Metronomic & co : courts métrages d’animation #1

Metronomic & co : courts métrages d’animation #1

Metronomic est une société de production parisienne qui adore insérer de l’animation dans ses clips, pubs et courts métrages délirants (live, 2D, 3D, stop motion, …). Plusieurs titres de son catalogue se sont attirés la bienveillance des sélections et des palmarès de festivals (Annecy, Bruxelles, Lille, Clermont-Ferrand, Cannes, Ottawa …) et des grilles télé (Canal + Arte, Be TV, …). Parmi eux, les facétieux « La Révolution des crabes » (Arthur de Pins) et « Les Oiseaux en cage ne peuvent pas voler » (Luis Briceno) ont été édités par Lowave il y a 10 ans en compagnie farfelue de 9 autres courts et de bonus surprise.

Chema García Ibarra : « Un jour, j’ai senti qu’il y avait beaucoup de possibilités à raconter des histoires avec une caméra »

Chema García Ibarra : « Un jour, j’ai senti qu’il y avait beaucoup de possibilités à raconter des histoires avec une caméra »

Découvert au festival de Brest, « Misterio » y a remporté notre Prix Format Court fin 2013. Le film mêle naturel et surnaturel, étouffement et soif de liberté, personnages hors normes et situations cocasses. Depuis dix ans, son auteur, Chema García Ibarra, intéressé par l’humour, la science-fiction et les acteurs non professionnels, fait des films sans beaucoup de moyens dans son coin, à Elche, une petite ville d’Alicante.

Xavier Legrand : « Je suis contre le pathos mais pas contre l’émotion, au contraire. Ce n’est pas parce qu’on ressent une émotion forte que c’est pathétique »

Xavier Legrand : « Je suis contre le pathos mais pas contre l’émotion, au contraire. Ce n’est pas parce qu’on ressent une émotion forte que c’est pathétique »

Il a remporté le César du Meilleur Court Métrage vendredi passé après avoir fait un superbe parcours en festival, notamment à Clermont l’an passé (Grand Prix, Prix du Public et Prix Télérama). Le premier film de Xavier Legrand, « Avant que de tout perdre », évoque la violence conjugale, la peur et les non-dits, sous la forme d’un thriller extrêmement efficace. Comédien avant d’être réalisateur, Xavier Legrand revient sur son parcours, son intérêt pour la dramaturgie, la prise en charge de l’émotion et son écriture plus adaptée au cinéma qu’au théâtre.

Marie Monge : « Plus on avait des contraintes (ni CNC ni chaînes), plus le film était en danger, plus les gens se sont investis, plus on est allé à la guerre ensemble »

Marie Monge : « Plus on avait des contraintes (ni CNC ni chaînes), plus le film était en danger, plus les gens se sont investis, plus on est allé à la guerre ensemble »

Réunis dans un café parisien, Charif Ounnoughene, Karim Leklou, Marie Monge et Sébastien Haguenauer, respectivement comédiens, réalisatrice et producteur du film « Marseille la nuit », évoquent leur travail en commun, les joies et les difficultés liés au film qui les a conduit à la nomination aux César du Meilleur court métrage. Discussion à plein de voix, autour de l’énergie collective, des petits plaisirs, de l’amitié, du format moyen, des emmerdes et des rêves.

Festival de Brest, les plus, les moins

Festival de Brest, les plus, les moins

Ce vendredi 31 janvier, le festival de Clermont-Ferrand rouvre ses portes. Avec ses trois sélections, ses cartes blanches et son pays à l’honneur (les États-Unis cette année), le rendez-vous mondial du court voit large. Rien qu’en sélection internationale, plus de 70 titres sont attendus. En comparaison, le festival de Brest, bien moins médiatisé et financé, offre plus de visibilité à un nombre restreint d’élus. À titre d’exemple, 42 films en compétition ont reflété, cette année comme l’année dernière, l’état de la production européenne.

Notre Jour le plus court & nos prochains évènements

Notre Jour le plus court & nos prochains évènements

Cette année, nous n’organiserons pas de séance autour du Jour le plus court, le 21 décembre prochain. Notre projection vient d’avoir lieu jeudi dernier, le 12 décembre et deux Prix Format Court y occupaient une place de choix. Si vous souhaitez néanmoins voir de bons courts à la fin du mois, nous vous invitons à assister à la séance Short Screens de fin d’année, à Bruxelles, le 26 décembre prochain.

Petit déjeuner & Ce qu’on doit faire de Karim Moussaoui

Petit déjeuner & Ce qu’on doit faire de Karim Moussaoui

Avant de tourner cette année « Les Jours d’avant », Prix Format Court au Festival du Film Francophone de Namur (FIFF), Karim Moussaoui a tourné deux courts métrages en 2003 et 2006. Ces films, réalisés sans moyens, ont été les premières expérimentations d’un réalisateur n’ayant pas fait d’école mais ayant concrétisé ses envies de cinéma au moment de l’arrivée du numérique.

Karim Moussaoui : « Quand on est à la recherche d’une justesse, je ne pense pas qu’on puisse raconter quelque chose qu’on ne connaît pas »

Karim Moussaoui : « Quand on est à la recherche d’une justesse, je ne pense pas qu’on puisse raconter quelque chose qu’on ne connaît pas »

Programmateur cinéma à l’Institut Français d’Alger, Karim Massaoui est le réalisateur du très beau film, « Les Jours d’avant », sélectionné à Locarno et au Festival du Film Francophone de Namur où il a remporté le Prix du Jury et le Prix Format Court. Fin novembre, il est venu à Paris pour présenter son film au festival Maghreb des Films, à l’Institut du Monde Arabe. Nous en avons profité pour le rencontrer, l’interroger sur l’Algérie, son parcours, ses expériences personnelles et son dernier film.

Christophe Taudière : « Quand on fait ce métier, c’est important d’être curieux et d’avoir envie de découvrir de nouveaux auteurs, de nouveaux films et de nouvelles visions de l’existence et du monde »

Christophe Taudière : « Quand on fait ce métier, c’est important d’être curieux et d’avoir envie de découvrir de nouveaux auteurs, de nouveaux films et de nouvelles visions de l’existence et du monde »

Responsable du pôle court métrage de France Télévisions et chargé de programme de l’émission « Histoires courtes » sur France 2, Christophe Taudière soutient la forme courte depuis dix ans. À l’occasion d’un autre anniversaire, celui des dix ans du festival Court Métrange, il évoque longuement les prix France 2 remis en festival, la notion de coup de coeur, l’éclectisme, l’image du court métrage, le suivi des jeunes auteurs et la mise en valeur du court sur le web.

Chema García Ibarra, Prix Format Court au Festival de Brest 2013

Chema García Ibarra, Prix Format Court au Festival de Brest 2013

Malgré un premier essai peu concluant (« Miaau », visible en ligne), l’Espagnol Chema García Ibarra, réalisateur autodidacte venu de la publicité, a réussit à imposer, en l’espace de trois films (« El ataque de los robots de nebulosa-5 », « Protoparticulas », « Misterio »), un style décalé, un humour noir, une autre vision de la science-fiction – sans les moyens consacrés – et des personnages hors normes (en réalité des membres de sa famille,ses amis et ses voisins).

Miguel Valverde : « Lorsqu’on programme des films en festival, il faut penser au spectateur et pas seulement à soi »

Miguel Valverde : « Lorsqu’on programme des films en festival, il faut penser au spectateur et pas seulement à soi »

Les interviews de programmateurs et de responsables de festivals se font rare sur notre site. Délaissant un temps les réalisateurs, nous avons rencontré au Festival de Namur l’un des responsables du Jury court. Co-directeur d’IndieLisboa, l’un des festivals phares du Portugal, Miguel Valverde est passé par la programmation avant d’avoir eu envie il y a 11 ans de montrer d’autres films, en prenant en considération quatre mots-clés : l’émotion, la différence, la pureté et la nouveauté. Entretien autour du cinéma portugais et français, de la programmation et de l’importance de la rencontre en salle.

Grégoire Colin : « C’est ce lien invisible avec le spectateur qui m’intéresse, que j’essaie de créer mais qui est hyper mystérieux parce qu’il est non palpable »

Grégoire Colin : « C’est ce lien invisible avec le spectateur qui m’intéresse, que j’essaie de créer mais qui est hyper mystérieux parce qu’il est non palpable »

Président du Jury officiel des courts au dernier Festival International du Film Francophone de Namur, Grégoire Colin, comédien devenu réalisateur, nous parle de ses deux films (« La Baie du renard » et « Lisières », tout juste présélectionné aux César), de l’incarnation du rôle et du travail autour de la sensation.

Format Court a plus que jamais besoin de vous !

Format Court a plus que jamais besoin de vous !

Comme vous le savez peut-être, nous avons mis en place une campagne intitulée « Cours, Format, Court ! » pour financer la refonte de notre site internet dédié au court métrage en prévision de ses 5 ans, en janvier. Nous souhaitons encore mieux promouvoir le travail des professionnels du court, développer de nouvelles rubriques (concours, films en ligne, recherches thématiques, …) et optimiser la navigation de Format Court pour votre plus grand confort. Pour cela, nous avons besoin d’experts en la matière.

Rentrée des courts

Rentrée des courts

C’est la rentrée. Du côté des festivals, les évènements se bousculent et se chevauchent même. Cette semaine, Silhouette referme ses parapluies pour ses projections en plein air, l’Etrange Festival affole et perturbe ses spectateurs au Forum des images, Off-Courts invite une nouvelle fois le Québec au centre de Trouville.

Gabriel Gauchet : « Même dans les limites, j’arrive à trouver toutes les libertés que je veux »

Gabriel Gauchet : « Même dans les limites, j’arrive à trouver toutes les libertés que je veux »

Dans quelques jours, Gabriel Gauchet présentera « Z1 », en compétition internationale au Festival de Locarno. L’an passé, il y a remporté le Pardino d’or pour « The Mass of Men », que nous vous avons présenté il y a quelques jours sur Format Court. En voyant ce film d’école au dernier Festival de Grenoble où il a obtenu le Grand prix, le Prix du jury presse et une Mention spéciale du jury jeune, nous avons été surpris par l’originalité de son sujet, sa tension palpable et la qualité d’interprétation de ses deux comédiens principaux.

Augusto Zanovello : « La force du volume réside dans le fait qu’on y trouve de la matière, de la texture, une vraie lumière et une certaine profondeur »

Augusto Zanovello : « La force du volume réside dans le fait qu’on y trouve de la matière, de la texture, une vraie lumière et une certaine profondeur »

« Lettres de femmes » de Augusto Zanovello est un film d’animation en volume se déroulant pendant la première guerre mondiale et qui se distingue par son sujet (des lettres de femmes soulagent les plaies des hommes blessés au front) et sa technique mélangeant le carton et le papier. Primé en mai (Coup de Cœur Unifrance à Cannes), en juin (Prix du public à Annecy) et en juillet (Prix spécial du Grand jury, Prix du jury jeune et mention spéciale du jury presse à Grenoble), le film est en lice pour le Cartoon d’Or 2013, avec cinq autres titres.