en apparence calme, en réalité menacée par les hommes et leur environnement naturel.

Katia Bayer