Sarah Van Den Boom : « Entre le dessin, l’écriture et mes enfants, j’ai le sentiment d’accoucher à chaque fois »

Sarah Van Den Boom : « Entre le dessin, l’écriture et mes enfants, j’ai le sentiment d’accoucher à chaque fois »

La réalisatrice Sarah Van Den Boom a plus d’une corde à son arc. Elle est également productrice au sein de Papy3D, anime et crée des décors, illustre, travaille entre Paris, Bruxelles et Los Angeles. Pourtant, malgré ou grâce à ce foisonnement, son cinéma est entièrement orienté vers la description de l’intime.

Renaître de Jean-François Ravagnan

Renaître de Jean-François Ravagnan

Prix Format Court au dernier festival du film francophone de Namur, « Renaître » du réalisateur belge Jean-François Ravagnan, aborde la question du choix décisif d’un point de vue féminin. Un parti pris réussi aussi bien dans sa narration laconique que dans sa manière d’être au plus près des personnages. Un instantané cinématographique où l’on ressent l’urgence du désir comme réponse ultime à la séparation inéluctable.

Sita chante le blues de Nina Paley

Sita chante le blues de Nina Paley

Édité par la librairie parisienne Potemkine, en association avec agnès b., « Sita chante le blues » est un objet d’une richesse exceptionnelle qui entraîne le spectateur dans l’univers éclectique de la réalisatrice Nina Paley. Outre le long-métrage de 82 minutes qui donne son titre au DVD, cette édition propose en bonus une sélection de six courts métrages réalisés par la cinéaste entre 2000 et 2002. Des formats très courts, entre 3 et 5 minutes, qui suffisent à transporter le spectateur. Enfin, un entretien de 19 minutes avec la réalisatrice clôt la présente édition.

Guy Maddin autour de « The Forbidden Room », une myriade de courts-métrages pour un long-métrage kaléidoscopique

Guy Maddin autour de « The Forbidden Room », une myriade de courts-métrages pour un long-métrage kaléidoscopique

Artiste canadien surdoué que nous avions déjà eu l’occasion d’interviewer au sein de Format Court, Guy Maddin est revenu cette année à l’Étrange Festival pour présenter sa dernière œuvre « The Forbidden Room » (sortie décembre 2015), mais aussi pour la carte blanche qui lui a été consacrée. Nous lui avons posé quelques questions sur son nouveau long-métrage , recueil hybride de petits films-fantômes.

H comme Haramiste

H comme Haramiste

On ne badine pas avec l’amour. Rim, dix-huit ans, rappelle à sa soeur Yasmina, dix-sept ans, qu’elle ne doit pas parler au garçon qui lui plaît. Mais à force de parler de tout ce qui est interdit, cela donne des envies. De rappels en conseils, Haramiste raconte l’histoire de ces deux soeurs au dress code voile – doudoune – basket, qui s’adorent, s’affrontent, se mentent, se marrent, se font peur, découvrent le frisson de la transgression et du désir amoureux.
Réal. : Antoine Desrosières
Fiction, 40′, 2014
France

Alain Burosse : « Je me suis retrouvé un peu par hasard dans le monde merveilleux des médias, mais ce que je voulais faire, c’était égyptologue »

Alain Burosse : « Je me suis retrouvé un peu par hasard dans le monde merveilleux des médias, mais ce que je voulais faire, c’était égyptologue »

Défricheur de grand talent qui fit de la télévision un terrain de jeu pour tous les allumés de formes courtes sortant de l’ordinaire, Alain Burosse est le créateur d’émissions cultes (Haute Tension, L’œil du Cyclone, Avance sur Images), qui ont façonné l’imaginaire collectif de plusieurs générations, mais également le « Mr court métrage » de Canal + pendant deux décennies, fonction qu’il occupe depuis à l’Étrange Festival. Rencontre avec un homme passionné d’images, passeur invétéré et cinéphile insatiable.

Format Court à la recherche de petites mains et de grandes idées

Format Court à la recherche de petites mains et de grandes idées

Depuis déjà six ans (eh oui), Format Court fonctionne selon un modèle bénévole. Aujourd’hui, nous faisons appel à vous. Que vous soyez bénévole, stagiaire ou volontaire, si vous avez une bonne connaissance du court métrage, un peu de temps, des chouettes qualités humaines (curiosité, ouverture, etc) et rédactionnelles à consacrer à notre projet, nous vous proposons de nous rejoindre et de participer au futur de Format Court. N’attendez plus, rejoignez-nous !

Le zombie au vélo de Christophe Bourdon

Le zombie au vélo de Christophe Bourdon

L’employé en colère et le patron malhonnête qui l’a licencié au terme de sa période d’essai se poursuivent dans les couloirs de l’usine et en viennent aux mains, accompagnés par une caméra heurtée. La scène, marquante, qui ouvrait « Rosetta » (1999) – le plus célèbre long-métrage des cinéastes belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, récompensé par la Palme d’or du Festival de Cannes – est reprise à l’identique au début du premier court-métrage de Christophe Bourdon.

Wouter Jansen : Go Short & Some Shorts, audace & enthousiasme, programmation & distribution

Wouter Jansen : Go Short & Some Shorts, audace & enthousiasme, programmation & distribution

Wouter Jansen est programmateur au festival Go Short, à Nijmegen (Pays-Bas) où nous avons remis pour la première fois un Prix Format Court le mois passé (à Onder Ons projeté ce jeudi aux Ursulines). Il y a quelques années, il a monté une petite boîte de distribution et constitué un catalogue de films néerlandais. Lors de notre passage au festival, il est revenu sur le court-métrage local, notamment les films d’écoles, le rapport au public, le travail de programmateur mais aussi de distributeur.

Les couleurs majestueuses de l’étrange

Les couleurs majestueuses de l’étrange

Après six courts métrages et un long métrage (« Amer », 2010), le duo de réalisateurs français (et belges d’adoption) Hélène Cattet et Bruno Forzani a tourné en 2013 un deuxième film « L’Etrange couleur des larmes de ton corps ». Le film raconte le parcours sinueux d’un homme, Dan Kristensen, à la recherche de sa femme, mystérieusement disparue. Au retour d’un voyage d’affaires, il se lance désespérément à sa trace et finit peu à peu par perdre pied avec le monde qui l’entoure…

Santiago Bou Grasso : « Le stop-motion crée un lien avec le temps qui s’arrête »

Santiago Bou Grasso : « Le stop-motion crée un lien avec le temps qui s’arrête »

Avec plus de 180 prix internationaux pour ses cinq courts métrages depuis « Il Pàjaro y el Hombre » en 2005 jusqu’à son récent « Padre », l’Argentin Santiago Bou Grasso est attendu régulièrement par les habitués de festivals pour ses techniques sans cesse renouvelées et sa liberté de ton. Accompagné de son co-scénariste, Patricio Plaza, il revient sur « Padre », un film en stop-motion où des marionnettes montrent le quotidien d’une fille s’occupant de son père dans la période qui suit tout juste la fin de la dernière dictature en Argentine.

Retour sur les courts présentés au Festival d’Aubagne

Retour sur les courts présentés au Festival d’Aubagne

Si le Festival d’Aubagne ne fait pas forcément partie des premiers festivals auxquels on pense lorsqu’il s’agit de courts-métrages, il est grand temps de rétablir la vérité. Avec 72 courts-métrages en compétition cette année ainsi que de nombreuses sélections parallèles hors compétition, il n’est pas peu dire que le court-métrage est largement mis à l’honneur dans la ville d’Aubagne.