Ils s’appellent Guillaume, Michel, Jimmy, Ghislain, Myriam et Suzanne et habitent dans le Quartier des Balances à Salzinne. Qui sont-ils ? Six personnages de fiction imaginés par douze étudiants de l’IAD.
« Orgesticulanismus » est le premier court métrage d’animation d’un ancien élève de La Cambre, produit par Caméra etc. Animateur dans cette maison de production consacrée principalement au film d’atelier, Mathieu Labaye a déjà réalisé en son nom propre deux courts métrages. À Media 10-10, son premier film professionnel aura fait l’unanimité, empochant le Prix du Meilleur Court Métrage d’Animation remis par le Jury Officiel et celui du Jury Presse.
Dans son film de troisième année, Margot (Prix Jury Jeunes au Festival d’Annecy), Gerlando Infuso, étudiant à La Cambre, avait développé un récit autour d’un personnage partagé entre la folie et le froid. Un an a passé, une nouvelle idée a poussé, celle d’un artiste de cirque en proie au rejet et à la vieillesse. Avec Milovan Circus, Gerlando Infuso renoue avec le sentiment de solitude, la poésie du sombre et l’animation en volume, éléments qui avaient contribué à la qualité de son court métrage précédent.
À Huy, se tient depuis huit ans, au mois d’octobre, un festival de courts métrages unique en son genre en Belgique : le FIDEC. Ce Festival International des Écoles de Cinéma ne programme que des films réalisés pendant le parcours d’étudiants en cinéma. Cette année, du 14 au 19 octobre, 35 films, venant de 14 pays et 24 écoles, étaient en compétition à Huy. Pour son premier numéro, Format Court s’est intéressé à cette manifestation soucieuse de mettre en avant les « films courts et les idées larges » et de « tirer la langue aux idées reçues ».
En novembre, avait lieu au Bozar, à Bruxelles, la deuxième édition du festival Cinépocket. Concentrée en une journée, cette manifestation définit sa programmation à partir de films tournés sur téléphones portables. Cette année, elle accueillait des films d’étudiants, d’amateurs et de réalisateurs confirmés dans le cadre d’une collection initiée par Arte Belgique et de différentes cartes blanches. Courts par leur durée, spécifiques par leur médium (le téléphone) et sensibles aux évolutions techniques, ils représentent le “cinéma de poche”.