Clermont-Ferrand 2018, le palmarès

Le palmarès du 40ème Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand a été dévoilé hier soir lors de la cérémonie de clôture. Voici les films récompensés, avec en prime quelques films visibles en ligne.
Le palmarès du 40ème Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand a été dévoilé hier soir lors de la cérémonie de clôture. Voici les films récompensés, avec en prime quelques films visibles en ligne.
Après le festival du court métrage européen de Brest où le jury Format Court a remis un prix à Madara Dišlere en novembre dernier pour son film « The Gardener », nous avons rencontré cette réalisatrice lettone nourrie au cinéma dès son plus jeune âge. Alors que Madara est actuellement en préparation de son premier long-métrage, « Paradise 89 », cet interview propose un retour sur cette nouvelle expérience et sur les perspectives de diffusion et de carrière cinématographique en Lettonie.
En juin 2016, nous vous parlions de la sortie d’« Illegitime » du cinéaste roumain, Adrian Sitaru, que nous avions primé en 2014 au Festival du film francophone de Namur pour son très beau film, « Art ».
Madara Dišlere, jeune réalisatrice lettone, a marqué le jury Format Court lors du dernier festival du film court de Brest (en novembre 2016) avec son court-métrage, « Dārznieks » (Le Jardinier). Dans ce quatrième et dernier court-métrage, elle plonge le spectateur au cœur de la nature lettone, magnifiée à travers les yeux de son personnage principal. Ce qui séduit dans cette histoire, emplie à la fois de tendresse et de dureté, c’est surtout son rapport au temps. À celui, cyclique, des saisons qui reviennent et à celui, linéaire, de la vieillesse qui s’empare des hommes.
Tour de force traitant de l’intolérance ou exercice de méta-narration musicale, « Une nuit à Tokoriki » de Roxana Stroe embarque le spectateur pour un voyage singulier qui ne laisse pas indifférent. Tel était en tout cas le constat du jury Format Court qui a primé ce court métrage roumain de manière unanime lors de la dernière édition du Festival du film francophone (FIFF) à Namur.
Résonner avec notre époque, c’est ce qui pourrait nous venir à l’esprit lorsque l’on regarde « Ennemis intérieurs », premier court-métrage de Sélim Azzazi, sélectionné et primé par notre équipe Format Court au Festival du court-métrage de Villeurbanne.
Sélectionné cette année au Festival du Film Court de Villeurbanne et à celui d’Annecy, « Spoon » est un court-métrage d’animation réalisé par Markus Kempken et un récit autobiographique sur l’enfance et la relation tumultueuse de ce dernier avec sa mère.
« Faits et dits de Nasreddin II », le court-métrage de Pierre-Marie Goulet, en sélection au Festival du Film Court de Brest 2016, met en scène Nasreddin, un personnage mythique de la culture musulmane qui représente l’ingénuité, prodiguant à ceux qui l’écoutent des enseignements aussi absurdes que rationnels.
A la croisée de trois continents, la mer Méditerranée a toujours servi de pont entre cultures, confessions et mœurs différentes, entretenant des relations tantôt paisibles tantôt conflictuelles. Inspiré par ces multiples traversées, Short Screens propose en collaboration avec Cinémamed, le Festival du Cinéma Méditerranéen de Bruxelles, une sélection de courts métrages qui vous feront prendre des passages aussi bien littéraux que métaphoriques, reflétant la richesse et la diversité des cinémas du bassin méditerranéen.
Film de fin d’études d’Or Sinai, jeune réalisatrice israélienne, « Anna » a obtenu cette année le premier prix à la Cinéfondation (section réservée aux films d’écoles à Cannes), le Prix Format Court au Festival de films d’écoles de Tel Aviv et une Mention spéciale au Festival de Toronto. Ce court métrage qui sera présenté au prochain Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier est un portrait de femme esseulée (interprété par Evgenia Dodina, magnifique) cherchant à combler son ennui dans un monde où l’homme est une denrée rare.
Pour la 31ème édition du Festival du Film Francophone de Namur, le jury Format Court (composé de Marie Bergeret, Karine Demmou, Zoé Libaut et Adi Chesson) a décidé d’attribuer son prix au film roumain « Une Nuit à Tokoriki » de Roxana Stroe (prod. : UNATC), parmi les 12 films de la compétition internationale.
Alors qu’il sort tout juste de l’École de cinéma Krzysztof Kieślowski à Katowice, en Pologne, nous avons pu interviewer cet été Kordian Kądziela, que nous suivons depuis novembre dernier, suite à la découverte de son film d’école « Larp », présenté au dernier Festival du court métrage européen de Brest et primé par Format Court.
Kordian Kądziela, le réalisateur-scénariste, primé par Format Court avec son « Larp » à la trentième édition du festival du film court de Brest, instille chez le spectateur d’abord, et chez ses personnages ensuite, un doute entre le vrai et le faux. Pour ce faire il a su créer un concept innovant : « la comédie Mockumentaire », il s’agit d’utiliser les caractéristiques propres au documentaire pour raconter des histoires entièrement fictionnelles. Il s’efforce ainsi, de chambouler le régime de croyances qui conditionne notre capacité à recevoir une œuvre cinématographique.
Au Festival du film d’étudiant de Tel Aviv, on a pu voir « The Principle of Grace » de Maya Kessel. Une introspection sensible sur le quotidien d’une infirmière à domicile travaillant pour le compte de la Sécurité sociale.
Film de fin d’études de Ziv Mamon présenté lors du dernier festival du film étudiant de Tel Aviv, « Last Round » nous emmène en virée nocturne dans les clubs et les rues de Tel Aviv, dans un univers où l’alcool et les drogues coulent à flot, où les hommes, envahissants prédateurs, sont bien souvent abusifs, que cela soit dans la boîte de nuit ou dans la rue, mais où la femme refuse d’être une victime. On y suit plus particulièrement Eliya, la trentaine, incorrigible noceuse qui la veille de son avortement semble décidée à faire tout ce qui lui est déconseillé dans de telles circonstances. L’espace d’une nuit, la caméra plonge dans le monde quelque peu sordide d’une jeune femme dont on ne connaît jamais réellement les motivations, si ce n’est sa détermination à faire la fête jusqu’au bout de la nuit.
La liste des sorties en salles se poursuit sur Format Court. Après Arthur Harari, Prix Format Court à Brive 2014 avec « Peine perdue » (dont le premier long-métrage, « Diamant noir » sort en salles aujourd’hui) et Sylvain Desclous, réalisateur de « Le Monde à l’envers », Prix Format Court au Festival de Vendôme 2012 dont le premier long-métrage, « Vendeur » est toujours à l’affiche, on vous parle aujourd’hui d’une nouvelle sortie en salles d’un ancien lauréat Format Court. Le cinéaste roumain, Adrian Sitaru, que nous avions primé en 2014 au Festival du film francophone de Namur pour son très beau film, « Art », sort son nouveau long-métrage (il en a déjà réalisé plusieurs), « Illégitime », aujourd’hui.
Auréolé du prix du meilleur court métrage européen par le jury Format Court à la trentième édition du festival du film court de Brest, en novembre denier, « Larp » de Kordian Kadziela est un court métrage d’école qui s’attache à dépeindre le désarroi prononcé qui sévit chez les adolescents.
Le premier film de Natalie Beder, en tant que réalisatrice et scénariste, ayant fait ses débuts à Locarno, a été sélectionné au 38ème festival du court-métrage de Clermont-Ferrand en compétition nationale, il l’est également au festival d’Aubagne ayant lieu actuellement. « Des millions de larmes » nous emplit d’une mélancolie agréable devant un homme d’un certain âge (joué par André Wilms) et une jeune fille (Natalie Beder) que la pluie réunit sous un même toit : un café-restaurant.
La Cinémathèque de Grenoble et le Grec organisent depuis 1998 un concours de scénario de court-métrage dans le cadre du Festival du film court en plein air de Grenoble. Depuis 2014, ce concours propose la réalisation de 5 x 2 minutes par un même auteur dans un même lieu.
« Au bruit des clochettes » est le premier court métrage de Chabname Zariab. Cette co-production franco-tunisienne présentée en compétition nationale au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand a remporté le prix de la meilleure première oeuvre de fiction décerné par la SACD. Avec ce film, Chabname Zariab aborde un sujet tabou, celui des réseaux de pédophilie en Afghanistan. Rencontre avec une jeune auteure qui nous parle de son pays meurtri et de la difficulté d’y faire du cinéma.