Cannes 2011, la Palme d’or et le Prix du Jury
Ce soir, le palmarès du 64ème festival de Cannes a fait connaître ses lauréats du court métrage, parmi les 9 films retenus en compétition officielle. Voici les deux lauréats.
Ce soir, le palmarès du 64ème festival de Cannes a fait connaître ses lauréats du court métrage, parmi les 9 films retenus en compétition officielle. Voici les deux lauréats.
Ce film n’a pas suffisamment retenu l’attention de Michel Gondry et de ses acolytes mais il nous a tapé dans le bon œil. Présenté à la Cinéfondation, « Der Wechselbalg » (L’Echange) de Maria Steinmetz est un conte animé cruel et visuel, investi par les trolls et les représentations médiévales et religieuses.
Le Jury de la Cinéfondation et des courts métrages, présidé par Michel Gondry et composé de Julie Gayet, Jessica Hausner, Corneliu Porumboiu et João Pedro Rodrigues, a décerné vendredi les prix de la Cinéfondation lors d’une cérémonie salle Buñuel avant la projection des films primés.
Décerné depuis 1995 par l’Association des Cheminots Cinéphiles qui assiste aux projections de la Semaine de la Critique, le Rail d’or a décerné ses prix cannois 2011 à « Las Acacias », film argentin et espagnol de Pablo Giorgelli (Grand Rail d’or), et à « Junior », court-métrage français de Julia Ducournau (Petit Rail d’or), récompensés parmi les sept films et dix courts métrages de la section parallèle du festival de Cannes.
Un titre génial, un visuel de folie, une chronologie inversée, un destin individuel broyé par un régime intolérant en place. « Killing the Chickens to Scare the Monkeys » de Jens Assur, cadeau filmique repéré et offert ces jours-ci par la Quinzaine des Réalisateurs, illustre sans concessions une Chine impitoyable et mécanique et ses conséquences sur la vie d’une jeune enseignante anonyme. Le tout en neuf fragments non linéaires.
Pista se plaint auprès d’un commissaire de police de vols commis dans son champ. Face à l’officier, il se montre impatient et râleur. Une fois rentré chez lui, il pourchasse un ami de sa fille, donne des ordres à sa femme, et bat Feri, son homme à tout faire.
On ne sait pas pourquoi, mais cette année, on a beau penser à autre chose, on est happé par Cannes. Allumez la télé, gardez les yeux ouverts, mettez votre plus beau short. Robert De Niro, Uma Thurman, Sean Penn, Faye Dunaye, Pedro Almodóvar, Woody Allen, Terrence Malick, Gus Van Sant, Bernardo Bertolucci, Emir Kusturica, … Quel tapis, mais quel tapis, mes amis !
C’est écrit sur l’accréditation et un peu partout : c’est le 64ème festival de Cannes. Évidemment, vous, quand vous pensez Cannes, vous appuyez sur le champignon, comme à Une famille en or : cinéma, tenues de fées, carpette rouge, Palme d’Or, surprises, déceptions, …. Et le court métrage, vous y songez aussi ? Mais oui, madame, non, vous ne rêvez pas, Monsieur : le format bref a aussi sa place sur cette côte-là, à cette période-là, dans ce festival-là. CQFocusD.
Spike Jonze présentera son film d’animation, « Mourir auprès de toi », co-réalisé avec Simon Cahn, en avant-première à la Semaine de la Critique, à Cannes.
Du 12 au 21 mai 2011, huit courts métrages seront proposés à Cannes par l’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion).
Section parallèle non compétitive du Festival de Cannes, la Quinzaine des Réalisateurs propose une sélection de longs et courts métrages inédits. Voici les titres des films courts prévus en mai.
Venant compléter l’annonce de la Sélection officielle du 64e Festival de Cannes et composée cette année de neuf films venus de neuf pays différents, la Compétition 2011 rassemble une grande variété de propositions cinématographiques, par le style, le genre, la durée, la nationalité. Présidé par le cinéaste Michel Gondry, le jury (Julie Gayet, Jessica Hausner, Corneliu Porumboiu, João Pedro Rodrigues) décernera la Palme d’or du court métrage lors de la cérémonie de Clôture, le 22 mai prochain.
Les sélections cannoises commencent à tomber. Coup d’envoi avec la Cinéfondation dont les détails sont tombés ce matin, lors de la traditionnelle conférence de presse annuelle.
Créateur du site Objectif Cinéma, responsable des publications à la La Cinémathèque Française et coordinateur de la sélection des courts métrages à la Semaine de la Critique, Bernard Payen cumule les mandats mais toujours au service des courts qu’il défend comme personne. Il était ce mois-ci aux festivals de Vendôme et Poitiers. Cyber rendez-vous pris.
Influencé par le rythme propre de Dominique A et repéré dans les festivals d’animation mais pas seulement (Semaine de la Critique, Média 10-10, Vendôme, …), « Vasco » de Sébastien Laudenbach illustre en noir, blanc et rouge l’étrange destinée d’un personnage tiraillé entre ses sentiments, son amour pour la mer et son sens aigu de l’imaginaire.
Alternant le jeu, la réalisation et la production, Serge Avédikian nourrit un intérêt pour des mots-impacts tels que le court, l’animation, la pulsation, la mémoire, le fragment et la bonne distance. En mai, il obtient à Cannes la Palme d’Or du court métrage pour « Chienne d’histoire ». En juin, le film fait l’ouverture du festival Côté court à Pantin et est programmé dans son Panorama. Rencontre hors-lieu et hors-temps.
Récompensé de la Palme d’or à Cannes cette année et présenté au festival Côté court cette semaine, « Chienne d’histoire » du réalisateur français Serge Avédikian explore la mise à mal du rapport bienveillant établi entre l’homme et le chien. L’animation se met au service de l’Histoire pour exprimer l’indicible, un véritable canicide.
Depuis plus d’un an, Frédéric Boyer est le nouveau délégué général de la Quinzaine des réalisateurs. Successeur d’Olivier Père parti pour Locarno, il continue de s’intéresser au court métrage malgré ses nouvelles fonctions. CQFD en quelques réponses.
Sélectionné à la Semaine de la Critique, « A distração de Ivan » du tandem brésilien Cavi Borges et Gustavo Melo saisit le monde intérieur de l’enfance dans un Rio animé par la fièvre du football.
« Coucou-les-nuages », son film de fin d’études, vient de remporter le deuxième prix à la Cinéfondation, à Cannes. Interpellé par la vie, le non-formatage et les rencontres, Vincent Cardona, en passe de sortir diplômé de la Fémis, revient sur son parcours et ses questionnements.