Archives par mot-clé : Festival Anima

Bruno Collet : « Ca me fascine de créer des personnages qui n’existent pas »

Bruno Collet : « Ca me fascine de créer des personnages qui n’existent pas »

Au Festival Anima (Belgique), nous avons rencontré Bruno Collet, sculpteur de métier et réalisateur de nombreux courts métrages, réalisés notamment en stop motion. A l’origine de Mémorable, l’un des 2 films français sélectionné aux Oscars 2020 dans la catégorie “Meilleur court métrage d’animation”, le cinéaste rennais revient sur son parcours, son goût pour la sculpture, ses débuts dans l’animation et nous explique comment il a réussi à concilier ses deux passions. Dans cet entretien, Bruno Collet évoque aussi le sujet risqué de son film (la maladie d’Alzheimer), l’animation encore trop étiquetée « jeune public », mais aussi ses doutes et son envie de passer au format long.

Ainslie Henderson : « J’aime les films basés sur des souvenirs parce qu’on y ressent une forme de sincérité »

Ainslie Henderson : « J’aime les films basés sur des souvenirs parce qu’on y ressent une forme de sincérité »

En plein tournage de son prochain film, Ainslie Henderson, ce jeune Écossais fasciné par le stop-motion, lauréat de notre Prix Format Court au Festival Anima (pour son film « I Am Tom Moody »), nous a accordé quelques instants pour répondre à nos questions. De quoi satisfaire notre curiosité à l’égard de ce compositeur-chanteur devenu cinéaste.

Ainslie Henderson, Prix Format Court au Festival Anima 2013

Ainslie Henderson, Prix Format Court au Festival Anima 2013

Le jeune Écossais Ainslie Henderson est notre révélation du festival Anima de Bruxelles où, en février dernier, Format Court lui a remis le prix du meilleur film d’étudiant pour « I Am Tom Moody ». Il a étudié à l’Edinburgh College of Arts où il a d’abord réalisé « It’s About Spending Time Together ». A l’origine chanteur et compositeur dans un groupe, Ainslie s’est reconverti vers un cinéma d’animation très personnel où la musique et le son sont mis à l’honneur.

Benjamin Renner : « Je n’aime pas trop les projets extrêmement ambitieux, je préfère rester dans quelque chose de très modeste graphiquement »

Benjamin Renner : « Je n’aime pas trop les projets extrêmement ambitieux, je préfère rester dans quelque chose de très modeste graphiquement »

En quatre ans et des poussières, nous avons suivi le travail de Benjamin Renner. Au tout début, il y a eu « La Queue de la souris », son film malin et touchant de fin d’études de La Poudrière, récompensé du Cartoon d’Or en 2008. Quelques années plus tard, on l’a retrouvé autour de son projet de long-métrage, « Ernest et Célestine », présenté pendant le festival d’Annecy. Par la suite, son film, co-réalisé avec Vincent Patar et Stéphane Aubier, les créateurs de « Panique au village » et des drolatiques Pic Pic et André, est sorti en salle (il y est toujours, allez ou retournez le voir !).

Best of 8, le Best of d’Anima en 2012

Best of 8, le Best of d’Anima en 2012

Le Best of Anima 2012, le huitième du genre, édité par Folioscope en collaboration avec Les Films du Nord, regroupe huit courts métrages primés au Festival Anima en 2012, accompagnés de trois coups de cœur du festival et de quelques bonus (bande-annonce, autoportraits). Parmi cette sélection, on retrouve des œuvres présentées et récompensées dans de nombreux festivals, telles que « Luminaris » de Juan Pablo Zaramella ou « Pixels » de Patrick Jean. À leurs côtés, on découvre avec plaisir d’autres créations de tout horizon, issues des compétitions professionnelles comme étudiantes.

Sekhar Mukherjee : « L’Inde est un pays dingue et complexe, qui commence doucement à raconter ses histoires par le biais de l’animation »

Sekhar Mukherjee : « L’Inde est un pays dingue et complexe, qui commence doucement à raconter ses histoires par le biais de l’animation »

Créé en 1985, le département de l’animation du National Institude of Design (NID) à Ahmedabad se profile aujourd’hui comme la première école d’animation en Inde. Son directeur Sekhar Mukherjee était invité en tant que membre du Jury international à Anima cette année. Pour l’occasion, il a concocté une petite rétrospective représentative de la diversité de leur production. À peine arrivé au festival, Sekhar a pris un moment pour parler de l’institut, de l’Inde et réinventer le monde à travers son médium de prédilection.

Festival Anima 2013 : Prix Format Court du meilleur film d’étudiants attribué à « I Am Tom Moody » de Ainslie Henderson

Festival Anima 2013 : Prix Format Court du meilleur film d’étudiants attribué à  « I Am Tom Moody » de Ainslie Henderson

À l’occasion de la 32ème édition du festival d’animation de Bruxelles (Anima, 8-17 février 2013), Format Court a attribué son deuxième Prix Format Court, après « Tussilago », remis à Jonas Odell en 2011, dans la catégorie films professionnels. Cette année, le Jury, composé d’Agathe Demanneville, Nadia Lebihen-Demmou et Géraldine Pioud, s’est intéressé à la compétition internationale des films d’étudiants. À la clôture du Festival, qui s’est déroulée hier soir à Bruxelles, le Prix Format Court a été attribué à Ainslie Henderson pour son film, « I Am Tom Moody » (Edinburgh College of Art, Royaume-Uni).

Si j’étais un homme de Margot Reumont

Si j’étais un homme de Margot Reumont

Film d’école issu de la Cambre, « Si j’étais un homme » s’est fait remarquer notamment au FIDEC (Huy), où il a reçu le Prix Queer, et au Festival Media 10-10 (Namur), où il a remporté le Prix de la Meilleure Animation. En compétition belge à Anima (Bruxelles) cette année, ce court allègre de Margot Reumont offre un beau moment de divertissement tout en suscitant une réflexion sur la notion des genres aux yeux de la jeunesse d’aujourd’hui.

Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine de Céline Devaux

Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine de Céline Devaux

Tout le monde a déjà entendu parler de ce bon vieux Raspoutine, conseiller du Tsar de Russie que l’on qualifia bien souvent de sorcier. Mais connaissez-vous réellement son histoire ? C’est en tout cas celle-là que souhaite nous conter le narrateur de « Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine », film de fin d’études de Céline Devaux, récompensé du Prix du Meilleur Film d’Animation francophone (S.A.C.D.) au dernier Festival de Clermont-Ferrand et présenté ces jours-ci au Festival Anima à Bruxelles.

Rossignols en décembre de Theodore Ushev

Rossignols en décembre de Theodore Ushev

Après « Les journaux de Lipsett », le Canadien Theodore Ushev revient avec son nouvel opus tant attendu, une fiction expérimentale cette fois-ci, nommée « Rossignols en décembre ». Lyrismes cinématographique et musical vont de pair dans cette animation ensorcelante qui connaît déjà du succès dans les grands festivals dont Anima et Clermont-Ferrand (ce dernier doit par ailleurs son affiche 2013 à l’artiste).

Anima 2013

Anima 2013

Le rendez-vous belge incontournable du film d’animation a inauguré sa 32ème édition le weekend dernier. Jusqu’au dimanche 17 février, les spectateurs de tous âges et de tous horizons pourront déguster le meilleur du cru 2013. Côté court, figurent au programme, les immuables compétitions (nationale, internationale et film d’études), mais aussi une pléthore de rétrospectives alléchantes.

Festival Anima 2013 : Prix Format Court du meilleur film d’école en compétition internationale

Festival Anima 2013 : Prix Format Court du meilleur film d’école en compétition internationale

À l’occasion de la 32ème édition du festival d’animation de Bruxelles (Anima, 8-17 février 2013), Format Court attribuera son deuxième Prix, après « Tussilago », remis à Jonas Odell en 2011. Cette fois-ci, le Jury, composé d’Agathe Demanneville, Nadia Lebihen-Demmou et Géraldine Pioud, se penchera sur la compétition internationale de films d’étudiants, reprise ci-dessous. L’heureux(se) gagnant(e) bénéficiera d’un focus personnalisé sur le site ainsi que d’une projection de son film au détour d’une séance mensuelle Format Court, au Studio des Ursulines.

Ámár de Isabel Herguera

Ámár de Isabel Herguera

« Ámár » est la dernière animation de Isabel Herguera, présente au Festival Anima en tant que membre du jury international. Son film est comme un carnet de voyage que l’on retrouve avec émotion, après des années, un petit livre composé de fragments de visages, de noms de personnes et de lieux, d’impressions sur une ville, sur un pays, de sentiments confus pour un amour perdu puis retrouvé.