Bruocsella ! de Ian Menoyot

Seule dans l’agitation urbaine humide et persistante, Jeanne tente de retrouver le nord.
Seule dans l’agitation urbaine humide et persistante, Jeanne tente de retrouver le nord.
Incroyable plongée dans un territoire fantastique, le film d’écoles d’Arash Nassiri s’attache à transposer une certaine image de Téhéran dans le paysage urbain de Los Angeles créant ainsi une utopie cinématographique des plus envoûtantes.
Grand habitué des sélections Labo du Festival de Clermont-Ferrand, Olivier Smolders présente cette année « La Légende Dorée », un nouveau projet qui adopte la forme du portrait documentaire pour mieux explorer la psyché d‘un patient d’institut psychiatrique à travers un livre de collages d’images, dont il est l’auteur et qui se trouve rempli d’histoires violentes et de personnages décadents.
« Chaud Lapin », film d’animation de cinq élèves de Supinfocom Arles, évoque en quelques minutes une histoire vieille comme le monde : celle de la femme délaissée et humiliée qui décide de re-prendre sa vie en mains.
Cinquième court-métrage du peintre et réalisateur polonais Tomasz Siwinski, « Une chambre bleue » est une fiction animée de 14’, révélée l’an passé à la Semaine de la Critique (Cannes). Depuis, le court-métrage a été sélectionné au sein de nombreux festivals internationaux et concourt en ce moment même au Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand.
« Maniac », comédie de Bo Mirosseni sélectionnée en compétition nationale au Festival International de Clermont-Ferrand 2015, rompt avec l’idée que certains se font des vacances hors périodes touristiques.
« Bonsoir, je suis gay, fier, bien dans ma peau, heureux, et j’aime me faire enculer… ». Bercé d’une rigueur verbale où la concession morale est aussi présente que la tolérance au sein de la politique nazie envers les Juifs, les communistes et les homosexuels, cette logorrhée révolutionnaire fait l’effet d’une bombe. On a entendu ces mots à l’aube de l’an 2000 dans un film de Jean-Gabriel Périot, dont le titre prend l’apparence insolente d’une fausse question : « Gay ? »
Découvert à l’occasion du Poitiers Film Festival 2014 où s’enchainaient les portraits de femmes frustrées, malades et désespérées, « Irène » d’Alexandra Latishev était certainement celui qui renfermait le plus de tendresse à côté des horreurs quotidiennes du monde déchu où son héroïne s’accrochait à la vie.
Merde alors ! Voilà ce qui nous traverse l’esprit lorsque l’on découvre la scène de crime au début de « L. H. » : les toilettes d’une université dont les murs de faïence blanche ont été recouverts d’une impressionnante couche d’excréments. Par qui ? Le mystère sert de point de départ à ce film d’école tchèque pour dresser un état des lieux peu reluisants mais cocasse de son pays. Et oui, cette situation improbable est « inspirée d’une histoire vraie ».
Découvert à Brest, primé à Villeurbanne (Prix des Industries Techniques du Cinéma Rhône-Alpes à la meilleure production, Mention spéciale Format Court), présenté ce jeudi 8 janvier 2015 au Studio des Ursulines en présence de l’équipe, bientôt à Angers et Clermont, « Stella Maris » de Giacomo Abbruzzese est une fiction stimulante que ce soit pour son sujet extrêmement original, les fessiers de ses personnages masculins et la force de son scénario.
Au théâtre des sourds, dans un tonnerre d’applaudissements silencieux, deux jeunes gens dans le public se regardent, rougissent, se plaisent. À l’extérieur, quelques brefs mots-signes et hochements d’épaules servent à dépasser leur timidité et fixer un dîner chez l’homme. Telle est la prémisse du premier film de Jean-Charles Mbotti Malolo bien nommé « Le Sens du toucher » et primé par le jury Format Court au Festival de Villeurbanne cette année.
« Terrible et doux », c’est un peu ce qui pourrait caractériser le quatrième film de Alberto Vázquez, « Sangre de Unicornio », présent à Court Métrange cette année. Un peu à la manière de ses caricatures pour le quotidien espagnol El Pais ou dans ses films précédents, comme « Birdboy », on trouve beaucoup de rouge à l’image.
Courant 2015, la petite ville de Vendôme accueillera pour la première fois une résidence d’animation. La dernière édition de son festival du film était justement placée sous le signe de l’animation, représentée par 6 courts-métrages en compétition nationale, un programme parallèle spécial et une exposition interactive sur ses différentes étapes et techniques de fabrication. « Beach Flags », court-métrage de Sarah Saïdan, en compétition officielle, fait partie ce ces représentants de l’animation française.
Après la Quinzaine des Réalisateurs en mai dernier et avant le Festival de Clermont-Ferrand début 2015, « 8 balles », était ces jours-ci en compétition officielle au Festival du Film de Vendôme. Il s’agit du dernier court-métrage d’animation de Frank Ternier.
Sélectionné au Poitiers Film Festival et primé à deux reprises cet été à Locarno (Prix Action Light du «meilleur espoir Suisse & Prix Cinema e Gioventù), le court métrage suisse « Hors Autoroute », réalisé par Rhona Mühlebach pour son bachelor à l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL), relate les péripéties d’un couple à la dérive au milieu de paysages montagneux. Née en 1990, Rhona Mühlebach a également réalisé deux autres courts, « Ferien » et « Schwesterherz » en 2013.
Un jeune loup décide d’affronter son père, qu’il n’a plus vu depuis son enfance.
Après avoir réalisé en 2012 « Le Commissaire Perdrix ne fait pas le voyage pour rien », Erwan Le Duc revient cette année avec son deuxième court métrage « Jamais Jamais », en compétition officielle au Festival de Vendôme.
En 2010, Paul Cabon recevait le Prix spécial du jury du Meilleur film d’étudiants au Festival d’Annecy pour son film de fin d’année « Sauvage ». L’élève de l’école de la Poudrière de Valence avait déjà bien retourné les esprits en nous montrant de façon colorée et déjantée le retour à la nature d’un homme chauve.
Avec raison, le Festival de Brest s’intéresse de près aux premiers films. « I’ve Been A Sweeper », film d’école irlandais, fait partie des jolies surprises de sa dernière édition. Réalisé par un jeune auteur, Ciarán Dooley, il évoque tout en finesse le dernier jour sur Terre d’un homme ayant balayé toute sa vie.
« Sans les gants », lauréat ce soir du Prix Beaumarchais au 29ème Festival Européen du Film Court de Brest, raconte l’histoire de Dylan, un garçon d’une quinzaine d’années, boxeur prometteur, amoureux d’une jeune fille de son quartier. Seulement, étant trop jeune, Daylan ne peut participer au championnat de boxe qu’il espérait et Samia, l’objet de son attention, le trouve « trop gamin ». La garçon va alors tâcher de grandir.