La femme qui flottait de Thibault Lang-Willar

La femme qui flottait de Thibault Lang-Willar

Avec un premier film complètement décalé, Thibault Lang-Willar, réussit à provoquer une tension nerveuse drolatique autour d’une morte étrangement tombée du ciel et d’un duo de comédiens à qui le bizarre et l’absurde siéent à merveille. « La femme qui flottait » est une comédie douce-amère. Le film nous emmène dans un drame étrange va conduire à un bouleversement des relations de voisinage entre deux quarantenaires hirsutes et enclins à des troubles aussi banals que gênants… très gênants.

La présence des chaînes de télévision à Clermont-Ferrand

La présence des chaînes de télévision à Clermont-Ferrand

Lors de la production d’un court-métrage, on compte bien sûr sur le travail assidu et acharné des producteurs qui partent à la recherche de différents partenaires, financeurs et diffuseurs. Et parmi les sources de financement et de diffusion les plus connues et les plus traditionnelles, on citera les régions malgré les quelques derniers retournements pour certaines, le CNC, les entités telles que la SACEM, l’ADAMI, la SACD, etc., la Procirep et les chaînes de télévision.

J comme La Jetée

J comme La Jetée

L’histoire d’un homme marqué par une image d’enfance. La scène qui le troubla par sa violence, et dont il ne devait comprendre que beaucoup plus tard la signification, eut lieu sur la grande jetée d’Orly, quelques années avant le début de la Troisième Guerre mondiale.
Réal. : Chris Marker
Fiction, 28′, 1962
France

La Jetée de Chris Marker

La Jetée de Chris Marker

Modestement qualifié de photo-roman par son auteur, « La Jetée » est une œuvre unique, profonde et mystérieuse qui a marqué les esprits et inspiré plusieurs générations de réalisateurs. Projeté en ouverture du 35e Festival de Clermont-Ferrand plus de 50 ans après sa réalisation, ce film continue toujours autant de fasciner le public et la critique au point de prêter son nom au bâtiment qui abrite l’association « Sauve qui peut le court métrage ». Cet hommage rendu par le Festival de Clermont-Ferrand rappelle l’importance donnée au patrimoine cinématographique et par la même occasion à la mémoire du Cinéma.

Solipsist d’Andrew Thomas Huang

Solipsist d’Andrew Thomas Huang

Petit phénomène en soi dans le milieu artistique branché, Andrew Thomas Huang a su imposer avec « Solipsist » un univers coloré et texturé, marqué par une direction artistique très aboutie et un syncrétisme parfait dans l’utilisation de marionnettes et d’effets spéciaux. Ce petit bijou lui a valu de nombreuses louanges et récompenses, ainsi que l’attention d’un des grands noms de la musique islandaise, Björk, qui lui a confié, les yeux fermés, la réalisation de son nouveau clip : Mutual Core.

Rodri de Franco Lolli

Rodri de Franco Lolli

Avec « Rodri », Franco Lolli renoue des liens avec son film de fin d’études de la fémis, « Como todo el mundo » : même équipe de tournage, même regard sociologique porté sur la société colombienne, même recours aux comédiens non professionnels. Le premier film avait déjà bien circulé en festival (à Clermont-Ferrand, entre autres, où il avait remporté le Grand Prix en 2008). « Rodri » lui emboîte le pas (Quinzaine des Réalisateurs, Festival Côté Court de Pantin, Premiers Plans d’Angers et maintenant, Clermont-Ferrand).

P comme Prematur

P comme Prematur

Prematur narre l’histoire d’un Norvégien, Martin, et de sa petite amie espagnole, Lucia, qui est enceinte. On suit le couple pendant leurs quinze premières minutes ensemble sur le sol norvégien, et notamment la rencontre de Lucia avec cette nouvelle culture, et surtout sa belle-famille.
Réal. : Gunhild Enger
Fiction, 17′, 2012
Norvège

A Story for the Modlins de Sergio Oksman

A Story for the Modlins de Sergio Oksman

Se voir offrir une histoire passionnante et étrange, clés en main, pourrait représenter le rêve de beaucoup de cinéastes. C’est ce qui est arrivé à Sergio Oksman, réalisateur de « Notes on the Other », précédemment montré au Festival de Clermont-Ferrand, qui a trouvé dans une rue de Madrid un carton contenant les archives personnelles d’une famille américaine, les Modlins et qui a décidé de reconstituer leur histoire rocambolesque, « à sa façon » comme il le précise fort justement.

Men of the Earth d’Andrew Kavanagh

Men of the Earth d’Andrew Kavanagh

Sélectionné en compétition Labo à Clermont-Ferrand cette année, « Men of the Earth » n’est que le deuxième opus du jeune Australien Andrew Kavanagh, mais affirme déjà son style caractéristique et inimitable. Tout aussi singulier que « At the Formal », découvert l’an dernier, la ciné-expérience aborde, cette fois-ci, les rituels mystérieux auxquels se prêtent des ouvriers de la voirie.

Swięto Zmarłych (La fête des morts) d’Aleksandra Terpińska

Swięto Zmarłych (La fête des morts) d’Aleksandra Terpińska

Les voitures dans la ville et les trains à vive allure glissent dans le paysage en traçant des lignes horizontales. Les larmes et la pluie ont, quant à elles, un autre point commun; celui de tomber à la verticale. Les premiers plans de «La fête des morts » d’Aleksandra Terpińska semblent nous rappeler ces évidences cachées; à l’image, les clignotements urbains se mêlent aux coulées de pluie.

2ème ciné-soupe. Rétrospective sur le travail de Bertrand Mandico en sa présence, le mercredi 6 février à Clermont-Ferrand

2ème ciné-soupe. Rétrospective sur le travail de Bertrand Mandico en sa présence, le mercredi 6 février à Clermont-Ferrand

Après Jean-Gabriel Périot ce lundi soir, c’est au tour de Bertrand Mandico de venir présenter ses films dans le cadre chaleureux et sympathique du café associatif l’Atelier Jaune, autour d’un deuxième ciné-soupe. Le temps d’une soirée, l’auteur, à qui nous avons dédié un focus, et dont le dernier film passe au festival de Clermont-Ferrand (Living Still Life (« La Résurrection des natures mortes »), accompagnera la rétrospective d’une grande partie de ses films pour nous faire (re)découvrir son univers poétique et fantasmagorique tout emprunt de surréalisme.