Vidéothèque

Brest. Courts européens & petits comédiens

Brest. Courts européens & petits comédiens

Il ne nous reste plus qu’une heure avant de découvrir le palmarès de Brest, une heure seulement pour vous révéler nos derniers coups de coeur cinématographiques, rejoignant un focus déjà bien fourni. Avant de vous présenter prochainement « After », un documentaire édifiant sur Auschwitz, qui mérite un papier à lui tout seul, voici deux films, sans liens apparents, qui donnent à voir et à aimer le cinéma européen, qui font émerger deux auteurs particulièrement pertinents, un italien et un autrichien, et qui comptent au casting des comédiens fabuleux, pas plus haut que quelques pommes.

Compétition internationale au FIFF 2012. Portraits de la jeunesse francophone

Compétition internationale au FIFF 2012. Portraits de la jeunesse francophone

Au FIFF cette année, pas moins de 11 films sur les 13 en compétition internationale traitaient explicitement de la jeunesse et des questions de quête d’identité, d’exploration de soi et de prise de conscience s’y rapportant. La sélection impressionnante par sa qualité a su mettre à l’honneur un sujet délicat et difficile à maîtriser. A l’heure actuelle où les multiples crises sociopolitiques, économiques et environnementales nous menacent, il est plus que nécessaire de nous interroger sur la place qu’occupe la génération de demain dans le monde d’aujourd’hui et sur l’avenir que nous leur léguons.

Compétition nationale au FIFF : L’art d’aimer chez les Belges

Compétition nationale au FIFF : L’art d’aimer chez les Belges

Si les voies du Seigneur sont, dit-on, impénétrables, celles de l’amour quant à elles, sont innombrables. En visionnant les 19 courts métrages sélectionnés dans la compétition nationale du festival du film francophone de Namur, il est intéressant de constater qu’une grande majorité des films aborde les sentiments amoureux. Et les cinéastes d’aujourd’hui le savent aussi bien que de Musset à son époque : on ne badine pas avec l’amour !

Le Crépuscule des vieux

Le Crépuscule des vieux

Cette année, davantage que les autres, la sélection du Brussels Short Film Festival révélait la noirceur de l’âme. Des films venus des quatre coins du monde qui déclinaient la même souffrance, la même peur d’exister et la même peur de mourir. Parmi ceux-ci Darwaazon wala Ghar (La Maison aux portes) de Nishant et Rohit Sharma et Tuba Atlantic d’Hallvar Witzø ont retenu l’attention grâce à leur façon poétique et originale de traduire le déclin de l’Homme.

Lorsque la Collection prend la voi(e)x de Cannes

Lorsque la Collection prend la voi(e)x de Cannes

Dix ans maintenant que Canal +, grâce au dynamisme de Pascale Faure et Brigitte Pardo, met le court métrage sur le devant de la scène à travers la Collection Canal+. Pour ceux qui ne connaissent pas (encore) ladite Collection, on résumera son concept de la manière suivante : chaque année, aux alentours du mois de juin, une dizaine de personnalités, acteurs, chanteurs, animateurs, sportifs, etc… se prêtent au jeu de la comédie le temps d’un court métrage qui aura été écrit spécialement pour eux, avec une « ligne éditoriale » à suivre.

Le Goût de la crise

Le Goût de la crise

Au beau milieu du Moyen-Orient, il existe un pays où les habitants s’éveillent chaque matin avec le même rêve au creux du lit, une douce illusion persistante et des étoiles au fond des yeux qui ne cessent de briller malgré les œillères de la bêtise humaine. Ce pays, c’est l’Iran.

Festival d’Aubagne 2012. Reportage

Festival d’Aubagne 2012. Reportage

Après la regrettable disparition du Festival d’Auxerre, fort heureusement, celui d’Aubagne survit, et même mieux, resplendit tant il fait du bruit. En effet, le Festival International du Film d’Aubagne (FIFA, à ne pas confondre avec la fédération de football) est l’un des rares festivals à se pencher sur le travail particulier du son et de la musique au cinéma. Les compositeurs y sont par conséquent sur le devant de la scène, les compositeurs y sont même invités au même titre que les réalisateurs et producteurs.

La Patamod au bord de la crise de nerfs

La Patamod au bord de la crise de nerfs

Qu’ont en commun Pedro Almodóvar et Peter Lord ? Pas grand chose a priori et pourtant, c’est bien à eux que l’on pense quand on découvre les films de Samuel Orti Marti (dit Sam), l’un des maîtres de la pâte à modeler. Au premier, il emprunte le côté folklorique et au second, la technique. Le Festival Anima qui met l’Espagne à l’honneur, n’allait pas faire l’impasse sur cet ingénieux hidalgo de l’animation ibérique.

Cortos de España

Cortos de España

A la table des convives privilégiés du Festival Anima cette année, nous retrouvons le plus castillan des pays de la péninsule ibérique. L’Espagne s’offre une jolie mise en valeur avec deux programmes de courts métrages, des avant-premières de longs, un focus sur Sam Orti, l’un des maîtres de la pâte à modeler et une rétrospective consacrée au pionnier de l’animation espagnole, Segundo de Chomón.

Quelques heures sur le tournage de Love Collection

Quelques heures sur le tournage de Love Collection

Le héros (l’acteur Vincent La Torre) du court métrage « Love Collection », réalisé par Antoine Lhonoré-Piquet, vit de son métier de comédien et tente de survivre à sa cassure sentimentale : « Si, à moins de 40 ans, on n’a pas les moyens de s’offrir une puissante relation sentimentale, c’est qu’on a raté sa vie… » semble-t-il se dire. Préférant s’en sortir par lui-même plutôt que de s’en remettre aux services certifiés de l’émission de téléréalité « On n’est pas poussé », le héros choisit d’avoir trois maîtresses.

Carte blanche à l’INSAS

Carte blanche à l’INSAS

Fondé à Bruxelles en 1962, l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle avait pour but initial de briser les frontières entre la théorie et la pratique, de favoriser les collaborations entre les créateurs et les techniciens, de former des professionnels des métiers du cinéma. 50 ans plus tard, le Festival clermontois lui a accordé une carte blanche composée de 10 films. L’occasion pour certains de voir ou de revoir des courts métrages qui ont fait la renommée d’une certaine « belgitude » grâce à des personnalités tels que Jaco Van Dormael, Rémy Belvaux ou encore Olivier Smolders.

Soy Cuba

Soy Cuba

À Clermont-Ferrand en ce mois de février, aux côtés des traditionnelles compétitions nationale, internationale et Labo, l’amateur du format court peut également profiter des nombreuses sections parallèles proposées par le festival auvergnat. Cette année, le Panorama offre, entre autres, une jolie vue sur l’archipel cubain avec « Hoy Cuba », une programmation de pas moins d’une quarantaine de courts métrages contemporains.

Kazak x 3

Kazak x 3

Le cru 2012 de la 34e édition du Festival International de Clermont-Ferrand a un goût de Kazak. Lauréat du Prix Procirep 2011 du meilleur producteur, Kazak Productions s’est vu en effet offrir une carte blanche lors du plus grand festival de court métrages. À l’image de leur « ligne éditoriale » qui se veut contemporaine, hétéroclite et osée voire radicale, ils nous proposent ici une sélection diversifiée et tranchée.

Bruz. Courts d’écoles

Bruz. Courts d’écoles

En France, la formation au cinéma d’animation se porte bien. La Poudrière, les Arts Déco, Les Gobelins, l’EMCA, Emile Cohl, l’ESMA, Supinfocom Arles… Autant de noms ronflants pour des écoles prestigieuses qui accompagnent les talents émergents des films d’animation de demain. L’Association Française du Cinéma d’Animation (Afca) s’est récemment associé à la promotion de cette jeune création en dédiant une compétition spécifique à ces films de fin d’études lors de son Festival National du Film d’Animation de Bruz.