Vidéothèque

L’Appel de Cécile Mavet

L’Appel de Cécile Mavet

Force est de constater que dans une société individualiste telle que la nôtre, le religieux habite toujours la représentation. Des hommes préhistoriques aux « enfants de Freud et de Coca-cola », des grottes de Lascaux aux dernières superproductions cinématographiques, la volonté de parler de ce qui anime et dépasse la matière n’a eu de cesse de se renouveler et de se transformer. Présenté à Media 10-10 en compétition nationale, « L’Appel », le film d’école de Cécile Mavet issue de l’IAD, aborde le sujet avec une touchante sensibilité.

Cases où je ne suis pas un monstre d’Hannah Letaïf

Cases où je ne suis pas un monstre d’Hannah Letaïf

Une rémunération « généreuse et garantie » est promise pour une expérience (réalisée à La Cambre, sélectionnée en compétition nationale à Média 10-10). Six heureux élus – aucun lien de parenté apparent avec les classes politiques recensées – sont choisis parmi les candidats : une jeune femme, une plante, un couple hétérosexuel, un homme, encore un homme. Plutôt jeunes (25 ans de moyenne d’âge environ). De race blanche à l’exception de la plante dont les couleurs varient avec le panache d’une varicelle.

Floris Kaayk. Anticipation, insectes et symbolisme

Floris Kaayk. Anticipation, insectes et symbolisme

“The Origin Of Creatures” est un film qui n’a pas laissé indifférent le jury du prix Format Court – Paris Courts Devant 2011, ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ce premier court métrage de fiction a été sélectionné pour représenter la Hollande aux Oscars. Dans cet interview, Floris Kaayk, son réalisateur, nous explique avec précision et sincérité ses influences, son travail et son parcours.

The Order Electrus et Metalosis Maligna de Floris Kaayk

The Order Electrus et Metalosis Maligna de Floris Kaayk

« The Order Electrus » et « Metalosis Maligna », respectivement sortis en 2005 et 2006, sont deux faux documentaires de sept minutes, qui s’intéressent aux dérives liées aux progrès technologiques du monde moderne. Au travers de ces deux œuvres courtes, le réalisateur néerlandais Floris Kaayk propose un univers unique, reposant sur le mélange habile d’effets spéciaux et d’images réelles, au service de récits d’anticipation remplis d’humour noir et d’imaginaire fantastique.

Carte blanche Format Court à Toulouse !

Carte blanche Format Court à Toulouse !

Ce lundi 05 décembre 2011, Format Court présente sa toute première carte blanche aux Vidéophages de Toulouse, organisateurs de soirées mensuelles de courts métrages français et étrangers. Trois films (plus un bonus) soutenus par le site seront présentés lors de cette projection : « La France qui se lève tôt » de Hugo Chesnard, « Conversation Piece » de Joe Tunmer, « The Origin of Creatures » de Kaayk Floris, Prix Format Court à Paris Courts Devant.

Selfportrait de Isobel Blank

Selfportrait de Isobel Blank

Coquette dans son audace, narcissique dans sa pudeur, l’artiste toscane Isobel Blank réalise en 2009 son autobiographie, « Selfportrait », programmé cette année au FIDEC dans le cadre du Périscope hors compétition. Dans ce morceau délectable d’art vidéo, les codes conventionnels du septième art se retournent sens dessus-dessous pour se retrouver aux côtés de l’art contemporain expérimental.

Dans le cochon tout est bon de Iris Alexandre

Dans le cochon tout est bon de Iris Alexandre

Au Fidec cette année, se trouvait une pléthore d’animations en compétition nationale et internationale, montrant que le genre animé occupe une place importante dans l’enseignement cinématographique. Parmi les films présentés, le jury de la Fédération Wallonie-Bruxelles a décerné son prix à « Dans le Cochon tout est bon » d’Iris Alexandre.

Etrange Court Métrange 2011

Etrange Court Métrange 2011

Dans les escaliers du Ciné TNB de Rennes, les murs ensanglantés vous indiquent la direction de la salle. Au détour d’un couloir, entre des candélabres ardents, un vampire livide vous accueille en souriant. Un peu plus loin, dans la foule qui s’entasse à l’heure de l’ouverture, vous croiserez sûrement encore quelques créatures inquiétantes, mais ne soyez pas surpris. Prenez quand même garde à votre cou et surveillez les palpitations de votre cœur, car ça y est, vous y êtes, c’est Court Métrange, et face à l’écran, attendez-vous à trembler !

Léo Verrier : « J’imagine que cela doit être le fantasme de plusieurs peintres de se transformer en leur propre œuvre »

Léo Verrier : « J’imagine que cela doit être le fantasme de plusieurs peintres de  se transformer en leur propre œuvre »

Auteur de « Dripped », un premier film d’animation enlevé, sur la naissance du style « Dripping » par Jackson Pollock, présenté à l’édition 2011 de Paris Courts Devant, Léo Verrier nous parle d’animation, de création artistique et d’ »accident heureux ».

Dripped de Léo Verrier

Dripped de Léo Verrier

Quand la peinture inspire l’animation, un film tel que « Dripped » coiffe le stock sans fin et impersonnel des courts métrages actuels. Coloré, mystérieux et musical, le film de Léo Verrier est un hommage à la création picturale et à Jackson Pollock en particulier. Proposé par Chez Eddy, une société de production aux fausses allures de bar du coin, le film de Léo Verrier se balade entre air jazzy, nuits américaines et conte à part sur l’art.

Turning de Saul Freed et Karni Arieli

Turning de Saul Freed et Karni Arieli

Robert reçoit la visite de trois vieilles dames dans le salon de sa mère. À travers son regard, nous flânons dans le souvenir de l’après-midi de ses six ans. On pense évidemment à la madeleine de Proust et au parfum des souvenirs enfouis. Le jeune garçon, réservé et distant, reste à l’écart et entrevoit le monde au travers d’un verre déformant, transformant les intrus en flamants roses. Puis, il amorce timidement un dialogue avec ces femmes qui reprennent alors forme humaine.

Merci Cupidon de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy

Merci Cupidon de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy

Fiona Gordon, Dominique Abel et Bruno Rémy réalisent ce premier court-métrage en 1994. Fans de Tati (le désaxé par excellence) et du clown Etaix, ils se sont rencontrés dans les années 80 à l’école Jacques Lecoq dont la formation s’articule autour du mime et de l’expression corporelle. Depuis lors, ils ne cessent d’invoquer les grands noms du burlesque. Et pourtant…les trois réalisateurs tiennent le pari d’inventer, à partir de ces citations, leur propre langage visuel. A la maladresse des corps et des sentiments, répond une rigueur certaine de la mise en scène.

La 17ème édition de L’Étrange Festival. Le cinéma à l’énergie dissonante

La 17ème édition de L’Étrange Festival. Le cinéma à l’énergie dissonante

L’Étrange Festival a envahi une nouvelle fois le Forum des Images de Paris du 2 au 11 septembre dernier avec une sélection pleine de bruit et de fureur. Année après année, Frédéric Temps, le délégué général, et son équipe continuent de présenter à un public toujours plus nombreux une programmation hétéroclite et internationale en marge du cinéma dit « grand public ». Comme l’affirme l’édito de l’édition 2011 « ce parti pris (car c’en est un) a probablement longtemps expliqué « l’irrespectabilité » de la manifestation auprès d’une certaine presse, d’un certain pouvoir ou de certaines institutions. »

L’Etrange Billet N°4

L’Etrange Billet N°4

Aujourd’hui, exercice de style pour Joe Tunmer et la BBC, avec un “Lip Dub domestique” sur un standard de jazz, Conversation Piece de Rex Stewart. Pendant ce temps, une jeune équipe d’animateurs français crée l’entreprise Telegraphics qui, à force d’expérimentations sur la matière, se trouve capable de reproduire l’ensemble des éléments qui constituent la réalité…

Koji Yamamura : « À chaque film, je m’attache au fait que l’acte de création peut avoir du sens et m’apprendre quelque chose sur ma propre existence »

Koji Yamamura : « À chaque film, je m’attache au fait que l’acte de création peut avoir du sens et m’apprendre quelque chose sur ma propre existence »

Poétiques sont ses films, prolifique est son œuvre. De passage à Paris cet été, Koji Yamamura, peut s’enorgueillir d’avoir un long travail en court derrière lui. Dialogue franco-japonais autour de la création et de la découverte avec l’auteur de « Mon chef » (Atama Yama, en V.O.), lauréat du Grand Prix d’Annecy en 2003.