Le petit Clermont illustré !
Le 37ème Festival de Clermont-Ferrand s’est terminé ce soir. En voici un premier aperçu animé croqué par les réalisateurs que nous avons rencontrés, en prélude de leurs interviews.
Le 37ème Festival de Clermont-Ferrand s’est terminé ce soir. En voici un premier aperçu animé croqué par les réalisateurs que nous avons rencontrés, en prélude de leurs interviews.
La semaine passée, s’ouvrait la première édition des Rencontres du cinéma taïwanais à Paris. Une initiative salutaire, menée par une petite équipe dynamique, soucieuse de faire découvrir des cinématographies et leurs jeunes auteurs venus d’ailleurs. Au programme : deux courts et trois moyens métrages aux saveurs salées, sucrées.
En novembre dernier, à l’issue du festival de Villeurbanne, Format Court décernait son premier Prix Format Court à Jean-Charles Mbotti Malolo pour son très beau film « Le Sens du toucher » projeté lors de la prochaine séance Format Court, le jeudi 8 janvier 2015 (en présence du réalisateur).
Plusieurs festivals de courts-métrages choisissent une ligne éditoriale pour déterminer leurs critères de sélection. Ainsi, le festival Premiers Plans (Angers) met en avant les premiers films (courts et longs-métrages) dans sa compétition, tendis que d’autres festivals font la part belle aux films LGBT (Chéris Chéris) ou aux films de femmes (Créteil). La spécificité du festival de Vendôme consiste à mettre en avant dans sa compétition de films courts des œuvres soutenues financièrement par une région.
Source intarissable de films déviants et hors-norme, la sélection de courts métrages de la vingtième édition de l’Etrange Festival comptait pas moins de 45 films répartis sur 5 programmes. Voici un petit aperçu des films marquants des programmes 2 et 4, avec notamment les aventures d’un sosie d’Hitler, le chanteur Christophe en panne d’inspiration, une version post-industrielle de La Havane, mais aussi les deux films primés lors de cette édition : « Sequence » et « Pony Place ».
Le Festival Européen du Film Court de Brest, organisé par l’association Côte Ouest, s’est achevé le 16 novembre dernier. L’équipe de Format Court y était présente et a pu profiter pendant quelques jours d’un festival parmi les plus exigeants et les plus ouverts.
Ultime sélection de la vingtième édition de l’Etrange Festival, le programme 5 des courts métrages en compétition présentait en début d’année pas moins de onze films, tous très différents, avec de nombreux films très courts, faisant la part belle à l’expérimental et l’animation. Petit florilège de quelques courts marquants de cette sélection, allant de l’ours en peluche belliqueux au robot dépressif, en passant par des visions sataniques démentes.
Lauréat du Prix Format Court au dernier Festival du film francophone de Namur (FIFF) avec « Art », Adrian Sitaru, cinéaste roumain aux multiples talents n’a eu de cesse de faire parler de lui dès son premier film, « Vagues » (Valuri, 2007). En l’espace de sept ans, il a réalisé pas moins d’une dizaine de films, passant du court au long avec toujours la même volonté farouche de mettre le spectateur mal à l’aise, de le déranger au plus profond de ses convictions.
Prix Format Court à Court Métrange 2014, « A Living Soul » nous fait partager les réflexions d’un cerveau humain maintenu en vie artificiellement. La vision de ce film curieux donne envie d’en savoir plus son réalisateur. À défaut d’avoir pu fendre le crâne d’Henry Moore Selder pour y observer le fonctionnement de son cerveau, nous avons regardé ses précédents travaux – court-métrages, clips et pubs – afin d’en tirer quelques enseignements.
La 43ème édition du Festival du nouveau cinéma (FNC) s’est achevée la semaine passée à Montréal. Format Court, présent pour la première fois au pays de Dolan et du gentil caribou, a passé cinq jours au festival au terme duquel il a attribué son tout premier Prix Format Court hors les murs dans le cadre du focus Québec. Parmi les 33 films en compétition, notre Jury a élu un film singulier, poétique et émouvant sur la mémoire et la construction identitaire, « The Weatherman and the Shadowboxer », réalisé par un auteur résidant à Toronto, Randall Lloyd Okita.
En septembre dernier, l’Étrange Festival a célébré ses 20 ans d’existence. La sélection des courts fêtait elle aussi ses deux décennies avec plus de 40 courts métrages répartis sur 5 programmes d’environ une heure trente. Fidèles à eux-mêmes, les programmateurs ont concocté chaque séance avec l’envie de montrer des films où l’étrangeté n’était pas forcément là où on l’attendait.
Dans une grange ourouxoise dont le caractère exigu pousse à la convivialité, une rétrospective consacrée au documentaire français de 1958 à 2009 a défilé cet été devant les yeux d’un public curieux et averti. Composée de deux programmes intitulés « Doc en court », elle offrait un panorama subjectif et non exhaustif.
Plus d’une centaine de courts métrages ont été projetés cette année au festival international du film d’animation d’Annecy. Compétition, hors compétition, film de fins d’études ou programmes spéciaux : une grande variété de genres et de techniques étaient représentés, avec assez souvent, au détour d’un programme, plusieurs films dont les images sont restés en mémoire.
Au festival Côté Court de Pantin, le programme 5 de la compétition fiction regroupait quatre courts métrages réunis a priori pour leur propension à inscrire leurs récits dans le cadre champêtre de la province française. Des volutes brumeuses enveloppant les pics des montagnes filmées en plans larges (récurrents dans les films de la sélection) aux enceintes des petits villages chargés de folklore et de légendes, la province filmée par les cinéastes de ce programme se faisait le berceau des rêves, des révoltes ou des miracles.
Cette année, le festival d’Annecy a réaffirmé sa relation privilégiée avec l’expérimentation et a proposé pour la deuxième année consécutive un corpus de 12 films labélisé « Off Limits », avec cette fois-ci un prix à la clef. Cette sélection a joué les sentinelles et est allé chercher aux frontières de l’animation et de l’expérimentation des films qui ne caressaient pas le spectateur dans le sens du poil.
Jeudi 12 juin 2014, notre dernier rendez-vous de l’année avait lieu au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) pour une séance spéciale Cannes, en présence du producteur et sélectionneur Olivier Chantriaux et l’équipe de « Aïssa » de Clément Tréhin-Lalanne, lauréat d’une Mention spéciale au dernier festival. Retrouvez toutes les photos de la soirée, signées Laura Bénéteau.
L’association Documentaire sur grand écran a consacré le 10 juin dernier au Forum des Images une carte blanche à Hervé Gauville intitulée “Alain Resnais par l’entrée des artistes”. Les films choisis ont offert aux spectateurs la possibilité d’appréhender sous un angle parfois méconnu l’oeuvre d’Alain Resnais, alors jeune cineaste L’ensemble des films montrés – en 35 mm, chose de plus en plus rare – a été réalisé à la fin des années 40 et au début des années 50, élement reconnaissable aux voix et aux musiques quelque peu datées.
Figure incontournable du cinéma français, Alain Resnais signait son dernier film encore en début 2014, quelques semaines à peine avant sa mort. Le 10 juin dernier a eu lieu au Forum des Images une rétrospective importante des premières œuvres du cinéaste, au travers d’une carte blanche offerte par Documentaire sur grand écran à l’écrivain Hervé Gauville. L’occasion de revisiter les tous débuts d’une grande filmographie unique et engagée, de rares perles tombées dans l’oubli du grand public.
À une semaine de notre dernière soirée Format Court de l’année, nous vous proposons de retrouver les photos prises par Laura Bénéteau lors de notre séance du mois de mai. Ce soir-là, deux équipes avaient fait le déplacement, celle de « Molii » et de « Peine perdue ».
Parmi les films présentés cette année en compétition nationale et internationale au Brussels Short Film Festival, trois d’entre eux, arbitrairement réunis par notre liberté associative de spectateur, semblent dialoguer implicitement. En proie à un isolement délétère, une absence de repères, leurs personnages sont en lutte face à un système qui les dépasse et se débattent comme ils peuvent. Constat sombre d’une condition humaine démunie, presque animale.