Ámár de Isabel Herguera

Ámár de Isabel Herguera

« Ámár » est la dernière animation de Isabel Herguera, présente au Festival Anima en tant que membre du jury international. Son film est comme un carnet de voyage que l’on retrouve avec émotion, après des années, un petit livre composé de fragments de visages, de noms de personnes et de lieux, d’impressions sur une ville, sur un pays, de sentiments confus pour un amour perdu puis retrouvé.

La Patamod au bord de la crise de nerfs

La Patamod au bord de la crise de nerfs

Qu’ont en commun Pedro Almodóvar et Peter Lord ? Pas grand chose a priori et pourtant, c’est bien à eux que l’on pense quand on découvre les films de Samuel Orti Marti (dit Sam), l’un des maîtres de la pâte à modeler. Au premier, il emprunte le côté folklorique et au second, la technique. Le Festival Anima qui met l’Espagne à l’honneur, n’allait pas faire l’impasse sur cet ingénieux hidalgo de l’animation ibérique.

Cortos de España

Cortos de España

A la table des convives privilégiés du Festival Anima cette année, nous retrouvons le plus castillan des pays de la péninsule ibérique. L’Espagne s’offre une jolie mise en valeur avec deux programmes de courts métrages, des avant-premières de longs, un focus sur Sam Orti, l’un des maîtres de la pâte à modeler et une rétrospective consacrée au pionnier de l’animation espagnole, Segundo de Chomón.

Carte blanche à l’INSAS

Carte blanche à l’INSAS

Fondé à Bruxelles en 1962, l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle avait pour but initial de briser les frontières entre la théorie et la pratique, de favoriser les collaborations entre les créateurs et les techniciens, de former des professionnels des métiers du cinéma. 50 ans plus tard, le Festival clermontois lui a accordé une carte blanche composée de 10 films. L’occasion pour certains de voir ou de revoir des courts métrages qui ont fait la renommée d’une certaine « belgitude » grâce à des personnalités tels que Jaco Van Dormael, Rémy Belvaux ou encore Olivier Smolders.

L’Appel de Cécile Mavet

L’Appel de Cécile Mavet

Force est de constater que dans une société individualiste telle que la nôtre, le religieux habite toujours la représentation. Des hommes préhistoriques aux « enfants de Freud et de Coca-cola », des grottes de Lascaux aux dernières superproductions cinématographiques, la volonté de parler de ce qui anime et dépasse la matière n’a eu de cesse de se renouveler et de se transformer. Présenté à Media 10-10 en compétition nationale, « L’Appel », le film d’école de Cécile Mavet issue de l’IAD, aborde le sujet avec une touchante sensibilité.

Sophie Lavoie d’Anne Emond

Sophie Lavoie d’Anne Emond

Cette année, le Fidec mettait le Québec à l’honneur. L’occasion pour nous de confirmer que la patrie de Denis Villeneuve et de Denys Arcand recèle de petits bijoux cinématographiques. Aux côtés des excellents « Next Floor », « Les Journaux de Lipsett », « Les Poissons » et « Mokhtar », on a pu apprécier « Sophie Lavoie », un court métrage simple et atypique d’Anne Emond.

Ecrans d’art, écrans d’elles

Ecrans d’art, écrans d’elles

La belle surprise du Festival « Elles tournent – Dames draaien » fut sans aucun doute le programme « Ecran d’art, écrans d’elles » présenté par Muriel Andrin (Docteur en cinéma à l’Université Libre de Bruxelles). Un programme qui mettait en exergue le travail de cinq réalisatrices à travers des films où la question du genre réside dans l’approche alternative des œuvres. Entre cinéma et art contemporain, les jeunes femmes réinventent l’image en mouvement.

Shooting with Mursi de Ben Young

Shooting with Mursi de Ben Young

Pour sa troisième édition, le Millenium International Documentary Festival qui s’est clôturé à Bruxelles le 14 juin dernier a rassemblé pas moins d’une cinquantaine de films documentaires réalisé par des cinéastes indépendants. Parmi eux, « Shooting with Mursi», sélectionné en compétition internationale et lauréat de l’Objectif de Bronze, Meilleur message de la diversité culturelle (Prix UNESCO). Un film fort, original et engagé du réalisateur britannique Ben Young.

Jonas Odell ou la profitable élasticité de l’être

Jonas Odell ou la profitable élasticité de l’être

Réalisateur de films documentaires animés de pubs et de clips, Jonas Odell décline la forme courte en diversifiant les genres et les styles au gré de ses envies. En mars dernier, le Suédois présentait « Tussilago », son dernier film, au festival Anima et ajoutait ainsi une nouvelle corde à son arc en devenant le lauréat du Prix Format Court pour le Meilleur court métrage, catégorie films professionnels. Avant-goût de l’œuvre d’un artiste aux multiples facettes.

Ann Sirot et Raphaël Balboni : inventeurs d’univers décalés

Ann Sirot et Raphaël Balboni : inventeurs d’univers décalés

Sirot-Balboni, le nom sonne comme un remède à la morosité ambiante et pour cause, à en juger leur dernier film “La Version du loup” qui revisite avec beaucoup d’humour, le conte du “Petit chaperon rouge”. Sélectionné en compétition nationale au Festival du court métrage de Bruxelles, le film a reçu une Mention Spéciale pour le Prix Be TV. Rencontre avec le couple qui subit les influences positives de Gilliam, Fellini, Greenaway ou encore Abel et Gordon.

La Version du loup d’Ann Sirot et Raphaël Balboni

La Version du loup d’Ann Sirot et Raphaël Balboni

On connaissait déjà le duo Sirot-Balboni pour son penchant pour l’étrange et le décalé. Mais si l’univers s’engouffrait dans les méandres d’un psychologisme angoissant dans « Dernière partie » et « Juste la lettre T » , avec « La Version du loup », sélectionné en compétition nationale au Festival du court métrage de Bruxelles où il a remporté une Mention spéciale pour le Prix BeTV, le ton change radicalement. Le film revisite joyeusement le célébrissime conte du « Petit chaperon rouge ».

Guerre et Paix

Guerre et Paix

Il y aura toujours un champ de bataille pour accoucher des larmes de ceux qui veulent vivre dans la paix et la liberté. A la lumière des révolutions arabes, la guerre montrée à travers trois films sélectionnés au Festival du court métrage de Bruxelle apparaît dans toute sa contradiction. “Land of The Heroes” de Sahim Omar Kalifa, “El Ambidiestro” d’Antonio Palomino et “El Pozo” de Guillermo Arriaga développent tour à tour l’ironie, l’absurdité et la cruauté pour évoquer les sentiments que génère le conflit humain.