A coeur perdu de Sarah Saidan

A coeur perdu de Sarah Saidan

On avait découvert Sarah Saidan avec Beach Flags réalisé en 2014. Le film racontait l’histoire de Vida, une jeune fille désireuse de participer à une compétition de natation en Australie, mais renvoyée à sa condition de fille en Iran et confrontée à un choix difficile au sujet de l’une de ses co-équipières, Sareh. Le film nous avait bien plu à l’époque par son style visuel, la simplicité de sa narration, son sujet politique et le dessin de ses personnages.

Niki Lindroth von Bahr : « On apprend beaucoup sur la narration en travaillant sur des courts »

Niki Lindroth von Bahr : « On apprend beaucoup sur la narration en travaillant sur des courts »

Invitée en décembre au Forum des images (Paris) dans le cadre du Carrefour du cinéma d’animation, l’animatrice et réalisatrice suédoise Niki Lindroth von Bahr est à l’origine de plusieurs courts-métrages remarqués et primés dont Something to remember programmé en novembre lors de la séance suédoise de notre festival. Alors que The House, co-réalisé avec Emma de Swaef, Marc Roels et Paloma Baeza, est diffusé depuis quelques jours sur Netflix, l’animatrice nous parle avec humour et lucidité de son métier, de ses difficultés et de cette case courte qui lui va si bien.

Tang Yi : « Faire des films revient à faire la paix avec moi-même »

Tang Yi : « Faire des films revient à faire la paix avec moi-même »

 Jeune chinoise vivant à New York, la réalisatrice Tang Yi a réalisé le film All the Crows in the World. Celui-ci a comme particularité d’avoir remporté la Palme d’or du court cette année à Cannes. Cet été, nous l’avons longuement interrogée via Zoom sur son parcours, son travail d’écriture, ses défis et ses doutes. Encore étudiante à la NYU Tisch School de New York, elle évoque aussi le low-budget, la comédie sombre, les erreurs à commettre, les revendications qui l’anime et l’influence du réel sur ses films.

Marie Larrivé. Le retour à la narration et à l’émotion

Marie Larrivé. Le retour à la narration et à l’émotion

Après un passage par les lettres, les Arts Décoratifs et le clip, la réalisatrice et peintre Marie Larrivé signe un premier film professionnel marquant, Noir-Soleil, programmé à la dernière Semaine de la Critique. Lors de cet entretien effectué à Cannes, la jeune femme travaillant actuellement sur le prochain film de Claude Barras, évoque l’émotion, le père parti, la peinture, l’apprentissage et le désir de fiction. Rencontre.

Adrien Merigeau : « Ce qui compte, c’est de développer son langage cinématographique personnel »

Adrien Merigeau : « Ce qui compte, c’est de développer son langage cinématographique personnel »

D’ici quelques jours, les Oscars se déploieront dans une formule particulière, en mode mi-physique et mi-virtuel. 15 courts-métrages sont nominés. Du côté du cinéma d’animation, un film français, Genius Loci réalisé par Adrien Merigeau figure parmi les 5 titres retenus dans la catégorie animée.

Agnès Patron ou l’urgence de la fabrication

Agnès Patron ou l’urgence de la fabrication

À Format Court, on aime bien Agnès Patron, pas seulement parce qu’elle a réalisé L’heure de l’ours, un “Carnaval aux allures de fin du monde », récompensé du César du Meilleur Court-Métrage d’Animation 2021, mais aussi parce qu’elle a signé, raturé, modifié l’affiche de notre 2ème Festival Format Court à plusieurs reprises au gré des annonces gouvernementales. Dans ce long entretien réalisé sur Zoom, la diplômée des Arts-Décos raconte l’instinct, la désillusion de sa première année artistique, son déclic pour l’animation, mais également son fils, premier spectateur.

Marie Le Floc’h, Jalal Altawil : « Le désir de l’histoire, c’est le moteur de toute l’écriture »

Marie Le Floc’h, Jalal Altawil : « Le désir de l’histoire, c’est le moteur de toute l’écriture »

Elle a réalisé Je serai parmi les amandiers, un court franco-belge nommé aux César 2021 (verdict ce vendredi). Il joue dans son film. Marie Le Floc’h est une cinéaste française. Jalal Al Tawil est un acteur syrien. Installés à Bruxelles, ils discutent autour d’un thé noir de liberté, de geste politique, d’instinct, et de graines à retrouver.

Conversation avec Sameh Alaa, Palme d’or du court-métrage 2020

Conversation avec Sameh Alaa, Palme d’or du court-métrage 2020

Sameh Alaa est un jeune cinéaste égyptien. À Bruxelles, il vit, écrit et imagine des films, courts comme longs. Il a réalisé un film sur l’absence et le courage qui nous a tapé dans l’oeil, à la rédaction : I am afraid to forget your face. Celui-ci faisait partie de la compétition officielle de Cannes 2020 où il a remporté la Palme d’or du court-métrage lors de la dernière édition du festival.

Dialogues #1. Projection-rencontre : Sameh Alaa et Vasilis Kekatos

Dialogues #1. Projection-rencontre : Sameh Alaa et Vasilis Kekatos

Format Court a le plaisir de vous inviter à son nouveau rendez-vous digital : « Dialogues ». Pour inaugurer ce cycle, nous avons le plaisir d’organiser une rencontre sur Beem, une nouvelle plateforme digitale alliant projections et échanges, autour des deux derniers lauréats de la Palme d’or du court-métrage : Sameh Alaa, primé à Cannes en 2020, et Vasilis Kekatos, gagnant en 2019.

En DVD : Mémorable de Bruno Collet

En DVD : Mémorable de Bruno Collet

En cette fin d’année, Format Court attire votre attention sur la sortie récente du DVD du film Mémorable réalisé par Bruno Collet. Ce bel objet, édité par Vivement Lundi qui a produit le film à Rennes, est issu d’une collaboration avec Kub, un webzine culturel breton. Pour ceux qui ne l’ont pas vu, Mémorable est un court-métrage d’animation qui traite des premiers signes et de l’évolution de la maladie d’Alzheimer au sein d’un couple en stop motion formé par Louis et Michelle.

Carte Blanche Format Court, samedi 24.10 à Lille !

Carte Blanche Format Court, samedi 24.10 à Lille !

Ce samedi 24 octobre, Format Court est invité au cinéma L’Hybride de Lille pour présenter une nouvelle carte blanche. 5 films y sont programmés, en présence de Katia Bayer (Rédactrice en chef, Format Court).
Au programme :  Electric Swan de Konstantina Kotzamani, La Distance entre le ciel et nous de Vasilis Kekatos, palme d’or du court-métrage à Cannes en 2019 et tant d’autres.

Pieter Coudyzer : « Pour moi, l’émotion d’un film vient de la forme »

Pieter Coudyzer : « Pour moi, l’émotion d’un film vient de la forme »

Au dernier Festival d’Annecy, on a découvert Le Passant, un film belge de Pieter Coudyzer, sur la plateforme Court-Circuit d’Arte. Construit autour d’un travelling latéral, ce court-métrage croise deux destins : ceux de jeunes garçons habitant dans la même rue. L’un se rend à un rendez-vous avec une fille, l’autre enfourche son vélo pour récupérer du shit. Le premier se fait renverser par une voiture, le deuxième est témoin de l’accident. Visuellement et scénaristiquement, le film émouvant à souhait est un grand moment de cinéma.

Maalbeek de Ismaël Joffroy Chandoutis

Maalbeek de Ismaël Joffroy Chandoutis

Sélectionné à la Semaine de la Critique 2020, Maalbeek de Ismaël Joffroy Chandoutis vient de remporter le Bayard d’or du meilleur court-métrage au Festival de Namur (le FIFF pour les intimes) hier soir. Une première étape importante pour ce film dont la carrière démarre très belle carrière en festival (Paris Court Devant, FIFIB, FNC, …) pour cette rentrée atypique.

Bruno Collet : « Ca me fascine de créer des personnages qui n’existent pas »

Bruno Collet : « Ca me fascine de créer des personnages qui n’existent pas »

Au Festival Anima (Belgique), nous avons rencontré Bruno Collet, sculpteur de métier et réalisateur de nombreux courts métrages, réalisés notamment en stop motion. A l’origine de Mémorable, l’un des 2 films français sélectionné aux Oscars 2020 dans la catégorie “Meilleur court métrage d’animation”, le cinéaste rennais revient sur son parcours, son goût pour la sculpture, ses débuts dans l’animation et nous explique comment il a réussi à concilier ses deux passions. Dans cet entretien, Bruno Collet évoque aussi le sujet risqué de son film (la maladie d’Alzheimer), l’animation encore trop étiquetée « jeune public », mais aussi ses doutes et son envie de passer au format long.

Bérangère Mc Neese. Vivre tout ce qu’il y a à vivre

Bérangère Mc Neese. Vivre tout ce qu’il y a à vivre

Actrice et réalisatrice, Bérangère McNesse est habituée des caméras depuis son enfance. Il y a une semaine, elle a remporté en Belgique le Magritte du meilleur court-métrage pour Matriochkas, un très beau film porté par le trio formé par Héloïse Volle, Victoire du Bois et Guillaume Duhesme. Film qu’elle présente en ce moment au Festival de Clermont-Ferrand, sélectionné en compétition internationale. À l’occasion de cet entretien, elle aborde la surprise de la composition, l’auto-production, les plans de carrière et la confiance des réalisateurs de courts.