Je suis une ville endormie de Sébastien Betbeder

Je suis une ville endormie de Sébastien Betbeder

« Je suis une ville endormie » deviendra bientôt « Les nuits avec Théodore » dans une version agrémentée de 7 minutes supplémentaires qui sortira au cinéma le 22 mars prochain. Présenté pour la première et unique fois à Clermont-Ferrand dans sa version courte (59 minutes tout de même), le film de Sébastien Betbeder – à mi-chemin entre le conte et le documentaire – est un essai passionnant et libre. L’histoire d’un homme, Théodore, qui tombe amoureux d’une femme, Anna, et d’un parc, les Buttes Chaumont.

Nicolas Jacquet : « À l’inverse de l’animation classique qui joue sur les contours et sur les formes, je cherche l’animation à l’intérieur du sujet animé. Je veux qu’on sente un poids, qu’il y ait une existence palpable, un défaut »

Nicolas Jacquet : « À l’inverse de l’animation classique qui joue sur les contours et sur les formes, je cherche l’animation à l’intérieur du sujet animé. Je veux qu’on sente un poids, qu’il y ait une existence palpable, un défaut »

Film d’anticipation d’une noirceur troublante sur les difficultés de la survie en temps de crise, le film « Peau de Chien » était ces derniers jours en compétition dans le programme national du 35ème Festival de Clermont-Ferrand. L’auteur, Nicolas Jacquet, nous parle de son travail, un cinéma d’animation en photos découpées.

Mediation (Ausgleich) de Matthias Zuder

Mediation (Ausgleich) de Matthias Zuder

Mario et Clemens pourraient être deux amants. « Mediation » (Ausgleich) de l’Allemand Matthias Zuder, présenté à Clermont-Ferrand ces jours-ci, commence dans le métro et s’y termine dans des circonstances assez troubles. Au début du film, Mario prend l’escalator pour prendre le métro. Il se sait suivi par Clemens quelques mètres plus loin. Et si Mario a la mâchoire contractée, rien dans son comportement n’exprime une colère, une peur ou une envie de se soustraire à la filature que lui impose Clemens.

Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine de Céline Devaux

Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine de Céline Devaux

Tout le monde a déjà entendu parler de ce bon vieux Raspoutine, conseiller du Tsar de Russie que l’on qualifia bien souvent de sorcier. Mais connaissez-vous réellement son histoire ? C’est en tout cas celle-là que souhaite nous conter le narrateur de « Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine », film de fin d’études de Céline Devaux, récompensé du Prix du Meilleur Film d’Animation francophone (S.A.C.D.) au dernier Festival de Clermont-Ferrand et présenté ces jours-ci au Festival Anima à Bruxelles.

Solitudes de Liova Jedlicki

Solitudes de Liova Jedlicki

D’un côté, il y a lui, un immigré roumain vivant à Paris, marié avec une française et travaillant comme traducteur pour les services de police. De l’autre côté, il y a elle, une jeune prostituée roumaine qui vient d’être victime d’un viol collectif. Elle ne parle pas français et elle a par conséquent besoin de lui pour faire le lien avec l’administration au fil des différentes procédures; mais il a également besoin d’elle puisqu’elle lui permet d’avoir du travail. Les deux individus sont amenés à passer la nuit ensemble; une nuit qui se résume à un enfer.

De Calcutta à Clermont-Ferrand : le nouveau cinéma bengali

De Calcutta à Clermont-Ferrand : le nouveau cinéma bengali

Depuis 1995, la Satyajit Ray Film and Television Institute (SRFTI) de Calcutta œuvre à former une nouvelle génération de cinéastes indiens. En marge du cinéma commercial devenu synonyme d’industrie, de production et de consommation de masse, leurs films livrent un portrait plus réaliste de l’Inde, mettant en avant ses diversités, ses identités plurielles et complexes. Dans le cadre de sa rétrospective Inde cette année, le festival de Clermont-Ferrand a consacré une séance à cette école de cinéma fort renommée avec cinq films peu connus, plus captivants les uns que les autres.

La Jetée de Chris Marker

La Jetée de Chris Marker

Modestement qualifié de photo-roman par son auteur, « La Jetée » est une œuvre unique, profonde et mystérieuse qui a marqué les esprits et inspiré plusieurs générations de réalisateurs. Projeté en ouverture du 35e Festival de Clermont-Ferrand plus de 50 ans après sa réalisation, ce film continue toujours autant de fasciner le public et la critique au point de prêter son nom au bâtiment qui abrite l’association « Sauve qui peut le court métrage ». Cet hommage rendu par le Festival de Clermont-Ferrand rappelle l’importance donnée au patrimoine cinématographique et par la même occasion à la mémoire du Cinéma.

Rodri de Franco Lolli

Rodri de Franco Lolli

Avec « Rodri », Franco Lolli renoue des liens avec son film de fin d’études de la fémis, « Como todo el mundo » : même équipe de tournage, même regard sociologique porté sur la société colombienne, même recours aux comédiens non professionnels. Le premier film avait déjà bien circulé en festival (à Clermont-Ferrand, entre autres, où il avait remporté le Grand Prix en 2008). « Rodri » lui emboîte le pas (Quinzaine des Réalisateurs, Festival Côté Court de Pantin, Premiers Plans d’Angers et maintenant, Clermont-Ferrand).

Prochaine soirée Format Court, jeudi 14 février, à 20h30 !

Prochaine soirée Format Court, jeudi 14 février, à 20h30 !

À l’occasion de la Saint-Valentin (mais pas seulement), Format Court vous invite à une nouvelle soirée de courts-métrages éclectiques et singuliers au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Au programme : un classique de Leo Mac Carey mettant en scène l’irrésistible Charley Chase, une animation tissée par Spike Jonze et Simon Cahn, un premier film très pictural et onirique, une exploration juvénile des sensations et des sentiments et une joute animalière décalée. À l’image des précédentes soirées Format Court, cette séance sera suivie d’une rencontre avec les équipes de films présentes.

Les Lézards de Vincent Mariette

Les Lézards de Vincent Mariette

Les lézards, animaux à sang froid, ont un corps dont la température varie en fonction de celle de leur environnement. Ne pouvant maitriser leur température interne, ces derniers se mettent souvent au soleil pour se réchauffer. En plaçant ses acteurs dans un hammam, Vincent Mariette réinvente en quelque sorte d’un même geste, le vivarium et le film animalier. Benoit Forgeard et Vincent Macaigne incarnent ces deux reptiles en chasse dans un film proche du buddy movie qui laisse une grande place au talent de dialoguiste de son auteur, déjà repéré dans ses deux courts précédents.

Myriam Boyer :  » J’ai passé ma vie de comédienne à ne jamais lâcher. Quand vous regardez ma carrière, il n’y a que des personnages bien ancrés dans la vie »

Myriam Boyer :  » J’ai passé ma vie de comédienne à ne jamais lâcher. Quand vous regardez ma carrière, il n’y a que des personnages bien ancrés dans la vie »

Elle joue actuellement la chanteuse Fréhel, dans la pièce « Riviera », au Théâtre du Petit Montparnasse. Que ce soit au théâtre, au cinéma ou à la télévision, Myriam Boyer, mère de Clovis Cornillac et d’Arny Berry, a cumulé les rôles de personnages singuliers, alors qu’elle n’était pas franchement prédestinée aux planches et aux plateaux. Dans « Le Monde à l’envers » de Sylvain Desclous, récompensé du Prix Format Court, du Prix d’interprétation et du Prix du Jury étudiant, elle nous a charmés et émus. Films de copains, expériences en courts, sous-texte, … : Myriam Boyer (se) raconte avec franc-parler et dérision.

GENERATOR 2013. Fundacja Ad Arte : expérimenter et multiplier les formes de diffusion en Pologne et en Europe. Entretiens avec Weronika Drzewińska et Marcin Łuczaj

GENERATOR 2013. Fundacja Ad Arte : expérimenter et multiplier les formes de diffusion en Pologne et en Europe.  Entretiens avec Weronika Drzewińska et Marcin Łuczaj

Réunies à Strasbourg dans le cadre de GENERATOR 2013, de nombreuses associations dédiées à la création et la diffusion du court-métrage, venues des quatre coins de l’Europe, ont mis en avant différentes manières d’aborder la distribution. Particulièrement originale et active en Pologne et en Europe, la Fondacja Ad Arte (basée à Poznań depuis sa création en 2003) se caractérise par la mise en place de multiples formes de diffusion, en reliant notamment le cinéma à la performance et à la musique.

Vincent Dietschy, Milo McMullen, Estéban : « La liberté est venue du fait qu’on était tous là pour la même raison : on avait envie de partager un moment ensemble et de faire ce film »

Vincent Dietschy, Milo McMullen, Estéban : « La liberté est venue du fait qu’on était tous là pour la même raison : on avait envie de partager un moment ensemble et de faire ce film »

Cela fait presque un mois que l’interview de Vincent Dietschy, Milo McMullen et Estéban, respectivement réalisateur, comédienne et comédien du film « La Vie parisienne », lauréat du Prix Jean Vigo, nominé aux Lutins et aux César 2013, dort d’un sommeil profond dans l’ordinateur de Format Court. Après avoir récupéré d’un souci d’enregistrement, des fêtes de fin d’année et de l’anniversaire du site, la voici enfin en ligne.

Bruz. Courts d’écoles

Bruz. Courts d’écoles

La compétition de films de fin d’études du Festival National du Film d’Animation de Bruz a été l’occasion pour nous de découvrir les talents de demain. Cette compétition a révélé la diversité des médiums et des sensibilités parmi la jeune génération de réalisateurs de films d’animation, avec de l’animation 3D, du dessin et de la peinture animés, ou encore des marionnettes, des figurines et d’autres volumes animés.

Format Court à la recherche de petites mains et de grandes idées

Format Court à la recherche de petites mains et de grandes idées

Depuis déjà quatre ans (eh oui), Format Court fonctionne selon un modèle bénévole. Aujourd’hui, nous faisons appel à vous. Que vous soyez bénévole, stagiaire ou volontaire, si vous avez une bonne connaissance du court métrage, un peu de temps, des qualités humaines (curiosité, ouverture, …) et professionnelles à consacrer à notre projet, nous vous proposons de nous rejoindre et de participer au développement de Format Court. N’attendez plus, faites-vous remarquer !

Joyeux Anniversaire, le site !

Joyeux Anniversaire, le site !

Et voilà, Format Court a quatre ans (= noces de cire) depuis le 9 janvier 2013. Chaque année, à cette période, au moment de rédiger l’édito, j’ai pour habitude de revenir en arrière et de relire le tout premier article du genre, celui qui a officialisé les débuts du site. Le 9 janvier 2009, l’édito s’appelait « édito » (un titre comme un autre !) et ne se concevait pas comme un site exhaustif sur le court ni comme un annuaire ou un portail d’actualité, mais comme un regard critique et personnel sur le cinéma bref.

Rencontres Henri Langlois, il était une fois une sole et un puma

Rencontres Henri Langlois, il était une fois une sole et un puma

Cette année, les Rencontres Henri Langlois de Poitiers ont innové en proposant aux spectateurs d’assister aux délibérations du Jury du Syndicat Français de la Critique. Entre argumentaire cinématographique acerbe et échange de points de vue personnels, les trois jurés, Marie-Pauline Mollaret, Francis Gavelle et Bernard Payen, ont su captiver pendant plus d’une heure les courageux festivaliers qui s’étaient levés tôt un samedi matin. Retour sur ce moment critique.

Format Court vous souhaite à tous et à toutes une belle et heureuse année 2013 et vous invite à fêter son quatrième anniversaire le jeudi 10 janvier au Studio des Ursulines !

Format Court vous souhaite à tous et à toutes une belle et heureuse année 2013 et vous invite à fêter son quatrième anniversaire le jeudi 10 janvier au Studio des Ursulines !

Pour bien commencer l’année, Format Court vous donne rendez-vous le jeudi 10 janvier 2013, à 20h30, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), pour une séance anniversaire. Ce soir-là, nous fêterons les 4 ans de Format Court, en vous invitant à découvrir une exposition de dessins des animateurs rencontrés tout au long de notre petite histoire et en vous proposant, comme chaque mois, plusieurs coups de coeur, dont pas moins de trois films d’écoles (« Abigail », « Der Wechselbalg » et « La Queue de la souris »), un classique belge & surréaliste (« Mompelaar ») et notre tout dernier Prix Format Court, « Le Monde à l’envers » de Sylvain Desclous.