La Main sur la gueule d’Arthur Harari

Sans concession, le deuxième film d’Arthur Harari tente de décrire en près d’une heure les âpres retrouvailles entre un père et son fils sous le regard de la petite amie de ce dernier.
Sans concession, le deuxième film d’Arthur Harari tente de décrire en près d’une heure les âpres retrouvailles entre un père et son fils sous le regard de la petite amie de ce dernier.
À la fois film et album musical, « The Ghost of Piramida » est le fruit de la collaboration entre le réalisateur Andreas Koefoed et le groupe de rock indépendant Efterklang. Ce moyen-métrage a été présenté cette année à Bruxelles au festival international du documentaire Millenium.
Présenté dans la compétition « Travailleurs du monde » au festival Millenium cette année, le film de Raf Custers livre un témoignage déconcertant sur les conditions inhumaines imposées aux habitants ruraux de la RDC par les usines minières multinationales. Programmée en collaboration avec le Centre National de Coopération au Développement (CNCD 11.11.11), la projection était suivie d’un échange enrichissant entre la salle et Arnaud Zacharie, directeur du centre, Romain Gélin du Groupe de Recherche pour une stratégie économique alternative (Gresea) et Santiago Fischer de l’ONG « Commission Justice et Paix ».
Présenté dans le cadre de la compétition « Travailleurs du monde » cette année au Festival Millenium, « Karaoké domestique » est une interrogation pleine d’humour et de poigne sur le milieu des titres-services et de l’aide ménagère en Belgique. Sa réalisatrice Inès Rabadán fait preuve d’une grande originalité et livre une œuvre qui divertit et interpelle à la fois.
Présenté en compétition européenne au Festival Européen du film court de Brest, en novembre dernier, « Misterio » y a reçu le Prix Format Court. Ayant déjà une belle carrière à son actif, le court métrage de l’Espagnol Chema García Ibarra propose un cinéma à la frontière du fantastique.
À quoi ressemble le monde enfermé dans un handicap ? À celui de quelqu’un qui attend la fin du monde répond le réalisateur Chema García Ibarra. Mieux, ce monde pourrait être le nôtre, le temps des sept minutes de son second court-métrage (après « Protoparticulas »), sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2009 et Méliès d’or au festival de Sitges en 2010.
Présenté à Brive ces jours-ci, « A iucata » s’ouvre avec cette image assez improbable : celle d’un cheval attelé à un sulky, qui galope sous la pluie, en pleine nuit, suivi par quantité d’automobiles et de scooters qui éclairent la route de leurs phares et font gronder leur moteur. À première vue, on hésite entre une scène grotesque ou à l’inverse, à un film de guerre futuriste voire apocalyptique. En tout les cas, ce lent et long travelling nous hypnotise totalement et nous plonge au plus près de l’univers de ces courses clandestines.
Lauréat du Prix Format Court lors de la dernière édition du festival de Vendôme, le moyen-métrage « Pour la France » de Shanti Masud nous invite à une déambulation nocturne et romantique dans un Paris hors du temps, à la rencontre de quelques oiseaux de nuits esseulés en quête d’amour.
Avant ce premier court métrage d’animation auquel nous avons attribué le Prix Format Court au festival Premiers Plans d’Angers, en compétition dans la section Plans Animés, l’Autrichien Paul Wenninger n’était pas vraiment un cinéaste, mais un metteur en scène, un chorégraphe et un musicien. Ces pratiques sont toutes réunies dans « Trespass », film qui associe la technique du stop-motion à une mise en scène soignée où chaque détail compte.
Citation documentaire, filtre vert, musique classique. Les premiers moments du film de Arthur Môlard ressemblent à beaucoup de propositions plus ou moins adroites du cinéma de science-fiction, notamment françaises. Mais, à l’instar de « Juke-box » de Ilan Klipper et de « L’homme qui avait perdu la tête » de Fred Joyeux, deux autres films de la sélection du dernier Festival de Clermont-Ferrand, « Jiminy », propose une vision décalée de la folie face à une normalité défaillante.
« Bambi », nommé aux César du Court Métrage 2014, est le onzième film de Sébastien Lifshitz et comme souvent, le réalisateur nous entraîne pour notre grand plaisir, dans une histoire autour du corps et de l’identité; et ceci qu’il navigue entre le court et le long, entre la fiction et le documentaire.
Après un important parcours en festival (Angers, Vendôme, Belfort, Pantins, entre autres) et plusieurs distinctions reçues (dont deux prix d’interprétation pour son acteur principal Karim Leklou), le film « Marseille la nuit » de Marie Monge se retrouve aujourd’hui en lice pour le César du meilleur court-métrage. L’occasion de revenir sur cette chronique amère de la vie provinciale, portrait d’une jeunesse en déroute ne sachant plus vers quels horizons se tourner.
Après avoir raflé de nombreuses récompenses en festival, notamment le prestigieux Ours d’Or à la Berlinale 2013, « La Fugue » de Jean-Bernard Marlin concourt aujourd’hui pour le César du meilleur court métrage.
C’est un dimanche habituel pour Lis, Babu, Gito et Nino, enfants des rues de Maputo. Alors que la fête foraine bat son plein, ils font la manche, espérant récolter quelques piécettes pour pouvoir profiter à leur tour des attractions du parc. Sélectionné en compétition internationale à Clermont-Ferrand, « A Tropical Sunday » de Fabian Ribezzo dresse un portrait sans fard des conditions de vie de nombreux enfants au Mozambique.
En compétition internationale du festival de Clermont Ferrand était présenté cette année le film de Xiaoyu Du, « Pork & Luna », mettant en scène la cohabitation houleuse d’une jeune fille et de sa belle-mère.
Présentée cette année dans le programme Labo à Clermont-Ferrand, cette petite histoire d’amour a décrispé les sourires de nombreux spectateurs du festival. S’il n’a ramené aucune récompense officielle de la capitale auvergnate, « I Love You So Hard » aura brillamment contribué au très bon cru 2014 de la sélection Labo.
« Gli Immacolati », de Ronny Trocker, présenté en sélection nationale de Clermont-Ferrand, repose sur un fait divers survenu en Italie. Décembre 2011, à Turin. Une manifestation de soutien dégénère. Les habitants d’un quartier populaire mettent le feu à la friche industrielle voisine. Celle où vit tout un campement de Roms. Une jeune fille prétend avoir été violée par deux gitans. Son mensonge aura entraîné le débordement et la folie dévastatrice d’une collectivité.
En octobre dernier, Format Court envoyait une petite équipe de rédacteurs au dixième festival Court Métrange de Rennes afin de remettre, pour la troisième année consécutive, son prix spécial (Prix Format Court). Au cœur d’une sélection relevée, notre choix s’était alors porté unanimement sur « Fuga » (« Fuite » en français), premier film d’animation de l’Espagnol Juan Antonio Espigares.
Présenté en compétition internationale du festival de Clermont-Ferrand cette année, « A Ondaz Traz, O Vento Leva » de Gabriel Mascaro est un documentaire sensible sur Rodrigo, un jeune sourd, installateur de systèmes audio pour voitures.
Un lent fondu du gris au noir, des taches blanches, quelques murmures et accords à la guitare ouvrent « La Nuit américaine d’Angélique », sélectionné en compétition nationale à Clermont-Ferrand cette année.