Festival Off-Courts 2016, notre compte-rendu

Festival Off-Courts 2016, notre compte-rendu

Depuis 17 ans, le Festival Off-Courts de Trouville développe une collaboration franco-québécoise constitutive du caractère unique de cet événement qui n’hésite pas à proposer une programmation qui répond à une diversité surprenante. Au-delà de cette collaboration, cette année, à Trouville, nous avons pu découvrir des films européens et/ou issus de pays francophones au sein de deux programmes intitulés « Europe et Francophonie ».

Serge Abiaad : « Lorsqu’on fait du court métrage, c’est qu’on est foncièrement un cinéaste à la base. On n’en fait pas pour devenir cinéaste »

Serge Abiaad : « Lorsqu’on fait du court métrage, c’est qu’on est foncièrement un cinéaste à la base. On n’en fait pas pour devenir cinéaste »

Il y a trois semaines à Trouville, le festival de courts métrages Off-Courts accueillait des professionnels aux origines diverses. Parmi eux, Serge Abiaad, Directeur général de la Distributrice de films, une société québécoise de distribution de courts et longs métrages indépendants, créée en 2012. Chargée d’accompagner les films et de leur offrir un rayonnement international, la Distributrice fait montre d’une présence récurrente sur les marchés de gros festivals tels que Cannes, Toronto (Le TIFF) et Sundance. Au vu de cette notoriété grandissante, nous avons rencontré son directeur.

Retour sur Côté Court 2016

Retour sur Côté Court 2016

Le festival Côté Court a fêté sa vingt-cinquième édition en juin dernier, à l’intérieur et hors des murs du Ciné 104 de la ville de Pantin qui l’a vu naître et accueillir plusieurs générations de cinéastes et leurs courts-métrages, devenant au fil des années une référence en la matière. En plus de reconduire le programme habituel partagé entre les séances consacrées aux différentes sélections de films (compétition officielle, panorama, rétrospectives…) et les live mêlant concerts et projections (ceux de Barbara Carlotti, du groupe Slip ou encore de Zombie Zombie) , cette édition a inauguré une nouvelle série de rencontres sobrement intitulée « Conversations » et qui, comme son nom l’indique, devait réunir et faire dialoguer des réalisateurs appartenant à différentes générations du cinéma français. Une initiative qui, si elle a dû faire face à quelques avaries cette année, confirmait bien la vigueur d’un festival toujours soucieux d’élargir le champ pour mieux libérer la parole, quitte à charger encore un peu plus son programme.

Le Cinéma d’Animation en France

Le Cinéma d’Animation en France

Édité par Qwazar en coproduction avec 8 Mont-Blanc, le DVD « Le Cinéma d’Animation en France » s’intéresse au paysage de l’animation en France à travers une série documentaire de Romain Delerps et Alexandre Hilaire, complétée par 17 court-métrages réunissant autant de jeunes talents que de maîtres établis. Cette sélection pointue des années 60 à nos jours regroupe des cinéastes célèbres comme Jean-François Laguionie, Michel Ocelot ou Florence Miailhe ainsi que de nouveaux créateurs comme Oleshya Shchukina ou Cécile Rousset.

Kordian Kądziela. Le vrai du faux

Kordian Kądziela. Le vrai du faux

Kordian Kądziela, le réalisateur-scénariste, primé par Format Court avec son « Larp » à la trentième édition du festival du film court de Brest, instille chez le spectateur d’abord, et chez ses personnages ensuite, un doute entre le vrai et le faux. Pour ce faire il a su créer un concept innovant : « la comédie Mockumentaire », il s’agit d’utiliser les caractéristiques propres au documentaire pour raconter des histoires entièrement fictionnelles. Il s’efforce ainsi, de chambouler le régime de croyances qui conditionne notre capacité à recevoir une œuvre cinématographique.

Reel Unreel de Francis Alÿs

Reel Unreel de Francis Alÿs

Rechercher sur Internet des courts-métrages réalisés par des artistes plasticiens ne permet pas souvent d’en trouver d’aussi faciles accès. Francis Alÿs, artiste belge expatrié au Mexique depuis plusieurs années, en a une opinion différente. Exposé notamment à la Tate Modern à Londres ou encore au Centre Pompidou à Paris, il laisse ses vidéos visualisables en ligne et disponibles en Creative Commons. Pratique qui en dit long sur sa vision du cinéma, proposition volontariste d’obtenir une portée aussi large que possible.

Rory Waudby-Tolley. L’anticipation dans l’animation

Rory Waudby-Tolley. L’anticipation dans l’animation

Réaliser des films animés, pour Rory Waudby-Tolley, est un jeu d’enfants. Ce jeune adulte, diplômé du Royal College of Art, a fait de l’animation sa spécialité et ce faisant, il en est devenu maître en la matière. Ce qui frappe dans son cinéma, c’est ce subtil mélange des genres qui s’y opère : entre documentaire et fiction, le cinéaste oscille, surplombe des sujets d’actualité avec un recul suffisant pour lui offrir une vision des plus justes du monde actuel. Qu’il se fasse le porte-parole d’un vieux couple (sirène-triton) dans son « Merfolk » ou qu’il illustre le voyage dans le futur, d’un mammouth aux grandes défenses dans « Tusk », Rory Waudby-Tolley cultive une mise en scène épurée et maîtrisée sans manquer de caractère.

Last Round de Ziv Mamon

Last Round de Ziv Mamon

Film de fin d’études de Ziv Mamon présenté lors du dernier festival du film étudiant de Tel Aviv, « Last Round » nous emmène en virée nocturne dans les clubs et les rues de Tel Aviv, dans un univers où l’alcool et les drogues coulent à flot, où les hommes, envahissants prédateurs, sont bien souvent abusifs, que cela soit dans la boîte de nuit ou dans la rue, mais où la femme refuse d’être une victime. On y suit plus particulièrement Eliya, la trentaine, incorrigible noceuse qui la veille de son avortement semble décidée à faire tout ce qui lui est déconseillé dans de telles circonstances. L’espace d’une nuit, la caméra plonge dans le monde quelque peu sordide d’une jeune femme dont on ne connaît jamais réellement les motivations, si ce n’est sa détermination à faire la fête jusqu’au bout de la nuit.

Luciano Barisone : « La forme courte s’approche plus de la poésie, de l’aphorisme, de la pensée fragmentaire »

Luciano Barisone : « La forme courte s’approche plus de la poésie, de l’aphorisme, de la pensée fragmentaire »

Le festival Vision du réel met en avant le cinéma documentaire à Nyon, en Suisse, depuis 1969. Luciano Barisone, son directeur depuis 2010 s’efforce de maintenir le festival dans sa continuité, suivant un axe qui lui est cher. Pour Format Court, il est revenu sur son lien au documentaire et sa passion pour LE cinéma.

Brive 2016, compte-­rendu

Brive 2016, compte-­rendu

La treizième édition des Rencontres du moyen-­métrage de Brive s’est achevée le 10 avril 2016 avec la cérémonie de remise des prix où les différents jurys ont distingué plusieurs films de la compétition européenne, incluant le jury Format Court qui a cette année choisi de récompenser le moyen-­métrage franco-­belge « Le Mali (en Afrique) » réalisé par Claude Schmitz.

World of Tomorrow de Don Hertzfeldt, Prix Format Court à IndieLisboa 2016

World of Tomorrow de Don Hertzfeldt, Prix Format Court à IndieLisboa 2016

Pour la deuxième année consécutive, Format Court est partenaire du festival IndieLisboa dont la 13ème édition s’est terminée hier soir à Lisbonne. Notre revue y attribue un prix dans la section « Silvestre », réunissant des films à part et inattendus réalisés par de jeunes auteurs comme des cinéastes établis.

Prix Format Court/Média Solution. Le cas de L’Âge des sirènes de Héloïse Pelloquet

Prix Format Court/Média Solution. Le cas de L’Âge des sirènes de Héloïse Pelloquet

L’an passé, l’équipe de Format Court avait repéré et primé « Comme une grande » au Festival de Brive. Ce très joli moyen-métrage, film de fin d’études de la Fémis, réalisé par Héloïse Pelloquet, avait reçu notre Prix Format Court et bénéficié d’un dossier spécial sur notre site. Il avait également été projeté en mai 2015 au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), en présence de sa réalisatrice.

2ème Prix Format Court au Festival IndieLisboa !

2ème Prix Format Court au Festival IndieLisboa !

La 13ème édition du festival IndieLisboa aura lieu du 20 avril au 1er mai à Lisbonne. Format Court y attribuera pour la deuxième année consécutive un prix au sein de la section « Silvestre », un nouveau programme regroupant des films à part et inattendus réalisés par de jeunes auteurs comme des cinéastes établis. Pour l’occasion, le jury Format Court (Katia Bayer, Marie Bergeret, Adi Chesson, Sarah Escamilla, Aziza Kaddour) évaluera les 23 films sélectionnés.

Céline Sciamma, Aude Léa Rapin. Conversation dans l’intimité de leur cinéma

Céline Sciamma, Aude Léa Rapin. Conversation dans l’intimité de leur cinéma

Le jeudi 11 février 2016, le festival de Clermont-Ferrand est déjà bien entamé. En marge de la compétition, des projections, des débats, des fêtes, la SRF (Société des Réalisateurs de Films, créée en 1968) organisait, dans la salle Gripel de la Maison de la Culture, une rencontre entre les deux cinéastes Céline Sciamma et Aude Léa Rapin.

Chabname Zariab : « Dans un roman on peut écrire les sensations du personnage tandis que dans un film il faut pouvoir les montrer. Mais il s’agit toujours de raconter une histoire »

Chabname Zariab : « Dans un roman on peut écrire les sensations du personnage tandis que dans un film il faut pouvoir les montrer. Mais il s’agit toujours de raconter une histoire »

« Au bruit des clochettes » est le premier court métrage de Chabname Zariab. Cette co-production franco-tunisienne présentée en compétition nationale au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand a remporté le prix de la meilleure première oeuvre de fiction décerné par la SACD. Avec ce film, Chabname Zariab aborde un sujet tabou, celui des réseaux de pédophilie en Afghanistan. Rencontre avec une jeune auteure qui nous parle de son pays meurtri et de la difficulté d’y faire du cinéma.

Prix Format Court/Média Solution. Le cas de « Berlin Metanoia » de Erik Schmitt, projeté à la Berlinale 2016

Prix Format Court/Média Solution. Le cas de « Berlin Metanoia » de Erik Schmitt, projeté à la Berlinale 2016

Fin octobre 2015, nous vous annoncions la mise en ligne de « Nashorn im Galopp » de Erik Schmitt, réalisateur allemand primé par notre jury Format Court l’an passé au festival de Brest. Si vous n’avez pas vu le film, nous vous invitons à le découvrir. Il est toujours aussi sympa et accessible dans son intégralité.