Archives par mot-clé : moyen-métrage

Festival de Vendôme : Prix Format Court pour « Le Monde à l’envers » de Sylvain Desclous !

Festival de Vendôme : Prix Format Court pour « Le Monde à l’envers » de Sylvain Desclous !

Composé de Katia Bayer, Nadia Lebihen-Demmou et Géraldine Pioud, le jury Format Court a récompensé vendredi 7 décembre « Le Monde à l’envers » de Sylvain Desclous, parmi les 22 films issus de la compétition nationale du 21e Festival de Vendôme. Dans son court métrage, également lauréat du Prix Jury étudiant et du Prix d’interprétation, le réalisateur peint le portrait sans concession de la société de consommation, par le biais de l’histoire de son personnage principal (parfaite Myriam Boyer!), une femme d’âge mûr, caissière dans une grande enseigne de supermarchés.

Night Fishing de Park Chan-wook et Park Chan-kyong

Night Fishing de Park Chan-wook et Park Chan-kyong

Ayant fait couler beaucoup d’encre à sa sortie, de par la renommée d’un de ses auteurs, Park Chan-wook, réalisateur sud-coréen très prisé en France pour ses longs métrages hallucinés (« JSA », « Sympathy For Mr Vengeance », « Old Boy », « Lady Vengeance », « Je Suis un Cyborg », « Thirst »), mais aussi de par sa confection technique unique, le film ayant été entièrement shooté à l’Iphone 4, « Night Fishing » (« Paranmanjang » en version originale) se pose en véritable ovni de la sélection clermontoise de cette année, après son passage triomphant à Berlin l’année dernière, où il remporta l’Ours d’Or et le Grand Prix du Jury du meilleur court métrage.

N comme Night Fishing

N comme Night Fishing

Au fin fond de la forêt, à travers un épais brouillard, un homme marche, un panier de pêcheur à la main. Il arrive au bord d’une rivière. L’homme prépare tranquillement son matériel de pêche et lance ses hameçons. Quelques heures plus tard, la nuit tombe peu à peu sur les berges tranquilles. L’homme n’a pas attrapé grand-chose mais reste assis à attendre. C’est alors qu’une de ses cannes à pêche plie sous le poids d’une prise qui semble très lourde…
Réal. : Park Chan-Wook, Park Chan-Kyong
Fiction, Expérimental, 33′, 2011
Corée du Sud

Christelle Lheureux : « Le cinéma est loin d’être mort. Notre imaginaire également »

Christelle Lheureux : « Le cinéma est loin d’être mort. Notre imaginaire également »

Depuis la Thaïlande où elle travaille actuellement sur son projet de long métrage à proximité de poissons-chats et de son ami Apichatpong Weerasethakul, Christelle Lheureux, auteure de “La Maladie blanche”, Prix Format Court à Vendôme, nous a fait parvenir une carte postale sur laquelle elle s’exprime généreusement sur sa démarche artistique. Présence au monde.

M comme La Maladie blanche

M comme La Maladie blanche

Un soir de fête dans un village isolé des Pyrénées. Un père et sa fille de cinq ans, Myrtille. Des adolescents, un chasseur, un berger, des lucioles, des brebis et des chats. Un monde nocturne où des histoires d’ombres chinoises, de miroir magique et de peintures préhistoriques s’entremêlent. Dans la nuit, un être préhistorique vient chercher Myrtille.
Réal . : Christelle Lheureux
Fiction, expérimental, 45′, 2011
France

La Maladie blanche, Prix Format Court au Festival de Vendôme 2011

La Maladie blanche, Prix Format Court au Festival de Vendôme 2011

Après avoir assisté aux six programmes de la compétition nationale, le Jury Format Court présent à la 20e édition du Festival du Film de Vendôme (Isabelle Mayor, Franck Unimon et Camille Monin) a décidé de remettre le prix Format Court au court-métrage « La maladie blanche » de Christelle Lheureux. Le film a séduit le Jury, non seulement par sa forme qui vacille entre le documentaire, l’expérimental et la fiction, que par son fond traitant de la mémoire et de la sensible frontière qu’il existe entre l’enfance et l’âge adulte.

Le Petit chevalier d’Emmanuel Marre

Le Petit chevalier d’Emmanuel Marre

Pour la première fois en cinq ans, le jury décernant le Prix du Meilleur Court Métrage en compétition nationale (Fédération Wallonie-Bruxelles, ex-Communauté française) du FIFF ne s’est pas trompé. C’est que parmi la vingtaine de films sélectionnés cette année, celui d’Emmanuel Marre est, disons-le franchement, celui qui a le plus d’intérêt.

Raphaël Hernandez, Savitri Joly-Gonfard. Science-fiction, matrice et carte de visite

Raphaël Hernandez, Savitri Joly-Gonfard. Science-fiction, matrice et carte de visite

Raphaël Hernandez et Savitri Joly-Gonfard sont les deux réalisateurs du moyen métrage « Kaydara », Fan Film ultime sur l’univers de « Matrix », présenté en avant-première au Festival Mauvais Genre. Ils viennent de passer six ans en autarcie dans la conception de ce film et nous en parlent plus en détail.

Le Marin masqué de Sophie Letourneur

Le Marin masqué de Sophie Letourneur

Il y a des films qui émeuvent, d’autres qui bouleversent, ou d’autres encore qui révoltent. Des films classiques, qu’on oublie parfois ou qui nous bousculent… et il existe aussi des films d’un autre type qui font l’effet de petits souffles, sont des respirations simples et réjouissantes, des sauts de puce d’émotions. « Le Marin masqué » serait à classer dans cette dernière catégorie. Primé au Festival Côté Court de Pantin (Grand Prix, Prix de la Presse et Prix de la Jeunesse), le dernier film de Sophie Letourneur suit l’échappée de deux jeunes femmes en Bretagne, entre petits problèmes et grandes (dés)illusions.

Un Monde sans femmes de Guillaume Brac

Un Monde sans femmes de Guillaume Brac

Présenté à Brive dans la même séance que « Pandore » de Virgil Vernier, autre moyen métrage stimulant de la compétition européenne, « Un Monde sans femmes » de Guillaume Brac succède intelligemment au « Naufragé », son film précédent, également tourné en Picardie avec l’étonnant Vincent Macaigne dans le rôle de Sylvain.

M comme Un Monde sans femmes

M comme Un Monde sans femmes

Une petite station balnéaire de la Côte Picarde, la dernière semaine d’août. En leur remettant les clefs d’un appartement de location, Sylvain fait la connaissance de deux séduisantes jeunes femmes. L’occasion rêvée de sortir ne serait-ce que quelques jours d’une vie solitaire dont les femmes sont désespérément absentes.
Réal. : Guillaume Brac
Fiction, 57′, 2011
France

Une sale histoire de Jean Eustache

Une sale histoire de Jean Eustache

Le Festival de Brive propose une rétrospective consacrée à Jean Eustache. On s’en réjouit, tant ses films sont compliqués à voir dans de bonnes conditions. L’auteur de « La Maman et la putain » (1973) a réalisé plusieurs moyens métrages, fictionnels comme documentaires : « Les Mauvaises fréquentations » (1963), « Le Père Noël a les yeux bleus » (1966), « Le cochon » (1970), et « Le Jardin des délices de Jérôme Bosch » (1979). Mais aussi « Une sale histoire », datant de 1977, qui, en 49 minutes sympathiques, affole une anodine journée d’avril.