5ème Festival Courtscourts, infos & palmarès

5ème Festival Courtscourts, infos & palmarès

Ce samedi soir, s’est clôturée la cinquième édition du festival Courtscourts (24-26 juillet), largement placée sous le signe de la comédie, au domaine de St-Pierre de Tourtour (Var). Ce très sympathique festival de courts métrages en plein air est organisé depuis cinq ans par Michèle van Panhuys-Sigler, sa directrice et une poignée de bénévoles. Soucieux de proposer une alternative aux longs métrages de piètre qualité, Courtscourts cherche à faire connaître la forme courte aux villageois et aux touristes du coin et des environs en organisant des séances quotidiennes à la tombée de la nuit, sous les étoiles.

Gitanjali Rao : « L’Inde fait partie de mon histoire et m’inspire. Si j’essaye de m’y échapper, j’y reviens toujours »

Gitanjali Rao : « L’Inde fait partie de mon histoire et m’inspire. Si j’essaye de m’y échapper, j’y reviens toujours »

Découvert sur un DVD, « Printed Rainbow » nous a charmés il y a quelques années pour sa poésie, sa palette graphique et ses petites boîtes d’allumettes, synonymes d’invitations à l’évasion. Vu en salle il y a quelques jours, « True Love Story » nous a touchés également pour son mélange d’émotions, de sons et de couleurs. Huit ans séparent ces deux films tous les deux sélectionnés à la Semaine de la Critique et réalisés par l’illustratrice et animatrice indienne Gitanjali Rao, auteur d’autres courts (« Blue », « Orange ») que nous vous invitons à découvrir. Cette semaine, nous avons rencontré Gitanjali Rao à Cannes. L’occasion d’en savoir plus sur son travail, son média, ses difficultés et son identité.

Rémi St-Michel, Eric K. Boulianne. L’amitié, la déconne & l’auto-production

Rémi St-Michel, Eric K. Boulianne. L’amitié, la déconne & l’auto-production

Rémi St-Michel est réalisateur. Eric K. Boulianne est scénariste, comédien à ses heures. Ils ont travaillé ensemble sur « Petit Frère », une pastille comique québecoise auto-produite, sélectionnée cette année à la Semaine de la Critique. Le film nous a plu pour sa liberté de ton, son énergie et ses bonnes idées visuelles et sonores. Rendez-vous pris avec ses auteurs.

Fabien Gaffez : « À la Semaine de la Critique, nous souhaitons proposer des écritures, des mises en scène, des univers très différents d’un film à l’autre »

Fabien Gaffez : « À la Semaine de la Critique, nous souhaitons proposer des écritures, des mises en scène, des univers très différents d’un film à l’autre »

Critique à Positif, Fabien Gaffez est le Directeur artistique du Festival international du film d’Amiens. Coordinateur du comité de sélection des courts métrages à la Semaine de la Critique, il a succédé à ce poste occupé pendant des années par Bernard Payen. Bref entretien autour de Cannes, de la place du court, des choix de la Semaine et de l’accompagnement des auteurs.

True Love Story de Gitanjali Rao

True Love Story de Gitanjali Rao

Gitanjali Rao n’est pas une inconnue dans le circuit de l’animation et des festivals. En 2006, la réalisatrice présentait son très beau court métrage, « Printed Rainbow » à la Semaine de la Critique et y recevait trois prix : Prix Découverte Kodak du meilleur court métrage, Prix de la (Toute) Jeune Critique et Petit Rail d’Or du court métrage.

Événements

Événements

Soirées Format Court Réservé à une poignée d’initiés, sous-médiatisé et peu montré en salle, le court métrage demeure confidentiel. Confrontés au jour le jour à ce problème de visibilité et au nécessaire accompagnement des oeuvres courtes, nous avons commencé à assurer, depuis mars 2012, la programmation et la communication de soirées mensuelles de courts métrages, […]

Mécènes

Mécènes

Ils ont choisi de nous soutenir et on les en remercie vivement ! Atelier Kuso, Claude Loubar Leroy, Yassine Qnia, Audren, Production Offshore, Nicolas Nithart, Bernard Tanghy, Novanima, Marie Bergeret, Hélène Klein, André Bayer, Matthieu Salmon, Augusto Zanovello, Aurélie Cardin, Marthe Sébille, Stephanie Bitton, Luc Vanden Eede, Emilie Parey, David Khalfa, Alexandre Morand, Emilie Mercier, Joseph […]

Présentation

Présentation

Apparu sur la Toile il y a 15 ans, en 2009, le magazine en ligne Format Court couvre au quotidien l’actualité du court métrage mondial par le biais d’informations, de couvertures festivalières, de critiques de films, de fiches techniques, d’interviews de professionnels, de films en ligne, de chroniques DVD et de reportages. Depuis sa création, […]

Metronomic & co : courts métrages d’animation #1

Metronomic & co : courts métrages d’animation #1

Metronomic est une société de production parisienne qui adore insérer de l’animation dans ses clips, pubs et courts métrages délirants (live, 2D, 3D, stop motion, …). Plusieurs titres de son catalogue se sont attirés la bienveillance des sélections et des palmarès de festivals (Annecy, Bruxelles, Lille, Clermont-Ferrand, Cannes, Ottawa …) et des grilles télé (Canal + Arte, Be TV, …). Parmi eux, les facétieux « La Révolution des crabes » (Arthur de Pins) et « Les Oiseaux en cage ne peuvent pas voler » (Luis Briceno) ont été édités par Lowave il y a 10 ans en compagnie farfelue de 9 autres courts et de bonus surprise.

Chema García Ibarra : « Un jour, j’ai senti qu’il y avait beaucoup de possibilités à raconter des histoires avec une caméra »

Chema García Ibarra : « Un jour, j’ai senti qu’il y avait beaucoup de possibilités à raconter des histoires avec une caméra »

Découvert au festival de Brest, « Misterio » y a remporté notre Prix Format Court fin 2013. Le film mêle naturel et surnaturel, étouffement et soif de liberté, personnages hors normes et situations cocasses. Depuis dix ans, son auteur, Chema García Ibarra, intéressé par l’humour, la science-fiction et les acteurs non professionnels, fait des films sans beaucoup de moyens dans son coin, à Elche, une petite ville d’Alicante.

Les César, Cannes, Brest & Brive

Les César, Cannes, Brest & Brive

Il y a dix jours, Format Court était invité aux César pour goûter de curieuses choses au wasabi, admirer la vue depuis le toit du Théâtre du Châtelet, voir s’enchaîner les émotions et les bides sur scène, s’incruster au Fouquet’s, essayer de rester discret et posé devant Mathieu, Scarlett, Roman, Adèle, Jérémy, Niels, Quentin et les autres.

Xavier Legrand : « Je suis contre le pathos mais pas contre l’émotion, au contraire. Ce n’est pas parce qu’on ressent une émotion forte que c’est pathétique »

Xavier Legrand : « Je suis contre le pathos mais pas contre l’émotion, au contraire. Ce n’est pas parce qu’on ressent une émotion forte que c’est pathétique »

Il a remporté le César du Meilleur Court Métrage vendredi passé après avoir fait un superbe parcours en festival, notamment à Clermont l’an passé (Grand Prix, Prix du Public et Prix Télérama). Le premier film de Xavier Legrand, « Avant que de tout perdre », évoque la violence conjugale, la peur et les non-dits, sous la forme d’un thriller extrêmement efficace. Comédien avant d’être réalisateur, Xavier Legrand revient sur son parcours, son intérêt pour la dramaturgie, la prise en charge de l’émotion et son écriture plus adaptée au cinéma qu’au théâtre.

Marie Monge : « Plus on avait des contraintes (ni CNC ni chaînes), plus le film était en danger, plus les gens se sont investis, plus on est allé à la guerre ensemble »

Marie Monge : « Plus on avait des contraintes (ni CNC ni chaînes), plus le film était en danger, plus les gens se sont investis, plus on est allé à la guerre ensemble »

Réunis dans un café parisien, Charif Ounnoughene, Karim Leklou, Marie Monge et Sébastien Haguenauer, respectivement comédiens, réalisatrice et producteur du film « Marseille la nuit », évoquent leur travail en commun, les joies et les difficultés liés au film qui les a conduit à la nomination aux César du Meilleur court métrage. Discussion à plein de voix, autour de l’énergie collective, des petits plaisirs, de l’amitié, du format moyen, des emmerdes et des rêves.

Festival de Brest, les plus, les moins

Festival de Brest, les plus, les moins

Ce vendredi 31 janvier, le festival de Clermont-Ferrand rouvre ses portes. Avec ses trois sélections, ses cartes blanches et son pays à l’honneur (les États-Unis cette année), le rendez-vous mondial du court voit large. Rien qu’en sélection internationale, plus de 70 titres sont attendus. En comparaison, le festival de Brest, bien moins médiatisé et financé, offre plus de visibilité à un nombre restreint d’élus. À titre d’exemple, 42 films en compétition ont reflété, cette année comme l’année dernière, l’état de la production européenne.