Archives par mot-clé : Fiction

Lisa Krane : « Le cinéma peut s’exprimer de différentes façons et à différents niveaux et c’est ce qui me passionne »

Lisa Krane : « Le cinéma peut s’exprimer de différentes façons et à différents niveaux et c’est ce qui me passionne »

« In uns das universum » est le premier court-métrage de Lisa Krane. Sélectionné au 36ème festival du film court de Villeurbanne, le film y a obtenu le Prix Format Court. Il a été projeté à notre séance anniversaire de janvier 2016, en présence de sa réalisatrice. Pour nous, Lisa Krane revient sur son film de fin d’études de l’Academy of Media arts de Cologne et la réalisation de ce premier court plein d’oppositions et de contrastes revendiqués. L’histoire ? Celle de Li, jeune danseuse, confrontée à la découverte d’un deuxième coeur dans sa poitrine.

Lisa Krane, Prix Format Court au festival de Villeurbanne 2015

Lisa Krane, Prix Format Court au festival de Villeurbanne 2015

Jeune cinéaste allemande, Lisa Krane promet une carrière intéressante. Née aux États-Unis, ayant grandi en Allemagne et étudié en Angleterre et au Ghana, elle a le profil d’une artiste originale. Son premier film, « In uns das Universum » a obtenu le Prix Format Court en novembre dernier au Festival du film court de Villeurbanne. Ce court-métrage poétique suit le parcours d’une jeune danseuse confrontée au dilemme de poursuivre sa passion jusqu’au bout ou de veiller à sa santé.

Les débuts d’Abbas Kiarostami. Être avec l’errant

Les débuts d’Abbas Kiarostami. Être avec l’errant

Donner une place au rêve rugueux quand l’histoire requiert de l’être sa docilité, c’est à ce principe que les courts-métrages du cinéaste iranien Abbas Kiarostami semblent répondre. Essentiellement centrés sur l’enfance, ces films ne se donnent pas pour ambition de témoigner du temps historique mais, par des biais poétiques, de faire du cinéma l’abri miraculeux de trajectoires hasardeuses.

In uns das Universum de Lisa Krane

In uns das Universum de Lisa Krane

Nietzsche le savait déjà : la danse est le moyen d’expression supérieur. Son Zarathoustra, danseur infatigable, s’en sert à plusieurs reprises pour transmettre aux hommes ses pensées les plus profondes et plus intimes. C’est la seule activité qui lui permet de se sentir libre et léger, qui lui permettra de dire « oui » à la vie malgré le fardeau de la morale et le « poids le plus lourd » de l’éternel retour qui repose sur lui.

Chantal Akerman : le vide sublimé

Chantal Akerman : le vide sublimé

Lorsqu’une des étoiles les plus brillantes quitte le firmament cinématographique, nous ne pouvons que nous féliciter de l’avoir vue filer. L’annus horribilis qu’a été 2015 sur tous les plans n’a pas épargné le septième art, le décès de Chantal Akerman signalant la disparition d’une des plus grandes artistes de nos jours. Cinéaste, académicienne et vidéaste, Akerman a laissé derrière elle un vaste œuvre comprenant autant de courts métrages que de longs, de documentaires que de films de fiction, des bijoux uniques, indéfinissables et inclassables.

Simon Ellis : « Avec les courts, les producteurs ne s’attendent pas à récupérer leur argent. On peut donc prendre plus de risques, être plus créatif »

Simon Ellis : « Avec les courts, les producteurs ne s’attendent pas à récupérer leur argent. On peut donc prendre plus de risques, être plus créatif »

Présent au 30ème festival du film court de Brest pour une séance spéciale où il était invité à présenter certains de ses courts-métrages et à revenir sur sa carrière, le britannique Simon Ellis se prête volontiers au jeu des questions-réponses, en agrémentant le tout d’anecdotes de tournage, et répond aux questions de Format Court. Nous l’avions découvert en 2008 avec le multiprimé « Soft », un film qui concentre et met en scène avec brio tension et violence dans une banlieue de classe moyenne

Jean-François Ravagnan : « Il faut toujours essayer de se mette à la place de ses personnages, se demander ce qu’on aurait fait à leur place »

Jean-François Ravagnan : « Il faut toujours essayer de se mette à la place de ses personnages, se demander ce qu’on aurait fait à leur place »

Presque dix ans après être sorti de l’IAD (Institut des arts de diffusion, Belgique), Jean-François Ravagnan, réalise son premier court-métrage de fiction, « Renaître ». Par amour pour Malik , Sarah part en Tunisie pour le retrouver et lui demander d’être sa « première fois » alors qu’il est sur le point d’en épouser une autre. Primé par Format Court au dernier festival du film francophone de Namur, le film est un portrait de femme actuelle inspiré de « Rosetta » et de « Adèle H ».

In uns das universum de Lisa Krane, Prix Format Court au festival de Villeurbanne 2015

In uns das universum de Lisa Krane, Prix Format Court au festival de Villeurbanne 2015

L’édition 2015 du festival du film court de Villeurbanne s’est achevée ce weekend. Pour la deuxième année consécutive, Format Court y délivrait un prix au sein de la compétition européenne. Notre jury (composé de Julian Medrano Hoyos, Zoé Libault et Clément Béraud) a choisi d’attribuer son prix du meilleur court-métrage à un film d’école allemand, « In uns das universum » de Lisa Krane, illustrant subtilement les choix face à la maladie et aux rêves personnels. Un film choisi à l’unanimité, parmi 37 autres, pour son originalité scénaristique, sa poésie ambiante, son excellent travail de montage ainsi que sa photographie magnifiant le travail des corps lors des scènes de danse.

Jean-François Ravagnan, Prix Format Court au FIFF 2015

Jean-François Ravagnan, Prix Format Court au FIFF 2015

Sorti de l’IAD (Institut des Arts de Diffusion) en 2007, c’est en tant qu’assistant réalisateur sur certains films des frères Dardenne, notamment, que Jean-François Ravagnan apprend le métier avant de réaliser son premier film de fiction « Renaître », produit par Les Films du Fleuve. Primé par Format Court au dernier Festival du film francophone de Namur (FIFF) dans la compétition internationale, le film dresse le portrait d’une jeune femme jusqu’au-boutiste qui pose un geste fort pour se libérer d’un amour impossible.

Les Jours d’avant de Karim Moussaoui en DVD

Les Jours d’avant de Karim Moussaoui en DVD

En 2013, notre magazine décernait un Prix Format Court au film de Karim Moussaoui « Les Jours d’avant », lors du Festival international du film francophone de Namur. Après un excellent parcours en festival, de nombreuses sélections, notamment aux Césars 2015, l’obtention de plusieurs prix (Prix du Jury au festival de Namur 2013, Prix de la meilleur fiction au Festival de cinéma Vues d’Afrique de Montréal en 2014, …) et une sortie en salle, en février 2015, dont nous étions partenaires, le film est désormais disponible en DVD.

Renaître de Jean-François Ravagnan

Renaître de Jean-François Ravagnan

Prix Format Court au dernier festival du film francophone de Namur, « Renaître » du réalisateur belge Jean-François Ravagnan, aborde la question du choix décisif d’un point de vue féminin. Un parti pris réussi aussi bien dans sa narration laconique que dans sa manière d’être au plus près des personnages. Un instantané cinématographique où l’on ressent l’urgence du désir comme réponse ultime à la séparation inéluctable.

R comme Renaître

R comme Renaître

Sarah, jeune femme d’origine maghrébine vivant en Belgique, apprend que Malik, l’homme qu’elle aime, s’apprête à se marier avec une autre femme en Tunisie. Seule, mentant à ses proches, Sarah traverse la Méditerranée pour le revoir une dernière fois. Même si elle sait que le mariage de Malik est inévitable, Sarah est déterminée à vivre jusqu’au bout l’amour qu’ils se sont porté.
Réal. : Jean-François Ravagnan
Fiction, 23′, 2015
Belgique

Rentrée des classes et Blue Jeans de Jacques Rozier

Rentrée des classes et Blue Jeans de Jacques Rozier

Parce qu’il existe des réalisateurs qui détiennent la jeunesse éternelle, c’est avec plaisir qu’on retrouve dans un DVD paru aux éditions Potemkine, en association avec Agnès B., les premiers courts-métrages de Jacques Rozier, sortis dans un coffret comprenant 4 longs (« Adieu Philippine », « Du côté d’Orouët », « Les Naufragés de l’île de la Tortue », « Maine océan »).

Viaduc de Patrice Laliberté

Viaduc de Patrice Laliberté

« Viaduc » est un drame familial bouleversant qui convoque à la pelle des références cinématographiques communes passées à la postérité pour nourrir en profondeur sa propre histoire, que Patrice Laliberté arrive dans un tour de force final à rendre authentique et sincère. Une démarche risquée, il est facile de tomber dans le simple patchwork, mais ici heureusement réussie qui lui a valu le Prix du meilleur court métrage canadien au Festival du film de Toronto.

Renaître de Jean-François Ravagnan, Prix Format Court au FIFF 2015 !

Renaître de Jean-François Ravagnan, Prix Format Court au FIFF 2015 !

Le Jury Format Court, composé de Marie Bergeret, Juliette Borel et Adi Chesson, a décidé de remettre hier soir, lors du Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF), le prix du meilleur court métrage de la compétition internationale à « Renaître » de Jean-François Ravagnan, un film qui, bien que d’une facture classique, aborde la question du choix décisif d’un point de vue féminin.

Haramiste de Antoine Desrosières

Haramiste de Antoine Desrosières

Rim, 18 ans, et Yasmina, 17 ans se gaussent, s’aiment et se détestent dans ce film tendre et vierge de toute superficialité. Ce moyen-métrage, Prix du public au festival Côté Court, actuellement visible dans quelques salles, nous dévoile – à juste titre – le cul et le sexe sous les différents aspects et questions dont se posent deux jeunes adolescentes musulmanes. Question d’actualité pour questions taboues, ce film met en perspective une nouvelle génération et ses complexes sociétaux, à travers le prisme de la religion, le choc des cultures et de ses contraintes potentielles (virginité avant le mariage).