Vidéothèque

Raphaël Hernandez, Savitri Joly-Gonfard. Science-fiction, matrice et carte de visite

Raphaël Hernandez, Savitri Joly-Gonfard. Science-fiction, matrice et carte de visite

Raphaël Hernandez et Savitri Joly-Gonfard sont les deux réalisateurs du moyen métrage « Kaydara », Fan Film ultime sur l’univers de « Matrix », présenté en avant-première au Festival Mauvais Genre. Ils viennent de passer six ans en autarcie dans la conception de ce film et nous en parlent plus en détail.

Jonas Odell : « Dans mes films, j’essaie de laisser les personnages exprimer ce qui leur tient à cœur dans leurs propres histoires »

Jonas Odell : « Dans mes films, j’essaie de laisser les personnages exprimer ce qui leur tient à cœur dans leurs propres histoires »

Jonas Odell vit et travaille à Stockholm. L’homme est connu pour ses films-témoignages, ses effets miroir, ses couleurs psychédéliques, ses images monochromatiques, ses collages d’éléments et son sens du graphisme hors du commun. Bref entretien autour du documentaire animé, des images vides et de l’expérimentation.

La inviolabilidad del domicilio se basa en el hombre que aparece empuñando un hacha en la puerta de su casa d’Alex Piperno

La inviolabilidad del domicilio se basa en el hombre que aparece empuñando un hacha en la puerta de su casa d’Alex Piperno

Sélectionné à la 50ème Semaine de la Critique à Cannes en 2011, le court métrage d’Alex Piperno au titre imprononçable « La inviolabilidad del domicilio se basa en el hombre que aparece empuñando un hacha en la puerta de su casa » est un plan large fixe de 7 minutes sans dialogue. C’est un film éprouvant et caustique qui nous questionne sur la sécurité de nos « chez soi ».

Music For One Apartment And Six Drummers de Ola Simonsson et Johannes Starjne Nilsson

Music For One Apartment And Six Drummers de Ola Simonsson et Johannes Starjne Nilsson

Depuis 1992, deux enfants terribles suédois, Ola Simonsson et Johannes Starjne Nilsson, commettent des « attentats » filmiques. A quarante ans passés, les deux amis (qui se connaissent depuis l’enfance) n’en ont visiblement pas fini de jouer les sales gosses joyeux. « Music for One Apartment and Six Drummers », signé par ces trublions nordiques en 2002, est désormais devenu un classique du court métrage.

Guerre et Paix

Guerre et Paix

Il y aura toujours un champ de bataille pour accoucher des larmes de ceux qui veulent vivre dans la paix et la liberté. A la lumière des révolutions arabes, la guerre montrée à travers trois films sélectionnés au Festival du court métrage de Bruxelle apparaît dans toute sa contradiction. “Land of The Heroes” de Sahim Omar Kalifa, “El Ambidiestro” d’Antonio Palomino et “El Pozo” de Guillermo Arriaga développent tour à tour l’ironie, l’absurdité et la cruauté pour évoquer les sentiments que génère le conflit humain.

Casus Belli de Yorgos Zois

Casus Belli de Yorgos Zois

« Casus Belli » a tout du film de chevet. Présenté à Venise dans la section Orizzonti et projeté ces jours-ci au 4ème Festival du Film du Golfe, à Dubaï, au sein de la compétition internationale, il distille dans sa scène d’ouverture les ingrédients d’une intrigue pas si banale. Un caddie, un supermarché, une jeune femme, des produits à profusion, une voix microphonique, et une file d’attente apparaissent dans les premières minutes de cet opus expérimental grec.

Jessi de Mariejosephin Schneider

Jessi de Mariejosephin Schneider

« Jessi » de l’Allemande Mariejosephin Schneider suit la fugue et les yeux de chat d’une môme de 11 ans, dont la mère purge une peine de prison et dont la sœur a quitté l’ancienne demeure familiale. Lauréat du Grand Prix du Jury dans la catégorie films d’écoles européens à Angers, et projeté également aux Rencontres Henri Langlois, le film figure parmi les 21 titres de la compétition européenne du festival de Brive.

La Bohème de Werner Herzog

La Bohème de Werner Herzog

Pour son clip de commande, Werner Herzog a concocté un curieux documentaire qui se veut un exercice en contrepoint audiovisuel interpellant. Programmé récemment dans le cadre du festival Cinéma du réel, au Centre Pompidou, ce court transplante l’air célébrissime « O soave fanciulla » de l’opéra de Puccini dans le contexte d’une Éthiopie tiraillée.