Nocturne de Lars von Trier

La nuit; peut-être après avoir rêvé d’un homme qui s’introduit à son domicile en cassant une fenêtre, une jeune femme sensible à la lumière a une conversation avec un ami, à propos d’un voyage.
La nuit; peut-être après avoir rêvé d’un homme qui s’introduit à son domicile en cassant une fenêtre, une jeune femme sensible à la lumière a une conversation avec un ami, à propos d’un voyage.
Depuis déjà six ans (eh oui), Format Court fonctionne selon un modèle bénévole. Aujourd’hui, nous faisons appel à vous. Que vous soyez bénévole, stagiaire ou volontaire, si vous avez une bonne connaissance du court métrage, un peu de temps, des chouettes qualités humaines (curiosité, ouverture, etc) et rédactionnelles à consacrer à notre projet, nous vous proposons de nous rejoindre et de participer au futur de Format Court. N’attendez plus, rejoignez-nous !
« Les Pécheresses », court-métrage d’animation en volume, a reçu la Mention Spéciale Animation du 23ème festival Le court en dit long. Récompensé à Annecy dès son premier film (« Margot », 2007, Prix du Jury Junior), Gerlando Infuso a poursuivi dans la voie d’un gothique féminin, et peut-être même féministe.
L’employé en colère et le patron malhonnête qui l’a licencié au terme de sa période d’essai se poursuivent dans les couloirs de l’usine et en viennent aux mains, accompagnés par une caméra heurtée. La scène, marquante, qui ouvrait « Rosetta » (1999) – le plus célèbre long-métrage des cinéastes belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, récompensé par la Palme d’or du Festival de Cannes – est reprise à l’identique au début du premier court-métrage de Christophe Bourdon.
« Kung Fury », c’est un peu comme si l’ADN des années 80 avait été isolé dans un laboratoire top secret, puis avait été dérobé par un savant fou et nostalgique de cette période bien connue de tous les amateurs de fantaisie capillaire.
Même si la Quinzaine des Réalisateurs est une section non compétitive, certains de ses partenaires attribuent des prix lors de la cérémonie de clôture, ayant eu lieu hier soir. Sur les 4 prix remis, l’un est consacré au court métrage via la marque de café Illy.
Wouter Jansen est programmateur au festival Go Short, à Nijmegen (Pays-Bas) où nous avons remis pour la première fois un Prix Format Court le mois passé (à Onder Ons projeté ce jeudi aux Ursulines). Il y a quelques années, il a monté une petite boîte de distribution et constitué un catalogue de films néerlandais. Lors de notre passage au festival, il est revenu sur le court-métrage local, notamment les films d’écoles, le rapport au public, le travail de programmateur mais aussi de distributeur.
La compétition Sylvestre du festival IndieLisboa, actuellement en cours à Lisbonne, est destinée aux films libres qui ne suivent pas les chemins tracés et relèvent d’une forme originale. Le court-métrage croate « No wolf has a house » trouve bel et bien sa place dans cette compétition alternative.
Après six courts métrages et un long métrage (« Amer », 2010), le duo de réalisateurs français (et belges d’adoption) Hélène Cattet et Bruno Forzani a tourné en 2013 un deuxième film « L’Etrange couleur des larmes de ton corps ». Le film raconte le parcours sinueux d’un homme, Dan Kristensen, à la recherche de sa femme, mystérieusement disparue. Au retour d’un voyage d’affaires, il se lance désespérément à sa trace et finit peu à peu par perdre pied avec le monde qui l’entoure…
Lors du dernier Festival d’Aubagne, « quatre garçons plein d’avenir » ont œuvré en tant que jurés pour remettre les prix des meilleurs courts-métrages : le réalisateur Christian Volckman, le compositeur Franck Lebon, le scénariste Scribe et le comédien-réalisateur Nicolas Cazalé.
Récompensé par le Prix Format Court au dernier festival de Brest, « Nashorn im galopp » d’Erik Schmitt avait séduit le jury par sa poésie et sa créativité. Dans ce film coloré, le cinéaste allemand nous enjoignait à découvrir la ville sous un œil nouveau.
Avec plus de 180 prix internationaux pour ses cinq courts métrages depuis « Il Pàjaro y el Hombre » en 2005 jusqu’à son récent « Padre », l’Argentin Santiago Bou Grasso est attendu régulièrement par les habitués de festivals pour ses techniques sans cesse renouvelées et sa liberté de ton. Accompagné de son co-scénariste, Patricio Plaza, il revient sur « Padre », un film en stop-motion où des marionnettes montrent le quotidien d’une fille s’occupant de son père dans la période qui suit tout juste la fin de la dernière dictature en Argentine.
Si le Festival d’Aubagne ne fait pas forcément partie des premiers festivals auxquels on pense lorsqu’il s’agit de courts-métrages, il est grand temps de rétablir la vérité. Avec 72 courts-métrages en compétition cette année ainsi que de nombreuses sélections parallèles hors compétition, il n’est pas peu dire que le court-métrage est largement mis à l’honneur dans la ville d’Aubagne.
Le Millenium International Documentary Film Festival se déroulera du 20 au 28 mars. Pour sa septième édition, le festival de cinéma documentaire a mis les petits plats dans les grands en vous proposant pas moins de 80 films avec en ligne de mire l’humain sous tous ses aspects.
Massimiliano Nardulli, Italien enthousiaste, est le programmateur du Festival Européen du Film Court de Brest depuis 2011. Exigent mais aussi un peu barré, Massi, comme tout le monde l’appelle, découvre des talents dans les coins les plus perdus d’Europe et il réussit ainsi à proposer chaque année, une sélection de films inattendus, en pensant sans cesse à son cher public.
En novembre 2014, l’équipe de Format Court remettait pour la troisième année consécutive son prix au Festival du film court de Brest. « Nashorn im galopp » d’Erik Schmitt, un court-métrage d’animation et de fiction allemand, avait séduit notre jury par sa singularité.
Alex, un jeune agent immobilier habite dans un appartement avec sa petite amie Lily, une ancienne strip-teaseuse. Ils passent la plupart de leur temps à bronzer et à faire l’amour. Mais quelqu’un les épie de l’appartement d’en face. Le voyeur est homme en chaise roulante qui va aider le jeune couple à faire une grande découverte.
Deux hommes se transforment en ballerines à tête de cheval et tutu, pour un ballet aussi bestial qu’impromptu.
Composée de 20 premiers courts d’animation européens, la programmation des Plans Animés 2015 a brillé par son éclectisme rappelant que l’animation fait souvent preuve de plus de libertés et d’expérimentation que la fiction. Si le jury Format Court a unanimement salué la poésie et la maîtrise de « Kijé » de la Française Joanna Lorho en lui consacrant un Prix Format Court (nous y reviendrons prochainement dans un focus spéciale sur le site), d’autres courts de cette sélection valaient également le coup d’œil.
Chaque année, la Procirep récompense une société de production de courts-métrages lors du Festival de Clermont-Ferrand, ce qui met en lumière un producteur, sa carrière et ses productions passées et à venir. En 2014, Envie de tempête Productions et son créateur-directeur Frédéric Dubreuil se sont vu remettre ce prix. Le producteur a bénéficié d’une dotation de 5.000€ à utiliser sur une prochaine production de court-métrage et d’une carte blanche lors de la dernière édition du Festival de Clermont-Ferrand.