Charlotte Abramow. Le sens de l’image

Charlotte Abramow. Le sens de l’image

Jurée des formats courts au Champs-Elysées Film Festival en juin dernier, la photographe et réalisatrice Charlotte Abramow, s’est fait connaître par son travail photo, ses couvertures de magazines et ses clips, notamment pour sa compatriote Angèle. Elle revient sur son parcours, son lien à l’image, son regard sur les femmes et sa curiosité pour les vraies et belles personnes, issues du quotidien.

Flóra Anna Buda, Palme d’or du court-métrage 2023

Flóra Anna Buda, Palme d’or du court-métrage 2023

Palme d’or du court-métrage au mois de mai, le film 27 vient de remporter ce weekend le Cristal du court-métrage et le prix de la meilleure musique originale à Annecy. Ce premier film professionnel s’intéresse à la sexualité, aux couleurs, aux incertitudes liées au passage à l’âge adulte. Sa jeune réalisatrice d’origine hongroise, Flóra Anna Buda, s’est installée à Paris. Elle travaille déjà sur son prochain projet en noir et blanc et commence à réfléchir à son premier long-métrage.

Shlomi Elkabetz : « C’est en regardant les courts-métrages des autres que j’ai appris à filmer »

Shlomi Elkabetz : « C’est en regardant les courts-métrages des autres que j’ai appris à filmer »

Membre du Jury des courts-métrages et de la Cinef à Cannes 2023, le réalisateur, comédien, scénariste et producteur israélien Shlomi Elkabetz évoque sa découverte du plateau, sa curiosité pour le court-métrage et son goût pour les images, partagé avec sa soeur, la comédienne et réalisatrice, Ronit Elkabetz, disparue en 2016.

Hole de Hwang Hyein

Hole de Hwang Hyein

Hole est un court métrage de vingt-quatre minutes réalisé par une jeune cinéaste coréenne du nom de Hwang Hyein. Ce court-métrage d’horreur produit par la Korean Academy of Film Arts, est porté par son actrice principale Lim Chae-Young en jeune policière. Présenté dans la sélection de la Cinef de Cannes 2023, le travail de la jeune Hwang Hyein nous impressionne par sa maîtrise et par son élégance.

#TikTokShortFilm à Cannes

#TikTokShortFilm à Cannes

Pour la deuxième fois consécutive TikTok s’invite au Festival de Cannes. La plate-forme d’origine chinoise, qui s’est imposée dans le monde entier ces dernières années, ne cache plus son ambition d’atteindre les sphères artistiques. Le concours TikTok Short film en est l’incarnation ; en partenariat avec le festival cannois, la plateforme met en place un concours en ligne qui récompensera les meilleurs films courts réalisés par les participants.

Cannes 2023

Cannes 2023

Bien que le festival cannois soit usuellement associé aux paillettes et aux divas de la Croisette, l’évènement qui rassemble chaque année des milliers de festivaliers n’en demeure pas moins un bastion du cinéma français et international. Malgré un élitisme de plus en plus décrié, en s’éloignant un peu du vacarme éblouissant qui entoure le tapis rouge, nous découvrons des sélections qui se soucient de diversité des genres, des identités et des formats cinématographiques.

Agnès Jaoui : « Peut-être que voir les défauts des gens me rassure sur les miens ! »

Agnès Jaoui : « Peut-être que voir les défauts des gens me rassure sur les miens ! »

Lors de la 45ème édition du Festival de Films de Femmes, tenu à Créteil, l’invitée d’honneur Agnès Jaoui, scénariste, actrice et réalisatrice, a donné une masterclass devant un public enjoué. À cette occasion, l’artiste récompensée est revenue sur son parcours et a évoqué la création dans l’industrie cinématographique en tant que femme.

Samir Guesmi : « L’acteur ou l’actrice relaye l’histoire. C’est lui ou elle qui nous la raconte »

Samir Guesmi : « L’acteur ou l’actrice relaye l’histoire. C’est lui ou elle qui nous la raconte »

À l’occasion du festival Premiers Plans qui s’est achevé à Angers le week-end dernier, nous avons rencontré Samir Guesmi, acteur à la filmographie impressionnante, comptant des apparitions dans plus de 135 films. Samir Guesmi est également passé à la réalisation avec un court métrage (C’est dimanche !) et un premier long-métrage, Ibrahim, récompensé du Grand Prix à Angers en 2022. Cette année, c’est en tant que président du jury des courts-métrages que Samir Guesmi a été convié au festival. Il nous a fait part de ses considérations en tant que juré et de ses goûts personnels pour répondre à la question suivante : qu’est-ce qui fait un bon projet de cinéma ?

Johanna Caraire : « L’amitié transcende les humains »

Johanna Caraire : « L’amitié transcende les humains »

À l’occasion de la 37ème édition du Festival de Brest, Johanna Caraire, réalisatrice de Sardine, lauréat du Prix de la jeunesse, est revenue sur son parcours, ses débuts en réalisation et sur la conception de son premier court métrage. Le film raconte l’histoire de Eve, jeune trentenaire qui se rend sur l’ile-caillou de Lanzarote alors que s’y déroule un festival local : l’Enterrement de la Sardine.

Max Lesage : « Le plateau de cinéma est un endroit où tout peut arriver »

Max Lesage : « Le plateau de cinéma est un endroit où tout peut arriver »

Lors de la 37ème édition du Festival de Brest, le jeune réalisateur Max Lesage a remporté le prix Bref Cinéma de la meilleure réalisation dans la catégorie « Compétition Bretagne ». À cette occasion, le lauréat s’est exprimé sur son parcours, son approche d’écriture et plus particulièrement sur son troisième court-métrage Titou pour lequel il a été primé. L’histoire tourne autour de Titou, un jeune homme plein d’ambitions qui souhaite réaliser des clips de rap. Il embarque son ami rappeur avec lui pour aller dans la maison de sa grand-mère, récemment décédée, afin de créer un morceau et d’en tourner le clip. À leur arrivée, les deux jeunes hommes découvrent que l’aide soignante de la défunte squatte la maison, une rencontre qui signe le début d’une suite de mésaventures qui vont perturber le tournage et mettre à l’épreuve le jeune réalisateur.

Retour sur le Festival de Brest 2022

Retour sur le Festival de Brest 2022

En novembre dernier, a eu lieu la 37ème édition du festival du court-métrage de Brest. Originellement créé en 1987 par Olivier Bourbeillon et soutenu par l’association Côte Ouest, ce festival permet aux professionnels, aux scolaires et au grand public de découvrir des courts-métrages français et européens, avec une mention spéciale pour la région Bretagne.

Patricia Mazuy : « Quand on filme quelqu’un, c’est qu’on l’aime et qu’on a envie de le filmer, quelque soit le rôle »

Patricia Mazuy : « Quand on filme quelqu’un, c’est qu’on l’aime et qu’on a envie de le filmer, quelque soit le rôle »

Patricia Mazuy est une réalisatrice et scénariste française. Elle se consacre au cinema après des études de commerces à HEC où elle passe le plus clair de son temps au ciné-club de l’école. C’est par des courts métrages, fictionnels ou documentaires, qu’elle commence à filmer. Elle fait ses premiers pas dans le milieu audiovisuel en devenant stagiaire sur le plateau d’Une chambre vide de Jasna Krajinovic qu’elle a rencontré par l’intermédiaire d’Agnes Varda. Patricia Mazuy entretient une réelle admiration pour le genre documentaire bien qu’elle se consacre majoritairement aux fictions.

Denis Lavant : « Jouer, c’est là que c’est à peu près possible d’exister »

Denis Lavant : « Jouer, c’est là que c’est à peu près possible d’exister »

Parrain du festival Off-Courts 2022, l’acteur Denis Lavant a fait ses débuts dans le court-métrage avant d’être repéré par Robert Hossein et de percer avec Leos Carax. Continuant à faire régulièrement des courts, il évoque avec nous la naissance du personnage de Monsieur Merde (Tokyo! et Holy Motors), de l’importance du masque dans son jeu d’acteur, de conditions de tournage parfois éprouvantes mais aussi d’échanges, d’actes poétiques et de l’endurance nécessaire lorsqu’on veut devenir réalisateur.trice. Rencontre passionnante et déconcertante avec un acteur qui n’a pas envie qu’on l’emmerde !

Ma famille afghane de Michaela Pavlátová

Ma famille afghane de Michaela Pavlátová

Ma famille afghane, premier long métrage d’animation de Michaela Pavlatova, est une adaptation du roman de la reporter de guerre Petra Prochazkova, intitulé Freshta . Récompensé du prix du jury au festival d’Annecy 2021, le film de Michaela Pavlatova se centre sur la condition féminine dans un Afghanistan tout juste libéré du régime taliban à l’aube des années 2000. Edité par Diaphana, il est disponible en DVD. Nous vous en offrons 3 exemplaires.

Les liaisons foireuses de Chloe Alliez et Violette Delvoye

Les liaisons foireuses de Chloe Alliez et Violette Delvoye

Le court-métrage Les liaisons foireuses, est une animation de 11 minutes signée Chloe Alliez et Violette Delvoye. L’histoire est celle de Maya et Lucie deux jeunes filles qui éprouvent des sentiments l’une pour l’autre et s’en rendent compte au cours d’une soirée adolescente. Ce conte amoureux des temps modernes est le fruit d’une co-réalisation. Chloé Alliez, qui a déjà réalisé Toutes nuancées, entre autres, est plus enclin à la comédie et Violette, réalisatrice de Projection sur canapé, se dit plus du coté de la sensibilité et des relations entre les personnes. C’est par un travail conjoint et par la réunion de leurs deux univers qu’elles nous proposent une « histoire d’amour manquée » très fine et particulièrement juste, présentée dernièrement à Annecy.

Morgane Frund : « Le réel joue un grand rôle dans ce que je crée »

Morgane Frund : « Le réel joue un grand rôle dans ce que je crée »

Sélectionné à la Berlinale, le film d’école suisse Ours est un court-métrage documentaire réalisé à partir d’images d’archives du cinéaste amateur Urs Amrein, qui change de direction en cours de route. En regardant les cassettes, la réalisatrice découvre des films d’ours en milieu sauvage, de fleurs et d’oiseaux… et de femmes dont les images ont été volées. Entre passion pour la nature et images voyeuristes, le film part à la rencontre de l’autre en abordant la question du regard, notamment du male gaze. Rencontre avec sa réalisatrice Morgane Frund.

2ème Prix Format Court au Festival Filmer à Tout Prix (Bruxelles)

2ème Prix Format Court au Festival Filmer à Tout Prix (Bruxelles)

Il y a deux ans, Format Court s’intéressait de près à la production documentaire en attribuant pour la première fois un prix dans un festival biannuel qui lui est dédié, le Festival Filmer à Tout Prix (Bruxelles), en élisant le meilleur court-métrage parmi les films retenus en compétition nationale et internationale. À l’époque, notre équipe avait choisi de récompenser « Anima », un film d’école simple et poétique réalisé par Simon Gillard, alors étudiant à l’INSAS (Belgique).