Cannes 2012

Cannes 2012

Depuis quelques jours, le festival s’affiche en grand et en Marilyn dans les rues de Cannes. Comme chaque année, au mois de mai, nous vous éclairons sur les courts métrages et les équipes qui ont marqué de leur empreinte le festival, dans les différentes sections repérables à Cannes. Tour d’horizon.

K comme Königsberg

K comme Königsberg

M. Königsberg dirige une petite usine de province. Malgré sa vie satisfaisante, il est habité d’une sourde mélancolie et souffre de la réputation d’être mauvais chasseur. Quand il se rend à sa partie de chasse hebdomadaire, il décide de faire basculer son destin.
Fiction, 18′, 2012
France

Audi roule pour le court à Cannes

Audi roule pour le court à Cannes

Lorsqu’on vous parle d’Audi, vous pensez automatiquement aux voitures allemandes plutôt imposantes et aux quatre anneaux entremêlés. Sauf que depuis cinq ans maintenant, la marque automobile a décidé de soutenir la jeune création en imaginant un programme intitulé « Audi Talents Awards, l’objectif de ce programme étant d’accompagner de jeunes artistes sous forme de mécénat à travers quatre disciplines : musique de films, court métrage, art contemporain et design.

Body and Soul de Matthieu Bron

Body and Soul de Matthieu Bron

Triple témoignage saisissant de personnalités extraordinaires, « Body and Soul » est une des plus belles découvertes de la compétition internationale du festival Millenium cette année. Le réalisateur Matthieu Bron livre un film éloquent sur la place de la personne handicapée dans la société et, à partir du contexte particulier du Mozambique, relève de tristes constats universels.

B comme Body and Soul

B comme Body and Soul

Victória, Mariana et Vasco sont trois jeunes Mozambicains handicapés physiques qui vivent dans la banlieue de la capitale du Mozambique, Maputo. Victória transmet l’auto-estime reçue de son éducation à d’autres femmes handicapées en organisant un défilé de mode ; Mariana utilise son énergie pour créer des amitiés et dépasser les barrières architectoniques urbaines et Vasco fait des affaires en réparant des chaussures dans le secteur informel. Leur vie quotidienne révèle leurs défis physiques, psychologiques et émotionnels ; le regard qu’ils portent sur eux-mêmes et sur les autres ; des questions universelles sur l’acceptation de soi et sur comment trouver sa place dans la société.
Réal. : Matthieu Bron
Documentaire, 54′, 2010
Mozambique, France

M comme Moving Up

M comme Moving Up

Shariyar, éboueur à Kermanshah, est passionné de littérature. Auteur de « La Princesse Enchantée », son œuvre majeure qu’il écrit depuis 16 ans, il rêve de devenir un grand écrivain comme Jack London ou Dostoïevski. Pour les autres, c’est surtout un fou qui nie sa condition. Moqueries et vexations font partie de son quotidien. Mais même si l’hostilité du monde l’attriste, elle n’a que très peu d’emprise face à son désir profond et sincère d’écrire.
Réa: Loghman Khaledi
Documentaire, 58′, 2011
Iran

Le Goût de la crise

Le Goût de la crise

Au beau milieu du Moyen-Orient, il existe un pays où les habitants s’éveillent chaque matin avec le même rêve au creux du lit, une douce illusion persistante et des étoiles au fond des yeux qui ne cessent de briller malgré les œillères de la bêtise humaine. Ce pays, c’est l’Iran.

Jean-Gabriel Périot : « Le documentaire dit « normal » cherche à donner des réponses, je cherche à poser des questions »

Jean-Gabriel Périot : « Le documentaire dit « normal » cherche à donner des réponses, je cherche à poser des questions »

A l’occasion du focus que nous lui consacrons, nous avons rencontré Jean-Gabriel Périot pour en savoir plus sur lui et son cinéma. Au détour d’une interview fleuve, réalisée dans un petit café à Paris, l’intéressé nous parle de processus créatif, de cinéma d’archives et de questions de représentation.

Under Twilight de Jean-Gabriel Périot

Under Twilight de Jean-Gabriel Périot

Avec « Under Twilight » (« Sous le crépuscule » en français), Jean-Gabriel Périot réalise en 2006 un film expérimental explosif où éclate son immense talent de monteur et de manipulateur d’images. Utilisant des archives de vues embarquées à bord de bombardiers américains de la Seconde Guerre mondiale, Périot exécute un travail sur la forme saisissant pour livrer un spectacle visuel qui transfigure des scènes de destruction guerrière dans une émotion confuse de fascination à la limite du surréalisme.

Mária Palacios Cruz et Courtisane : pour un art audiovisuel indépendant, poétique et hors normes

Mária Palacios Cruz et Courtisane : pour un art audiovisuel indépendant, poétique et hors normes

Née en Espagne et ayant vécu à Madrid, Moscou, Belgrade ou encore Bruxelles, Mária Palacios Cruz traverse les frontières physiques et cinématographiques avec autant d’aisance qu’une citoyenne du monde. Directrice et programmatrice du festival Courtisane, elle nous a fait le plaisir de nous accorder un entretien virtuel. Réflexions sur le cinéma expérimental.

Deux courts récompensés du Prix Jean Vigo 2012

Deux courts récompensés du Prix Jean Vigo 2012

Depuis 1951, le prix Jean Vigo, créée par Claude Aveline, en hommage au réalisateur Jean Vigo, récompense un réalisateur français pour son indépendance d’esprit et la qualité de sa réalisation. Depuis 1960, un palmarès distingue les longs métrages et les courts métrages. Jeudi soir, le Prix Jean Vigo a été décerné à Helena Klotz, dans la catégorie « long métrage », pour son film « L’âge atomique ». Côté courts, deux films ont été distingués par le jury : « La Règle de trois » de Louis Garrel et « La Vie Parisienne » de Vincent Dietschy, projeté jeudi également à la soirée Format Court.

Cannes, news 6 : Semaine de la Critique. Un court métrage inédit réalisé par le comédien Shia LaBeouf

Cannes, news 6 : Semaine de la Critique. Un court métrage inédit réalisé par le comédien Shia LaBeouf

C’est en tant que réalisateur que la Semaine de la Critique va accueillir l’acteur américain Shia LaBeouf, déjà présent sur la Croisette pour son rôle dans « Lawless » de John Hillcoat, en Compétition Officielle. Plus connu du grand public pour ses rôles dans la série des « Transformers » et dans des films comme « Wall Street : l’argent ne dort jamais » d’Oliver Stone, Shia LaBeouf suscite un intérêt grandissant pour ses débuts derrière la caméra.