En attendant notre sélection critique des nouveaux courts de Cannes, Format Court vous propose de voir en ligne les précédents films de réalisateurs sélectionnés cette année avec leurs nouveaux courts à la Quinzaine des Réalisateurs.
Avec son court métrage Nada, le brésilien Gabriel Martins nous offre une sorte de teen movie post-moderne où l’adolescence n’est plus un genre de paradis perdu mais un temps où l’individu en crise avec le monde découvre les règles du jeu social qui définit le monde des adultes, un monde appréhendé avec méfiance
Bia vient d’avoir dix-huit ans. La fin de l’année arrive et avec elle le temps du choix de son orientation professionnelle. L’école tout comme les parents de Bia la pressent pour qu’elle décide de son orientation. Bia, elle, ne veut rien faire.
Réal. : Gabriel Martins
Fiction, 26′, 2017
Brésil
Plus de mystère. La Palme d’or des courts métrages du Festival de Cannes a été attribuée hier soir à « Timecode », du réalisateur espagnol Juanjo Gimenez. Le film a été choisi par Naomi Kawaze et son jury parmi les 10 films sélectionnés cette année au festival. Une Mention spéciale du Jury a également été décernée au film brésilien « A moça que dançou com o diabo » (La jeune fille qui dansait avec le diable) de João Paulo Miranda Maria.
Pour l’édition 2015 du festival Filmer à tout prix (Bruxelles), le jury Format Court (composé de Marie Bergeret, Adi Chesson, Mathieu Lericq) a décidé d’attribuer son prix du meilleur court métrage au film brésilien « Nova Dubai » de Gustavo Vinagre. Un « documentaire fictionnalisé » qui aborde l’amour et la sexualité dans un contexte de crise existentielle et sociétale au-delà de tout tabou de représentation. Un film coup de poing qui heurte les sensibilités pour affirmer sa place dans le cinéma documentaire d’aujourd’hui.
Après avoir travaillé pendant plusieurs années chez Disney et avoir collaboré sur des projets de grande ampleur tels que « Mulan », « Tarzan » et « Lilo & Stitch », Rosana Urbes est rentrée au Brésil pour se consacrer à un projet personnel, « Guida ».
Cette année, à la 37ème édition du Cinéma du Réel, un film nous montre que, contrairement au proverbe, une image ne vaut pas mille mots. L’image ne dit rien du tout, elle est muette. Pour faire comprendre tout ce que l’on voit, elle a besoin d’une légende, d’un contexte, et devenir ainsi explicite et captivante.
À Fortaleza, au Brésil, aimer, boire et chanter. Rentrer chez soi en bravant les chiens errants. Et photographier, jusqu’à ce que l’appareil en plastique acheté en 2013 ait rendu l’âme.
Réal. : Leonardo Mouramateus
Documentaire, 25′, 2015
Brésil
Les films de la réalisatrice coréenne-brésilienne Iara Lee sont sans concession et vont droit au but. Dénonciation univoque des faits, ces documentaires sont comme des coups de poing qui en même temps ne compromettent rien de leur maîtrise cinématographique et leur réussite esthétique. Trois exemples captivants de la filmographie d’une artiste engagée figuraient dans une séance spéciale lors de la dernière édition du festival Millenium à Bruxelles.
Le long du fleuve Xingu, un affluent de l’Amazone, vivent plus de 10 000 indigènes dont la survie dépend de la rivière. Le gouvernement brésilien, pour développer la région, propose d’y construire un barrage hydro-électrique. Cette initiative mettrait en danger la biodiversité de son bassin mettant ainsi en péril le futur de ses habitants. En janvier 2009, plus de 100 000 Brésiliens se sont rassemblés à Belem pour le Forum social mondial, où les habitants du Xingu ont fait entendre leurs voix et ont assuré qu’ils ne laisseraient pas menacer la rivière et leur culture.
Réalisation : Iara Lee
Documentaire, 11′, 2009
Brésil, États-Unis
Rodrigo est un jeune sourd, installateur de systèmes audio pour voitures dans un petit atelier en banlieue de Recife, au nord-est du Brésil. En dépit de sa surdité, il vit en lien étroit avec les sons, dont il ressent les vibrations qui battent au plus profond de son corps.
Réalisation : Gabriel Mascaro
Documentaire, 28’, 2012
Brésil/Espagne
Débutée avec le très remarqué « A Fábrica » (2011), la trilogie réalisée par le brésilien Aly Muritiba autour de l’univers carcéral se poursuit avec l’atypique « Pátio », sélectionné à la dernière Semaine de la Critique. Rares sont les cinéastes à porter un regard aussi radical et humain sur cet hors-espace, sur ce non-lieu en retrait de la société et pourtant au cœur de son ordre institutionnel.
Dans une cour de prison, des prisonniers jouent au football, dansent la “capoeira” et parlent de liberté.
Réal. : Aly Muritiba
Fiction, 17′, 2012
Brésil
Cette année, la sélection des courts métrages à la Quinzaine des Réalisateurs offre à la fois un panorama de films très différents les uns des autres et des thèmes traités plutôt similaires. C’est le cas des courts « Solecito » d’Oscar Ruiz Navia, « Man kann nicht alles auf einmal tun, aber man kann alles auf einmal lassen » de Marie-Elsa Sgualdo et « Pouco mais de un mês » d’André Novais Oliveira qui se penchent tous trois de manière intime sur la complexité des relations amoureuses.
Les dates de sa découverte sont légèrement dépassées, mais son souvenir reste encore en mémoire. Trouvé à Dubaï, « Taba » du Brésilien Marcos Pimentel enregistre les battements de villes contemporaines au cœur des rues et des ruines de celles-ci, sur un mode documentaire et contemplatif.
Parmi les débris et les vestiges de villes contemporaines, les nouveaux guerriers urbains improvisent quotidiennement dans les rues et les ruines. Des représentants de différentes tribus font usage de la guerre quotidienne pour la survie dans un territoire inégal en déséquilibre perpétuel.
Réal. : Marcos Pimentel
Documentaire, 16′, 2010
Brésil
Ivan est un garçon de 11 ans. Il vit avec sa grand-mère dans la banlieue de Rio de Janeiro. À travers ses jeux d’enfants et chamailleries quotidiennes avec ses amis, il va gagner en maturité.
Réal. : Cavi Borges, Gustavo Melo
Fiction, 17′, 2009
Brésil