A Dog Under a Bridge de Rehoo Tang

A Dog Under a Bridge de Rehoo Tang

Le court-métrage d’animation A Dog Under a Bridge est un projet de fin d’études du jeune réalisateur chinois Rehoo Tang, ayant remporté le Prix du Jury dans cette catégorie au Festival d’Annecy 2022. Il met en scène le parcours quotidien d’un chien errant depuis son réveil à son départ tranquille au soleil couchant, où il disparaît furtivement de l’écran.

Eden’s Edge, Three Shorts on the Californian Desert de Leo Calice et Gerhard Treml

Eden’s Edge, Three Shorts on the Californian Desert de Leo Calice et Gerhard Treml

Grand prix de la compétition Labo du festival de court métrage de Clermont Ferrand 2016, « Eden’s Edge, Three Shorts on the Californian Desert », traduit par « Aux confins de l’Eden, trois courts métrages dans le désert californien», des Autrichiens Leo Calice et Gerhard Treml, est une invitation au voyage à travers un paysage récréé grâce à l’animation et qui prend sens lorsqu’il est mis en relation avec les récits de trois protagonistes lointains, presque invisibles, présents avant tout sous forme de voix-off.

Arthur Môlard : « Ce qu’on voulait faire, c’était se réapproprier la pauvreté de nos moyens, en enlevant une part du décorum technologique de la science fiction et en faisant du corps humain le gadget lui-même. »

Arthur Môlard : « Ce qu’on voulait faire, c’était se réapproprier la pauvreté de nos moyens, en enlevant une part du décorum technologique de la science fiction et en faisant du corps humain le gadget lui-même. »

L’humain et la machine entretiennent des relations particulières dans « Jiminy », un court métrage de science-fiction avec notamment Denis Lavant. Le film réussit le tour de force de rendre crédible un univers de science-fiction avec les moyens actuels du court-métrage. Comment y parvient-il ? Quelles ont été ses sources d’inspiration ? Voici quelques réponses d’Arthur Môlard, son réalisateur.

Matthew James Reilly : « Le low budget nous force à faire des films plus personnels »

Matthew James Reilly : « Le low budget nous force à faire des films plus personnels »

Matthew James Reilly, encore étudiant à la Tisch School of the Arts, a remporté en mai le deuxième prix de la Cinéfondation pour son film « Abigail », retraçant un voyage peu mobile d’une jeune femme en perte de vitesse dans une Amérique désabusée. Entretien avec son auteur autour du film d’école, de l’erreur humaine et des influences imagées, photographiques comme cinématographiques.

C comme La Chambre cambodgienne, situations avec Antoine D’Agata

C comme La Chambre cambodgienne, situations avec Antoine D’Agata

Antoine D’Agata, photographe de Magnum, est à Phnom Penh (Cambodge) où son parcours artistique semble toucher un point extrême. Après avoir été fasciné par les paysages désolés et les réalités marginales, Antoine D’Agata se focalise dorénavant sur l’intimité des relations, toujours plus complexes, avec ses sujets.
Réal. : Tommaso Lusena De Sarmiento, Giuseppe Schillaci
Documentaire, 55′, 2009
France, Italie

The Man with the beautiful eyes (L’homme aux beaux yeux) de Jonathan Hodgson

The Man with the beautiful eyes (L’homme aux beaux yeux) de Jonathan Hodgson

Bukowski : Trois divines syllabes aux senteurs nicotinées et aux vapeurs éthyliques. Souffrances, scandales et sexes sont les S qui parsèment toute l’œuvre du poète américain. Il y a du Gainsbarre chez Charles, et du Baudelaire aussi, Baudelaire dont il partage le prénom, les initiales et le goût de la provocation. Ses « Fleurs du Mal » à lui , il les a plantées dans chacun des vers incisifs et étonnants de simplicité de « The man with the beautiful eyes ».

Alice Douard. L’importance des représentations

Alice Douard. L’importance des représentations

À l’occasion de la 49ème cérémonie des César, Alice Douard a remporté le César du meilleur court-métrage de fiction pour son film « L’Attente ». Mettant en scène Clothilde Hesme et Laetitia Dosch, il déploie l’histoire de Céline qui attend l’arrivée de son premier enfant à la maternité. C’est Jeanne, sa compagne, qui va le mettre au monde. La nuit, dans le hall de l’hôpital, elle fait la connaissance d’hommes qui, comme elle, attendent.

L’acteur ou la surprenante vertu de l’incompréhension de Raphaël Quenard et Hugo David

L’acteur ou la surprenante vertu de l’incompréhension de Raphaël Quenard et Hugo David

Raphaël est acteur. Pour la première fois, il a le rôle principal d’un long-métrage. Personne ne comprend pourquoi il a été choisi. D’ailleurs, personne ne le comprend vraiment. Dans un film de 25 minutes nommé aux César du meilleur court-métrage documentaire 2024, Raphaël Quenard se met en scène face à la caméra d’Hugo David pour nous livrer une performance folle et très très riche. 

Stephen Vuillemin : « Mon film est dans la continuité de mon travail d’illustration et de BD »

Stephen Vuillemin : « Mon film est dans la continuité de mon travail d’illustration et de BD »

« Un Genre de testament », le premier court-métrage de Stephen Vuillemin a été sélectionné dans plusieurs festivals, dont la Berlinale 2023 et Clermont-Ferrand 2024 (section Labo). Le film était en lice pour les César 2024. Après une riche carrière comme illustrateur et animateur, le tout nouveau réalisateur s’inscrit dans le milieu du cinéma et se familiarise avec le format court.

La forêt de Mademoiselle Tang de Denis Do

La forêt de Mademoiselle Tang de Denis Do

Après Funan, récompensé du Cristal du meilleur long-métrage à Annecy en 2018, Denis Do, présente son moyen-métrage d’animation La forêt de Mademoiselle Tang, nommé aux César 2024. Réalisé en coproduction avec Special Touch Studios et Pictanovo, le film retrace l’histoire d’une famille chinoise qui traverse 200 ans d’histoire. Entre la fresque historique et le récit familial intime, Denis Do rend hommage à ses origines dans un récit humaniste et délicat.

Léo Fontaine. Trouver des partis pris et s’y tenir coûte que coûte

Léo Fontaine. Trouver des partis pris et s’y tenir coûte que coûte

Après avoir plutôt filmé l’adolescence dans ses précédents courts-métrages, Léo Fontaine, jeune réalisateur originaire des Yvelines, raconte dans Qu’importe la distance, qui était sélectionné en compétition nationale au Festival de Clermont-Ferrand, le trajet d’une mère qui, pour la première fois, va voir son fils au parloir. Ce film, construit comme un road-movie nous tient en haleine jusqu’a la dernière image, point culminant d’une réalisation pleinement maîtrisée. Léo Fontaine raconte pour Format Court ses influences et sa façon de travailler.

Irène Dresel : « Je suis très attachée à l’image. Pour quelqu’un connu pour le son, c’est paradoxal »

Irène Dresel : « Je suis très attachée à l’image. Pour quelqu’un connu pour le son, c’est paradoxal »

Connue avant tout pour son travail sensoriel et immersif de la techno, Irène Drésel a marqué avec la bande originale d’À plein temps d’Eric Gravel, ses premiers pas dans la composition musicale de film. Une première incursion, qui lui valut le César 2023 de la meilleure musique, une première pour une femme dans cette catégorie.

Mathilde Bédouet : « J’aime l’idée que le dessin vit tout seul une fois que je l’ai fait »

Mathilde Bédouet : « J’aime l’idée que le dessin vit tout seul une fois que je l’ai fait »

Premier film professionnel, « Été 96 » parle de la découverte de l’individualité du jeune Paul, le temps d’un été sur une île du Finistère. Court d’animation réalisée en rotoscopie, il est issu de l’imaginaire de Mathilde Bédouet, une jeune réalisatrice passée par les Arts Décoratifs, l’illustration, le dessin de presse et le clip. César du meilleur court d’animation 2024, il mêle souvenirs personnels, espaces vides et explosion de couleurs, dessins et jeu d’acteurs, douceur-insouciance propre à l’enfance et réalité-dureté du monde adulte.

Basile Vuillemin : « J’ai besoin de l’altérité pour me questionner et me remettre en question »

Basile Vuillemin : « J’ai besoin de l’altérité pour me questionner et me remettre en question »

Apparu à l’écran dès son plus jeune âge dans le film Roberto Succo de son parrain aux César, Cédric Kahn, Basile Vuillemin, maintenant diplômé de l’IAD en Belgique, est passé derrière la caméra et nous livre avec Les Silencieux un thriller au cordeau sur un équipage de marins qui, l’histoire d’une nuit, vont voir leur existence être bouleversée. Un film qui, malgré un tournage et une préparation en plein Covid, est à l’heure actuelle présélectionné aux César 2024. À travers cette conversation, Basile Vuillemin nous parle de la genèse de son œuvre ainsi que de son passage de devant à derrière la caméra.

S comme Snow in September

S comme Snow in September

Davka est un adolescent qui vit dans les immeubles soviétiques délabrés de Oulan-Bator. Avec sa camarade de classe, Anuka, ils parlent de mangas et de sexe. Quand Davka rencontre une femme plus âgée, sa vision des rapports intimes et des relations amoureuses est forcée de changer.
Réal. : Lkhagvadulam Purev-Ochir
Fiction, 29′, 2022
Mongolie, France

Zhenia Kazankina : « Je veux explorer le réel »

Zhenia Kazankina : « Je veux explorer le réel »

À 27 ans, la jeune réalisatrice russe Zhenia Kazankina était en compétition au Festival Entrevues de Belfort avec son court-métrage Empty Rooms, film où elle visite les appartements vides de ses proches, partis de Moscou suite à la guerre, et nous fait entendre la voix leurs anciens habitants. Zhenia a étudié au VGIK, l’Institut national de la cinématographie S. A. Guerassimov à Moscou, la première école de cinéma au monde, fréquentée par Eisenstein et Andreï Tarkovski.