A comme As it used to be

A comme As it used to be

Dans un futur proche, les professeurs ne donnent cours que devant une classe vide et une simple webcam, retransmettant la leçon sur Internet. Un professeur d’histoire va voir son quotidien bousculé quand une élève franchit la porte de sa salle.
Réal. : Clément Gonzalez
Fiction, 8’13 », 2012
France

Felix van Groeningen : « Ce qui me touche, c’est les gens, une multitude d’individus différents »

Felix van Groeningen : « Ce qui me touche, c’est les gens, une multitude d’individus différents »

Considéré comme un pionnier de la Nouvelle Vague belge, Felix van Groeningen tourne des longs-métrages depuis dix ans. Son film le plus connu est le tendre et décalé « La Merditude des choses », réalisé en 2009. Alors que son dernier film, « Alabama Monroe » sort en salles fin août, il était l’un des invités du festival Paris Cinéma dans le cadre du programme Made in Belgiëque. Avec intérêt et curiosité, nous avons découvert les premiers films, courts comme longs, de celui qui était arrivé, avec son équipe, nu et à vélo à la projection officielle de « La Merditude des choses » à la Quinzaine des Réalisateurs, il y a quatre ans.

Olivier Magis : « Je m’interroge sur la place d’un type de documentaire peut-être plus fragile, qui sort des sentiers battus, qui ne cherche pas à raconter ou à divertir »

Olivier Magis : « Je m’interroge sur la place d’un type de documentaire peut-être plus fragile, qui sort des sentiers battus, qui ne cherche pas à raconter ou à divertir »

Réalisateur de « Ion », sélectionné au Festival Millenium dans la catégorie “Docs belges”, Olivier Magis, issu de l’IAD, a roulé sa bosse sur toutes les scènes artistiques avant de nous offrir un magnifique témoignage humain sur le handicap de la vue.

Raoul Servais : « Les chefs-d’œuvre du muet n’avaient pas besoin de parole. Si on peut s’en passer, autant le faire. Je trouve ça beaucoup mieux »

Raoul Servais : « Les chefs-d’œuvre du muet n’avaient pas besoin de parole. Si on peut s’en passer, autant le faire. Je trouve ça beaucoup mieux »

Cette année, le Festival Paris Cinéma a décidé de mettre un coup de projecteur sur le cinéma belge, wallon comme flamand, au sens large (courts, longs, comédies, drames, films récents, rétrospectives, etc.). Dans le cadre de ce programme Made in Belgiëque, nous avons eu l’opportunité de retrouver, après deux anciens sujets publiés sur Format Court (l’un sur le Festival Anima, l’autre sur le Festival Premiers Plans d’Angers), celui que l’on nomme « le magicien d’Ostende » : Raoul Servais.

Liberté, Égalité, Technologie

Liberté, Égalité, Technologie

Programmés en tandem dans la compétition du jeune public au festival Millenium cette année, « Five-Star Existence » et « E-Wasteland » sont deux courts traitant de manière complémentaire de la place qu’occupent les avancées technologiques dans la société d’aujourd’hui. À l’ère où les gadgets caducs et l’obsolescence programmée dictent le marché économique et que chaque individu, au Nord comme au Sud, veut prendre le train en marche, la question des effets pervers de cette croissance vertigineuse se pose.

La présence du court à Paris Cinéma

La présence du court à Paris Cinéma

Parallèlement aux longs métrages en sélection officielle (dont on vous conseille le très esthétique et bouleversant « Kid » de Fien Troch), le Festival Paris Cinéma propose une grosse sélection de courts métrages jusqu’à mardi prochain. Parmi eux, figure « Taipei Factory », un programme de quatre courts réalisés en tandem par des réalisateurs taïwanais, chilien, français, sud-coréen et iranien), présentés à la dernière Quinzaine des Réalisateurs, dont on vous reparlera très prochainement.

Paris Cinéma 2013

Paris Cinéma 2013

Jusqu’au 9 juillet, le Festival Paris Cinéma propose dans bon nombre de salles parisiennes un assortiment de nouveaux films, d’hommages et de rétrospectives. La programmation de ce festival, présidé par Charlotte Rampling, propose – on le sait moins – bon nombre de courts métrages en séances spéciales (hors compétition) et en panorama (belge notamment). Format Court s’y intéresse et vous propose son propre focus pour accompagner cette édition 2013.

Fenêtre sur le court documentaire bangladais

Fenêtre sur le court documentaire bangladais

Pour sa 5ème édition, le Millenium International Film Festival s’est offert un programme de 7 films entièrement consacrés au cinéma du Bangladesh. Pays de 150 millions d’habitants, l’ancien Pakistan oriental compte parmi sa production cinématographique quelques perles documentaires d’une qualité surprenante, dont trois réalisées par une même cinéaste, Yasmine Kabir.

Court Métrange 2013, les premiers éléments

Court Métrange 2013, les premiers éléments

Du 17 au 20 octobre 2013, Court Métrange, le festival international du court métrage insolite & fantastique de Rennes, fêtera ses 10 ans. Cette édition anniversaire, placée cette année sous le thème du Monstre et des monstruosités, dévoile déjà une partie de sa programmation. Format Court, partenaire du festival depuis trois éditions, y remettra un nouveau Métrange du Format Court et y bénéficiera d’une carte blanche, en prévision de son 5ème anniversaire.

Plug & Play de Michael Frei

Plug & Play de Michael Frei

Parmi les films de fin d’études sélectionnés au dernier Festival d’Annecy, on a retrouvé, après l’avoir vu à Clermont en Labo, « Plug & Play » du Suisse Michael Frei, essai délirant et chargé d’humour qui nous branche sur courant alternatif pour poursuivre les obsessions magnétiques des rapports complexes entre les hommes et les femmes.

Las Mujeres del pasajero de Patricia Correa et Valentina Mac-Pherson

Las Mujeres del pasajero de Patricia Correa et Valentina Mac-Pherson

Documentaire chilien présenté en compétition internationale au Festival Millenium cette année, « Las mujeres del Pasajero » de Patricia Correa et Valentina Mac-Pherson dresse le portrait original d’un hôtel de passage qui accueille les couples, illégitimes ou ad hoc, le temps de quelques heures. Son originalité réside dans le point de vue choisi par les réalisatrices, celui de ses femmes de ménage qui, jour après jour, y remettent l’ordre après les bacchanales de la veille.

Soirées Croq’LaBelle, 2ème édition. Ce soir à la Bellevilloise : carte blanche à Richard Van Den Boom, de Papy3D Productions

Soirées Croq’LaBelle, 2ème édition. Ce soir à la Bellevilloise : carte blanche à Richard Van Den Boom, de Papy3D Productions

L’équipe de Croq’Anime (le rendez-vous du film d’animation à Paris) organise ce soir sa deuxième soirée Croq’LaBelle à la Bellevilloise, sous la forme d’une carte blanche à Richard Van Den Boom, administrateur de la société Papy3D Productions. Six films, en lien avec l’animation, le Festival d’Annecy ou les dernières productions de Papy3D Productions, seront projetés à cette occasion.

Eduardo Williams : « Le décor, pour moi, n’est pas un accessoire décoratif, je le considère comme un personnage qu’il faut que je fasse dialoguer avec le reste du film »

Eduardo Williams : « Le décor, pour moi, n’est pas un accessoire décoratif, je le considère comme un personnage qu’il faut que je fasse dialoguer avec le reste du film »

Le film « Que je tombe tout le temps ? » était en sélection à la Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier Festival de Cannes. Il s’agissait de la deuxième sélection à Cannes pour le réalisateur Eduardo Williams (après « Pude ver un puma » à la Cinéfondation 2012) et presque d’une habitude pour le producteur Amaury Ovise (Kazak Productions) d’être pris à Cannes. Si les deux hommes se sont rencontrés il y a maintenant un an avec l’envie de travailler ensemble, de notre côté, nous avions très envie de les convier à un entretien croisé sur une des plages de la Croisette.

Gudmundur Arnar Gudmundsson : « J’ai laissé parler l’enfant en moi pour qu’il prenne une place d’adulte dans mon film »

Gudmundur Arnar Gudmundsson : « J’ai laissé parler l’enfant en moi pour qu’il prenne une place d’adulte dans mon film »

Après s’être posé des questions sur son avenir, Gudmundur Arnar Gudmundsson a travaillé dans la restauration avant de penser sérieusement au cinéma. Son film, «  Hvalfjordur » (Le Fjord des Baleines), en compétition officielle à Cannes, était l’un de nos films favoris au dernier festival pour son esthétique (paysages islandais, visage angélique) et sa dureté (rapport à la mort, traitement de la solitude). Au final, le film a obtenu l’une des deux Mentions spéciales de Cannes (l’autre allant à « 37°4S » d’Adriano Valerio). Fin mai, nous rencontrions son auteur. Mi-juin, voici son entretien.

Annecy 2013, le programme 4 et 5 des courts métrages en compétition

Annecy 2013, le programme 4 et 5 des courts métrages en compétition

Le Festival d’Annecy est terminé. Nous revenons aujourd’hui sur les oeuvres les plus marquantes des programmes 4 et 5 des compétitions de courts métrages. Ces derniers programmes ont offert une belle place aux cinématographies de pays peu représentés. On aura ainsi eu la chance de voir un film slovène « Boles » de Spela Cadez, un film estonien « Kolmnurga afaär » d’Andres Tenusaar, le très apprécié « Carne » du colombien Carlos Alberto Gomez Salamanca et le court métrage pictural de l’iranienne Shiva Sadegh Assadi « Bache gorbeh ».

Le Quepa sur la Vilni ! de Yann Le Quellec

Le Quepa sur la Vilni ! de Yann Le Quellec

Après « Je sens le beat qui monte en moi », chouchou des festivals de courts il y a deux ans, Yann le Quellec revient avec un jeu de jambes encore plus musclé et monte en danseuse les pentes ensoleillées du sud de la France dans un court sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs qui fait la part belle au vélo et à un trio improbable et génial d’hommes mûrs (Bernard Menez, Christophe, Bernard Hinault).

Annecy 2013, le programme 2 des courts métrages en compétition

Annecy 2013, le programme 2 des courts métrages en compétition

Dans ce programme tout en émotions fortes, assez dur dans ses propos, le Canada s’ausculte et s’introspecte pendant que la Belgique flirte avec les fantômes de l’histoire de la Nouvelle Orléans. La poésie et le conte revêtent un côté punk décomplexé qui rivalise de trashitude avec une comédie « mortelle ». Merci en tout cas aux programmateurs de nous avoir autorisé à nous languir 3’40 » en milieu de programme sur le « Chemin faisant » du maître Schwizgebel, soit un peu de douceur dans ce monde de brutes.