Retour sur la Berlinale 2017

Retour sur la Berlinale 2017

En cette période estivale un peu creuse, nous ressortons les vieux dossiers et les sujets en souffrance. Berlin 2017, par exemple. Le festival, calé entre Rotterdam et Clermont-Ferrand, accueille depuis 10 ans une compétition de courts-métrages, Maike Mia Höhne, une réalisatrice allemande, en assure la composition avec son comité de sélection.

Eugène Boitsov, Prix Format Court au Festival d’Angers 2017

Eugène Boitsov, Prix Format Court au Festival d’Angers 2017

Ancien diplômé de La Poudrière, Eugène Boitsov présentera son film de fin d’études « La Table » au prochain Festival d’Annecy, parmi les autres films d’écoles en compétition officielle. Nous avons découvert le travail de ce jeune animateur-réalisateur à l’occasion de la dernière édition du Festival d’Angers, parmi les films concourant dans la section « Plans Animés » où nous remettions un nouveau Prix Format Court.

The Mad Half Hour de Leonardo Brzezicki

The Mad Half Hour de Leonardo Brzezicki

Il y a deux ans, notre tout premier Prix Format Court remis au Festival IndieLisboa au sein de la section « Silvestre », regroupant des films à part et inattendus réalisés par de jeunes auteurs comme des cinéastes établis, distinguait « The Mad Half Hour » du réalisateur argentin Leonardo Brzezicki.

Or Sinai. Les femmes sous un autre angle & les petites histoires

Or Sinai. Les femmes sous un autre angle & les petites histoires

Parmi les jeunes réalisatrices actuelles, l’Israélienne Or Sinai, diplômée de l’École Sam Spiegel de Jérusalem, nous intéresse particulièrement. Son film de fin d’études « Anna » a fait ses débuts à la Cinéfondation en mai, cette année où il a gagné le Premier Prix. Un mois plus tard, il obtenait le Prix Format Court au Festival de films d’écoles de Tel Aviv. Il fait le tour des festivals actuels et vient d’obtenir le Grand Prix du Jury au Poitiers Film Festival ce weekend.

Cinemed 2016, les plus, les moins

Cinemed 2016, les plus, les moins

Fin octobre, Montpellier accueillait le Festival de cinéma méditerranéen Cinemed. De très nombreux courts-métrages figuraient au programme de cette 38ème édition. Parmi eux, un certain nombre de films récents, passés pour certains par Cannes 2016, mais aussi quelques raretés issues du catalogue de la Cinémathèque Française. Pour la première fois, Format Court suivait les programmes courts et vous en propose, un mois plus tard, une sélection de films brillants, d’autres beaucoup plus ternes.

Pierre Etaix n’est plus

Pierre Etaix n’est plus

Pierre Etaix est parti vendredi matin, a-t-on appris. Quelle tristesse. Nous l’avions rencontré au Festival de Vendôme en 2010, il y a près de 6 ans. Gentil, poli, souriant, élégant, il avait raconté ses souvenirs, son lien au court-métrage, au gag, à Tati, à Keaton, au music-hall, au cirque avant de présenter avec humour « Le Grand Amour » devant un parterre composé de nombreux jeunes conquis par ce vieux monsieur, petit enfant aimant la scène comme personne.

Anna de Or Sinai

Anna de Or Sinai

Film de fin d’études d’Or Sinai, jeune réalisatrice israélienne, « Anna » a obtenu cette année le premier prix à la Cinéfondation (section réservée aux films d’écoles à Cannes), le Prix Format Court au Festival de films d’écoles de Tel Aviv et une Mention spéciale au Festival de Toronto. Ce court métrage qui sera présenté au prochain Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier est un portrait de femme esseulée (interprété par Evgenia Dodina, magnifique) cherchant à combler son ennui dans un monde où l’homme est une denrée rare.

Romane Gueret & Lise Akoka. Du ciné, de l’envie, du réel

Romane Gueret & Lise Akoka. Du ciné, de l’envie, du réel

Premier (très beau) film, casting sauvage, rencontre avortée, envie d’authenticité et d’apprentissage, projet porté à bout de bras, campagne Ulule à la clé : Romane Gueret et Lise Akoka ont co-réalisé « Chasse royale », un moyen-métrage primé à la Quinzaine et présélectionné aux prochains César, encore visible quelques heures sur le Court-Circuit d’Arte. Discussion à deux voix, avant le passage au long.

Ali Asgari & Farnoosh Samadi Frooshani. I comme Iran

Ali Asgari & Farnoosh Samadi Frooshani. I comme Iran

À deux, ils façonnent un cinéma qui nous plaît énormément, un cinéma sur le fil, très pudique, simple et intime. Si on a découvert l’Iranien Ali Asgari il y a trois ans à Cannes avec un film très maîtrisé en compétition officielle, « More than two hours » (titre original « Bishtar Az Do Saat »), on l’y a retrouvé cette année avec un nouveau titre, également très fort, en compétition, « Il silenzio », accompagné de sa compagne et co-réalisatrice, Farnoosh Samadi Frooshani.