À 15 ans, Florian pense pouvoir communiquer avec les morts par l’intermédiaire du feu. Cette obsession en fait la risée de son village, perdu dans la campagne belge. Un jour, à force de s’entendre dire qu’il est un monstre, Florian en devient un.
Réal. : Théo Degen
Fiction, 26′, 2020
Belgique
Nous avons rencontré, à une semaine de la 46ème Cérémonie des César, Julien Bisaro, réalisateur et Claire Paoletti, co-autrice et productrice du court-métrage d’animation L’Odyssée de Choum. Le film est nommé aux César dans la catégorie “Meilleur film d’animation”. Claire et Julien en sont déjà à leur deuxième film produit ensemble, après Bang Bang réalisé en 2014, qui fut lui aussi nommé aux César en 2015. Par la suite, ils ont crée leur société de production Picolo Pictures avec laquelle ils ont produit L’Odyssée de Choum.
Jeanne emmène sa fille en weekend à Majorque, mais se préoccupe surtout de photographier la peluche mascotte de la classe. De plus, des soucis financiers font surface.
Réal. : Alexe Poukine
Fiction, 39′, 2020
France, Belgique
Comment le monde peut-il être aussi dur que doux ? Dans la violence, Alexe Poukine trouve toujours la tendresse. Son film Palma, récompensé ce weekend du Prix Spécial du Jury national au festival de Clermont-Ferrand, en témoigne…
Au dernier Festival d’Annecy, on a découvert Le Passant, un film belge de Pieter Coudyzer, sur la plateforme Court-Circuit d’Arte. Construit autour d’un travelling latéral, ce court-métrage croise deux destins : ceux de jeunes garçons habitant dans la même rue. L’un se rend à un rendez-vous avec une fille, l’autre enfourche son vélo pour récupérer du shit. Le premier se fait renverser par une voiture, le deuxième est témoin de l’accident. Visuellement et scénaristiquement, le film émouvant à souhait est un grand moment de cinéma.
Sélectionné à la Semaine de la Critique 2020, Maalbeek de Ismaël Joffroy Chandoutis vient de remporter le Bayard d’or du meilleur court-métrage au Festival de Namur (le FIFF pour les intimes) hier soir. Une première étape importante pour ce film dont la carrière démarre très belle carrière en festival (Paris Court Devant, FIFIB, FNC, …) pour cette rentrée atypique.
Sabine est à la recherche d’une image manquante : un jour qui a laissé une marque indélébile et dont tout le monde se souvient, sauf elle. Mais n’est-ce pas cette absence qui lui permet d’aller de l’avant ?
Réal. : Ismaël Joffroy Chandoutis
Geste documentaire, 15′, 2020
France
Ce samedi 6 juin 2020 se clôturait la 28ème édition du festival franco-belge Le Court en dit long. Une édition un peu spéciale, compte tenu de la situation internationale, qui s’est déroulée entièrement en ligne. C’est ainsi que 34 courts métrages, répartis en 6 programmes à thème, ont été diffusés gratuitement en ligne du 1er juin au 6 juin. Une large sélection dans laquelle Format Court a le plaisir de vous partager ses coups de cœur.
Garant d’un cinéma particulièrement acéré et décapant depuis le milieu des années 80, Olivier Smolders a toujours occupé une place de choix au sein de la rédaction de Format Court.
Le 11 juin 1981, l’étudiant japonais Issei Sagawa assassine sa camarade néerlandaise Renée Hartevelt dans son studio au n°10 Rue Erlanger, à Paris. Victime et bourreau se connaissaient. Sagawa demande à Hartevelt de lire quelques poèmes de Johannes Robert Becher dans un dictaphone, prétextant un devoir universitaire.
Inspiré de l’affaire Sagawa : un jeune japonais a tué, puis mangé son amie européenne. L’assassin filme lui-même la mise à mort de la jeune femme et sa propre mort.
Réal. : Olivier Smolders
Fiction, 15′, 1986
Belgique, France
Les secrets intérieurs du corps humain sont tabous pour nombre de civilisations. La révélation de notre horlogerie interne est trop souvent synonyme de souffrance et de mort. Le tabou, pourtant, fut enfreint. Médecins, scientifiques, artistes et curieux, pour des raisons plus ou moins sérieuses, révélèrent, siècles après siècles, ce que la morale désirait invisible.
À la fin du XVIIIe siècle, des artistes florentins ont reproduit dans la cire des corps mis à nu par les scalpels de la chirurgie. Dans un geste symétrique, cette petite anatomie découpe les images elles-mêmes, pratiquant des incisions, des greffes, des mises en abîme. Il s’ensuit la naissance d’un peuple d’étranges créatures.
Réal. : Olivier Smolders
Expérimental, 21′, 2009
Belgique
Actrice et réalisatrice, Bérangère McNesse est habituée des caméras depuis son enfance. Il y a une semaine, elle a remporté en Belgique le Magritte du meilleur court-métrage pour Matriochkas, un très beau film porté par le trio formé par Héloïse Volle, Victoire du Bois et Guillaume Duhesme. Film qu’elle présente en ce moment au Festival de Clermont-Ferrand, sélectionné en compétition internationale. À l’occasion de cet entretien, elle aborde la surprise de la composition, l’auto-production, les plans de carrière et la confiance des réalisateurs de courts.
Ce court métrage d’Olivier Smolders, membre du jury au Festival de Clermont-Ferrand 2020, est le premier qu’il a réalisé en couleurs, en 1987, à partir d’une nouvelle de l’écrivain et plasticien surréaliste belge Marcel Mariên.Le réalisateur indique « film pédagogique » comme si cela était le genre du film, « fable sur le malaise du corps enseignant » pour le résumer, sans le dévoiler.
À la faveur de l’exposition Démons et Merveilles, Critique de la raison pure – Olivier et Quentin Smolders, le Centre Wallonie-Bruxelles (46, rue Quincampoix, 75004 Paris) propose un cycle Pleins feux sur Olivier Smolders, du 23 au 26 janvier 2020, qui présente l’intégrale de ses films, avec une lecture-concert le 23 janvier et une classe de cinéma le 25 janvier.
Jean-Benoît Ugeux, qui a travaillé une forme expérimentale avec le triptyque Valeurs en 2012, et un sujet social avec Eastpak en 2017, développe dans La Musique un récit plus intime, en racontant les rapports difficiles entre un père et un fils. Le court-métrage a reçu le Bayard d’or et Jean-Benoît Ugeux le prix d’interprétation au dernier Festival international du film francophone de Namur.
La Musique est l’histoire d’un père et d’un fils. Ou plutôt, l’histoire des retrouvailles entre un père et un fils qui se sont peu vus depuis de longues années et qui tentent, malhabilement, de renouer un lien. Malheureusement, le temps est déjà trop passé par là, les nœuds seront impossibles à resserrer. Mais s’ils se perdent à nouveau, le père arrivera néanmoins à laisser un héritage à son fils : l’amour de la musique.
Réal. : Jean-Benoît Ugeux
Fiction, 28′, 2019
Belgique, France
Printemps 2017. Pierre, vingt-cinq ans, étudiant boursier dans une grande école parisienne loge chez Francine, soixante-quinze ans, clouée par le handicap dans un fauteuil roulant. Ils assistent perplexes à la kermesse électorale de l’entre-deux tours qui bat son plein, dehors. Loin de la kermesse électorale, Pierre aide le corps de Francine et Francine essaie de soigner l’âme de Pierre.
Réal. : Emmanuel Marre
Fiction, 40′, 2018
Belgique, France
Emmanuel Marre, que l’on connaissait déjà pour son court-métrage Le Film de l’été, où il promenait Jean-Benoit Ugeux, quarantenaire suicidaire qui reprend goût à la vie en présence d’un enfant, le long des autoroutes françaises a reçu, ces derniers jours deux Grands Prix au Festival le Court en Dit Long (Centre Wallonie-Bruxelles) et au Festival Côté Court (Pantin) pour son dernier film, D’Un château l’autre.