Dans les années trente, à la période de Noël, un projet immobilier est proposé avec succès au maire d’une grande ville. Dans les rues, une femme, la main tendue, cherche à subvenir aux besoins de son fils.
Avec plus de 180 prix internationaux pour ses cinq courts métrages depuis « Il Pàjaro y el Hombre » en 2005 jusqu’à son récent « Padre », l’Argentin Santiago Bou Grasso est attendu régulièrement par les habitués de festivals pour ses techniques sans cesse renouvelées et sa liberté de ton. Accompagné de son co-scénariste, Patricio Plaza, il revient sur « Padre », un film en stop-motion où des marionnettes montrent le quotidien d’une fille s’occupant de son père dans la période qui suit tout juste la fin de la dernière dictature en Argentine.
Si le Festival d’Aubagne ne fait pas forcément partie des premiers festivals auxquels on pense lorsqu’il s’agit de courts-métrages, il est grand temps de rétablir la vérité. Avec 72 courts-métrages en compétition cette année ainsi que de nombreuses sélections parallèles hors compétition, il n’est pas peu dire que le court-métrage est largement mis à l’honneur dans la ville d’Aubagne.
Présenté dans la compétition internationale des courts-métrages du festival Cinéma du Réel, « San Siro », de Yuri Ancarani, nous propose une immersion au cœur du célèbre stade milanais. Néanmoins, le sujet de ce court métrage n’est pas l’action sportive que les footballeurs offriront à leurs spectateurs.
Petra Zlonoga n’est plus une débutante. « Hunger » est son cinquième film en huit ans et, bien qu’elle soit graphiste, elle prend le contre-pied d’une grande partie de ses semblables lorsqu’ils en viennent au cinéma en évitant soigneusement d’animer directement sur ordinateur.
Un loup, un mouton et un chou doivent traverser une rivière. Comment peut-on les faire traverser, chacun à son tour, sans que le mouton puisse manger le chou et sans que le loup puisse manger le mouton ?
Invitation au voyage, exploration des émotions, travail sur la perception, « Beauty » est un film de ressenti, un court animé extrêmement original et troublant sur l’art et la vie.
Artiste pluridisciplinaire avec un style tout à fait singulier, le cinéaste canadien Randall Lloyd Okita explore les questions existentielles et sociétales à travers une vision très personnelle des choses. Lauréat du prix Format Court au dernier Festival Nouveau Cinéma à Montréal, son dernier film « The Weatherman and the Shadowboxer », montré à notre séance de février, se situe, à l’instar de ses films précédents, aux lisières des cinémas narratif et artistique.
Alex, un jeune agent immobilier habite dans un appartement avec sa petite amie Lily, une ancienne strip-teaseuse. Ils passent la plupart de leur temps à bronzer et à faire l’amour. Mais quelqu’un les épie de l’appartement d’en face. Le voyeur est homme en chaise roulante qui va aider le jeune couple à faire une grande découverte.
Pour la troisième année consécutive, Format Court accueille le Festival Européen du Film Court de Brest pour un Best of Brest ! Cette séance spéciale se tiendra le jeudi 12 mars prochain, dès 20h30, au Studio des Ursulines (Paris 5e) en présence de nos invités : Massimiliano Nardulli, programmateur du festival, l’équipe de « Sans les gants » de Martin Razy mais aussi Erik Schmitt, réalisateur de « Nashorn im Galopp » (Allemagne), lauréat du dernier Prix Format Court, remis en novembre 2014.
Invité d’honneur de la trente-septième édition du festival du court métrage de Clermont-Ferrand, l’Empire du Milieu s’y est offert une rétrospective de six programmes rassemblés sous le titre évocateur de « Apprivoiser le dragon », composée de pas moins de vingt-neuf courts métrages de fictions, d’animation et de documentaires.
Composée de 20 premiers courts d’animation européens, la programmation des Plans Animés 2015 a brillé par son éclectisme rappelant que l’animation fait souvent preuve de plus de libertés et d’expérimentation que la fiction. Si le jury Format Court a unanimement salué la poésie et la maîtrise de « Kijé » de la Française Joanna Lorho en lui consacrant un Prix Format Court (nous y reviendrons prochainement dans un focus spéciale sur le site), d’autres courts de cette sélection valaient également le coup d’œil.
Chaque année, la Procirep récompense une société de production de courts-métrages lors du Festival de Clermont-Ferrand, ce qui met en lumière un producteur, sa carrière et ses productions passées et à venir. En 2014, Envie de tempête Productions et son créateur-directeur Frédéric Dubreuil se sont vu remettre ce prix. Le producteur a bénéficié d’une dotation de 5.000€ à utiliser sur une prochaine production de court-métrage et d’une carte blanche lors de la dernière édition du Festival de Clermont-Ferrand.
Réalisateur du sublime « The Weatherman and the Shadowboxer », Prix Format Court au Festival du Nouveau Cinéma 2014, Randall Lloyd Okita est un jeune auteur de Toronto ayant déjà réalisé plusieurs courts. Son dernier film, projeté ce soir aux Ursulines dans le cadre de la séance spéciale autour du FNC, évoque avec mystère et émotion le parcours de deux frères ayant mené deux vies différentes, séparés par un événement survenu dans leur enfance.
Dans le cadre de son Prix Procirep du Producteur de Court-Métrage, Frédéric Dubreuil a bénéficié d’une carte blanche lors de la 37e édition du Festival de Clermont-Ferrand. Il y a présenté une sélection de courts-métrages produits au sein de sa société Envie de tempête Productions ainsi que des films qu’il apprécie particulièrement.
Présenté au sein du focus Québec du Festival Nouveau Cinéma (FNC) de Montréal, le film d’animation « The Weatherman and the Shadowboxer », de Randall Lloyd Okita, a séduit l’équipe de Format Court par son style personnel et novateur, et la maîtrise de sa narration. Le film, lauréat de notre Prix Format Court au festival, présente deux personnages, deux frères qui ont pris des chemins séparés, suite à une enfance bafouée dont les faits restent ambigus : l’un, un présentateur de météo, entretient une image publique mondaine qu’il porte comme un masque, l’autre devient un « shadowboxer », un combattant de l’ombre qui refuse de fuir la vérité et la violence qui est en lui.
« Chaud Lapin », film d’animation de cinq élèves de Supinfocom Arles, évoque en quelques minutes une histoire vieille comme le monde : celle de la femme délaissée et humiliée qui décide de re-prendre sa vie en mains.