Vidéothèque

Cornée de Colin Laubry, Stéphane Blanquet, Arnaud Crillon, Valentin Gasarian, Ca Theuillon

Cornée de Colin Laubry, Stéphane Blanquet, Arnaud Crillon, Valentin Gasarian, Ca Theuillon

Quelque soit la porte par laquelle on entre dans l’univers créé par Stéphane Blanquet, l’un des réalisateurs de « Cornée », on n’en ressort pas tout à fait pareil. Les chemins par lesquels il nous promène se trouvent généralement dans des contrées aux frontières de la morale, de la conscience et de la folie. Fidèle à lui-même, son nouveau court métrage « Cornée » poursuit cette exploration visuelle et sensorielle, de quoi hanter nos nuits pour notre plus grand plaisir !

Compétition nationale au FIFF : L’art d’aimer chez les Belges

Compétition nationale au FIFF : L’art d’aimer chez les Belges

Si les voies du Seigneur sont, dit-on, impénétrables, celles de l’amour quant à elles, sont innombrables. En visionnant les 19 courts métrages sélectionnés dans la compétition nationale du festival du film francophone de Namur, il est intéressant de constater qu’une grande majorité des films aborde les sentiments amoureux. Et les cinéastes d’aujourd’hui le savent aussi bien que de Musset à son époque : on ne badine pas avec l’amour !

Panshin Beka Winoni de Jan Kounen

Panshin Beka Winoni de Jan Kounen

Projeté en première partie de « Koyaanisqatsi » de Godfrey Reggio, lors de la dernière édition de l’Etrange Festival, « The story of Panshin Beka » est l’un des huit segments du film « 8 » réalisé dans le cadre de la campagne Huit Fois Oui visant à promouvoir les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) fixés lors du Sommet du Millénaire au début des années 2000 au Siège des Nations Unies à New York. Ce film traite de l’un des huit objectifs du millénaire, améliorer la santé maternelle.

Protoparticulas de Chema García Ibarra

Protoparticulas de Chema García Ibarra

Participant dans l’espace à l’expérience scientifique « Protomatière », un homme est irradié par des tachyons. Son corps se décompose puis se transforme en protoparticules qui, désormais, « nourrissent sa conscience et ses souvenirs ». Seule sa combinaison le préserve de sa « dissolution dans l’Univers » et il décide de revenir sur terre pour en discuter avec les scientifiques. Là, il s’aperçoit que du fait d’un « pli temporel », il est revenu 96 ans en arrière…

Michael Langan : « Notre coopération a été très simple : deux amis travaillant ensemble autour d’un projet commun pour en faire le meilleur film possible »

Michael Langan : « Notre coopération a été très simple : deux amis travaillant ensemble autour d’un projet commun pour en faire le meilleur film possible »

Pour accompagner le Coup de cœur Format Court remis à « Choros » de Michael Langan et Terah Maher, lors du festival Silhouette, nous avons posé quelques questions aux co-réalisateurs de ce film de danse ayant fait l’unanimité du jury. Après quelques échanges par mails, nous vous proposons d’en savoir plus sur leur travail, leurs influences et leur coopération artistique.

Emma de Swaef. Créer son propre monde, susciter la curiosité et installer le yéti sur le sofa

Emma de Swaef. Créer son propre monde, susciter la curiosité et installer le yéti sur le sofa

Emma de Swaef est la co-réalisatrice du mystérieux et textile « Oh Willy… », Grand Prix du festival Silhouette et Cartoon d’Or (meilleur film d’animation européen) 2012. Avec Marc Roels, repéré il y a quelques années pour son atypique et absurde « Mompelaar », elle fait des films où il est question de marionnettes, de douceur, de fantastique et de monde parallèle. Rencontre à Malines, en Belgique, au studio Beast Animation où Emma tourne actuellement une publicité et où demeurent quelques restes de « Oh Willy… ».

Nouvelle projection Format Court, le 11 octobre 2012

Nouvelle projection Format Court, le 11 octobre 2012

Après le succès de notre soirée de rentrée, nous vous convions à un nouveau rendez-vous autour du court, le jeudi 11 octobre prochain, à partir de 20h. La p’tite formule demeure inchangée : nous vous proposons de découvrir cinq films courts, vus et primés en festival, au Studio des Ursulines, une charmante salle d’art et essai à l’ancienne (osez le balcon !), et de rencontrer les équipes de films présentes.

3 Dni Wolności (3 jours de liberté) de Lukasz Borowski

3 Dni Wolności (3 jours de liberté) de Lukasz Borowski

On a beau être parti en vacances, l’effet d’un film montré au festival Silhouette, il y a près de trois semaines, n’est pas resté à Paris. Si les films en compétition, les plus suivis, bénéficient des premières pages du catalogue, les programmations clips, hybrides et documentaires sont reléguées aux dernières pages. Et c’est regrettable tant un film comme « 3 Dni Wolności » (3 jours de liberté, page 47) de Lukasz Borowski vaut la peine d’être mis en avant.

Horn OK Please de Joël Simon

Horn OK Please de Joël Simon

Programmé lors de la dernière séance Short Screens intitulée « Beyond Bollywood : un autre cinéma indien », l’animation « Horn OK Please » de Joël Simon est le fruit d’un véritable cocktail : produit en Irlande du Nord et réalisé par un Belge, le film a fait appel à une grande équipe d’Indiens pour montrer la vie à Bombay vue à travers les yeux d’un taximan! Un doux moment d’allégresse qui venait couronner une séance éclectique posant un regard inhabituel sur l’Inde, le film a d’emblée été un succès et a reçu l’accolade du Coup de cœur du public.

10 ans de courts métrages au Festival Silhouette

10 ans de courts métrages au Festival Silhouette

Pour accompagner son dixième anniversaire, le Festival Silhouette a sorti l’an passé un DVD de films ayant marqué ses éditions précédentes, grâce à l’appui précieux de l’éditeur Potemkine. Dix films font partie de cette édition. Pour beaucoup d’entre eux, il s’agit de découvertes car il y a dix ans, nous ne connaissions tout simplement pas l’existence du festival – et encore moins du court métrage -. Heureusement, le principe du DVD existe et les anniversaires permettent de se rattraper.

Deep End Dance de Conor Horgan

Deep End Dance de Conor Horgan

Une mère ravigote son fils, réajuste sa cravate, vérifie qu’il est bien peigné puis lui met un pince-nez avant de le pousser « dans le grand bain ». L’homme tombe alors dans une piscine, vêtu d’un élégant costume noir, se demandant un temps soit peu où il se trouve avant que la musique, telle une berceuse, le fasse se sentir plus à son aise. Tel est le début de « Deep End Dance », une fantaisie aux airs en apparence burlesques et surtout profondément poétiques, présentée dans la Rétrospective Danse du Festival Silhouette 2012.

Etrange Festival, billet 3

Etrange Festival, billet 3

Lieu de rendez-vous privilégié pour tout féru d’images, le festival d’animation OFFF de Barcelone propose chaque année un générique d’ouverture créé par une société différente, avec la volonté de rendre hommage aux intervenants du festival à travers plusieurs morceaux de bravoure, en se servant des techniques les plus abouties du moment. L’Etrange Festival a choisi de nous présenter cette année, le générique d’ouverture 2011, qui met en scène avec brio un monde post-apocalyptique hi-tech et sombre.

Biennale de Venise, les prix du court

Biennale de Venise, les prix du court

L’info date de ce soir. Le 69ème Festival de Venise a rendu public son palmarès ce soir. Kim Ki-duk, Paul Thomas Anderson, Philip Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix ont eu leurs récompenses. Côté court, deux films ressortent de la section Orizzonti, avec une belle exclamation de notre part devant l’un des lauréats, Yorgos Zois, le réalisateur de « Casus Belli », projeté en mai à notre séance Format Court et ce weekend au FIFI.

Etrange Festival, billet 1

Etrange Festival, billet 1

Ce soir, l’Etrange Festival inaugure sa 18ème édition au Forum des images. Il s’y tiendra jusqu’au 16 septembre. 45 courts métrages issus du monde entier, répartis en cinq programmes, concourent pour le Grand Prix et le Prix du Public. Après avoir publié un Focus sur l’Etrange l’année passée, Format Court vous propose, jusqu’à la fin du festival, cinq billets en lien avec ces cinq programmes, avant de découvrir nos sujets « étranges » 2012.

Natalia Garagiola : « Sofia Coppola possède un univers très féminin qui a beaucoup d’impact sur moi »

Natalia Garagiola : « Sofia Coppola possède un univers très féminin qui a beaucoup d’impact sur moi »

Natalia Garagiola, petit bout de femme argentine, est venue pour la première fois cette année au Festival de Cannes afin d’y présenter, en compagnie de ses deux producteurs, son film « Yeguas y cotorras » sélectionné à la 52ème Semaine de la Critique. Sous sa carapace, la jeune réalisatrice semble finalement assez fragile et un peu perdue au cœur du plus grand festival de cinéma au monde. Lors d’une brève interview (d’autres, nombreux, attendent leur tour), elle nous a livré des clefs pour mieux comprendre son film, évoquant les conflits féminins au sein de la jeune aristocratie de Buenos Aires.

Matthew James Reilly : « Le low budget nous force à faire des films plus personnels »

Matthew James Reilly : « Le low budget nous force à faire des films plus personnels »

Matthew James Reilly, encore étudiant à la Tisch School of the Arts, a remporté en mai le deuxième prix de la Cinéfondation pour son film « Abigail », retraçant un voyage peu mobile d’une jeune femme en perte de vitesse dans une Amérique désabusée. Entretien avec son auteur autour du film d’école, de l’erreur humaine et des influences imagées, photographiques comme cinématographiques.