Archives par mot-clé : Vidéothèque

Swimmer de Lynne Ramsay

Swimmer de Lynne Ramsay

« Swimmer » est un film réalisé par Lynne Ramsay (« We need to talk about Kevin »), qui a signé par le passé trois autres courts métrages dont deux ont remporté le Prix du Jury (Court métrage) au Festival de Cannes : « Small Deaths » (1996) et « Gasman » (1998). Elle revient au format court en tournant un des quatre films célébrant les Jeux Olympiques de Londres de 2012. Déjà récompensé par le BAFTA 2013 du meilleur court métrage, « Swimmer » vient d’être sélectionné à la 44ème Quinzaine des Réalisateurs.

Pouco mais de um mês d’André Novais Oliveira

Pouco mais de um mês d’André Novais Oliveira

Cette année, la sélection des courts métrages à la Quinzaine des Réalisateurs offre à la fois un panorama de films très différents les uns des autres et des thèmes traités plutôt similaires. C’est le cas des courts « Solecito » d’Oscar Ruiz Navia, « Man kann nicht alles auf einmal tun, aber man kann alles auf einmal lassen » de Marie-Elsa Sgualdo et « Pouco mais de un mês » d’André Novais Oliveira qui se penchent tous trois de manière intime sur la complexité des relations amoureuses.

Comme des lapins de Osman Cerfon

Comme des lapins de Osman Cerfon

Présenté lors de la dernière édition du festival Silence on Court !, le court métrage d’animation « Comme des lapins » d’Osman Cerfon a reçu des mains du jury le troisième prix de la compétition. L’occasion de revenir sur ce petit bijou d’humour noir à l’univers graphique riche et soigné qui révèle un jeune réalisateur plus que prometteur.

Ainslie Henderson : « J’aime les films basés sur des souvenirs parce qu’on y ressent une forme de sincérité »

Ainslie Henderson : « J’aime les films basés sur des souvenirs parce qu’on y ressent une forme de sincérité »

En plein tournage de son prochain film, Ainslie Henderson, ce jeune Écossais fasciné par le stop-motion, lauréat de notre Prix Format Court au Festival Anima (pour son film « I Am Tom Moody »), nous a accordé quelques instants pour répondre à nos questions. De quoi satisfaire notre curiosité à l’égard de ce compositeur-chanteur devenu cinéaste.

Bertrand Bonello : « La contrainte peut être le début de la névrose mais aussi du style »

Bertrand Bonello : « La contrainte peut être le début de la névrose mais aussi du style »

En début de mois, Bertrand Bonello, parrain du festival Silence, on court !, présentait aux Voûtes parisiennes un court métrage documentaire iranien méconnu « La Maison est noire », réalisé par la poétesse Forough Farrokhzad. À cette occasion, nous avions rencontré le réalisateur de « Cindy : The Doll Is Mine » et de « L’Apollonide : Souvenirs de la maison close » pour parler d’enjeux, de contraintes, de légèreté et de rêverie.

Les Rencontres du moyen-métrage de Brive ont 10 ans

Les Rencontres du moyen-métrage de Brive ont 10 ans

Du 2 au 7 avril 2013, le Festival de Cinéma de Brive, organisé par la Société des Réalisateurs de Films, fêtait son 10ème anniversaire. Un anniversaire qui offrait une nouvelle occasion pour la SRF de mettre en valeur un format ayant peu de visibilité dans la majorité des festivals de courts métrages : les films d’une durée comprise entre 30 et 60 minutes.

Roman Klochkov : « L’énergie et la spontanéité du début, des esquisses, ne doivent pas disparaître »

Roman Klochkov : « L’énergie et la spontanéité du début, des esquisses, ne doivent pas disparaître »

Roman Klochkov est un animateur russe, né au Kazakhstan. Après nous avoir épatés avec son film de fin d’études, « Administrators » tourné à KASK, une école d’animation belge située à Gand, il revient avec son premier film professionnel, « Natasha ». Le film chroniqué le mois dernier sur le site a remporté le Prix du Meilleur Film d’Animation au dernier festival Aubagne. Sur place, nous avons rencontré Roman Klochkov, pour un entretien mélangeant l’humour, l’allégorie et les petits rêves.

Cinéma du Réel. Pays rêvés, pays réels

Cinéma du Réel. Pays rêvés, pays réels

Proposé en collaboration avec le site internet Critikat.com, le programme « Pays rêvés, pays réels » présenté ces derniers jours au Cinéma du Réel se compose d’une sélection de films contemporains courts et longs traitant au sens large de représentations imaginaires, fantasmées ou concrètes que les individus portent sur des espaces géographiques d’ici ou d’ailleurs.

Cha Fang (The Questioning) de Zhu Rikun

Cha Fang (The Questioning) de Zhu Rikun

Dans la compétition internationale de courts métrages du Festival du Cinéma du Réel, le film de Rikun Zhu, « Cha Fang » (« The Questioning » en anglais), nous offre un regard oppressant sur les conditions de production du cinéma indépendant chinois actuel. Témoignage hyperréaliste d’une situation politique tendue, « Cha Fang » saisit un instant de pression policière commun pour nous donner un aperçu brûlant de la situation des droits de l’homme en Chine aujourd’hui.

Benjamin Renner : « Je n’aime pas trop les projets extrêmement ambitieux, je préfère rester dans quelque chose de très modeste graphiquement »

Benjamin Renner : « Je n’aime pas trop les projets extrêmement ambitieux, je préfère rester dans quelque chose de très modeste graphiquement »

En quatre ans et des poussières, nous avons suivi le travail de Benjamin Renner. Au tout début, il y a eu « La Queue de la souris », son film malin et touchant de fin d’études de La Poudrière, récompensé du Cartoon d’Or en 2008. Quelques années plus tard, on l’a retrouvé autour de son projet de long-métrage, « Ernest et Célestine », présenté pendant le festival d’Annecy. Par la suite, son film, co-réalisé avec Vincent Patar et Stéphane Aubier, les créateurs de « Panique au village » et des drolatiques Pic Pic et André, est sorti en salle (il y est toujours, allez ou retournez le voir !).

Gunhild Enger : « C’est extrêmement étonnant, tout ce qu’une image peut révéler »

Gunhild Enger : « C’est extrêmement étonnant, tout ce qu’une image peut révéler »

Gunhild Enger, que nous avons rencontrée le mois dernier à Clermont-Ferrand, est la réalisatrice de « Prematur », une confrontation drôle et tendue entre deux générations (enfants-parents) et deux cultures (Espagne-Norvège). Au Festival de Brest, le film nous avait beaucoup plu pour ses non-dits familiaux et sa forme épurée, le temps d’un trajet de voiture sans retour. Il avait remporté le Prix Format Court, le Prix européen du Conseil régional de Bretagne et le Prix des Passeurs de courts.

Fishing Without Nets de Cutter Hodierne

Fishing Without Nets de Cutter Hodierne

Avec un peu d’ironie, nous pourrions dire que « Fishing Without Nets » est à certaines régions appauvries du monde ce que sont « Les Pirates des Caraïbes » à un certain cinéma de divertissement ou au tourisme de masse : un blockbuster en devenir. Sauf que les arêtes du réel entaillent ici toute possibilité de fantastique et d’humour. La beauté de la photographie et la richesse solaire rêvée de l’Afrique sont ici impuissantes à produire une quelconque discipline de l’horreur.

Soirée Format Court spéciale Festival de Brest, le jeudi 14 mars prochain !

Soirée Format Court spéciale Festival de Brest, le jeudi 14 mars prochain !

Après notre soirée anniversaire de janvier et notre Saint-Valentin de février, voici l’information relative à notre séance du jeudi 14 mars dès 20h30, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) . Cette programmation, réalisée en partenariat avec le Festival européen du film court de Brest, rassemble six films dont le tout premier prix Format Court décerné au festival. Comme d’habitude, plusieurs équipes seront présentes pour évoquer leur travail : Hugues Hariche (réalisateur), Michael Rittmannsberger (réalisateur), Edyta Janczak-Hiriart (productrice), Liana Babluani (comédienne), Nastasia Legrand (comédienne) et Aziza Arslanova (comédienne).

Luc Perez : « Je ne crois pas aux fantômes mais je crois que les énergies se passent. Il faut bien qu’elles aillent quelque part »

Luc Perez : « Je ne crois pas aux fantômes mais je crois que les énergies se passent. Il faut bien qu’elles aillent quelque part »

Transhumance sonore et graphique, hommage aux musiciens décédés Robert Johnson et Ali Farka Touré ainsi qu’au blues, au Mali, aux migrants traversant le désert dans l’espoir d’atteindre un plus bel avenir en Europe, « Miniyamba » de Luc Perez, cette année en compétition à Clermont-Ferrand, pourrait tout aussi bien être l’histoire de Moussa Diallo, le compositeur du film, ainsi que celle de cette amitié avec son réalisateur. Rencontre avec ce dernier.

César du Meilleur Film de court métrage attribué à « Le Cri du Homard » de Nicolas Guiot

César du Meilleur Film de court métrage attribué à « Le Cri du Homard » de Nicolas Guiot

La 38ème Cérémonie des César s’est déroulée hier soir au Théâtre du Châtelet. À côté d’« Amour », de « Rouille et d’os » et « Des adieux à la reine », le « Cri du Homard », le premier film de Nicolas Guiot s’est vu remettre le César du Meilleur Film de court métrage. Retrouvez un entretien du réalisateur, la petite séquence vidéo des César (« allez voir des courts métrages, c’est notre vitalité et nos pépites pour demain ! ») ainsi que la critique du film parue sur notre site. Pour rappel, le film avait été projeté à notre séance Format Court du 14 juin 2012, en présence de l’équipe. Toutes nos félicitations à l’heureux lauréat !

Fereshteh Parnian : « L’Iran regorge d’histoires intéressantes ainsi que de conteurs pour les raconter »

Fereshteh Parnian : « L’Iran regorge d’histoires intéressantes ainsi que de conteurs pour les raconter »

Iran, la génération actuelle aspire au changement. Comment les femmes appréhendent-elles leur avenir ? Tel serait le pitch de « After the Class », sélectionné en compétition internationale du 35ème Festival du court métrage de Clermont-Ferrand. La talentueuse Fereshteh Parnian est venue défendre les couleurs de son pays au cœur de la cité auvergnate et nous l’avons rencontrée.

6th March de Chun Wong

6th March de Chun Wong

« 6th March », vu à Clermont, met en scène la garde à vue de trois étudiants hongkongais interrogés par des policiers après leur arrestation à la suite d’une manifestation. À travers cette table ronde improvisée, Chun Wong, le réalisateur, tente de confronter deux univers habituellement éloignés l’un de l’autre : la police et l’étudiant politisé. Bien que chacun campe sur ses arguments, les points de vue s’échangent, des nuances affleurent dans les discours et des dissensions apparaissent, pas toujours là où on les attend.