M comme Motha

Un homme s’enferme dans une curieuse obsession. Son passé et son présent se télescopent au rythme hystérique des programme télévisés.
Réal. : Émilie Robin
Animation, 4′, 2011
France
Un homme s’enferme dans une curieuse obsession. Son passé et son présent se télescopent au rythme hystérique des programme télévisés.
Réal. : Émilie Robin
Animation, 4′, 2011
France
Au cours de l’évolution, la sole est devenue asymétrique. Aujourd’hui, personne ne sait exactement comment cela s’est passé. En 2010, une équipe de chercheurs a tenté de percer ce secret.
Réal. : Angèle Chiodo
Animation, 15′, 2011
France
Depuis déjà quatre ans (eh oui), Format Court fonctionne selon un modèle bénévole. Aujourd’hui, nous faisons appel à vous. Que vous soyez bénévole, stagiaire ou volontaire, si vous avez une bonne connaissance du court métrage, un peu de temps, des qualités humaines (curiosité, ouverture, …) et professionnelles à consacrer à notre projet, nous vous proposons de nous rejoindre et de participer au développement de Format Court. N’attendez plus, faites-vous remarquer !
Et voilà, Format Court a quatre ans (= noces de cire) depuis le 9 janvier 2013. Chaque année, à cette période, au moment de rédiger l’édito, j’ai pour habitude de revenir en arrière et de relire le tout premier article du genre, celui qui a officialisé les débuts du site. Le 9 janvier 2009, l’édito s’appelait « édito » (un titre comme un autre !) et ne se concevait pas comme un site exhaustif sur le court ni comme un annuaire ou un portail d’actualité, mais comme un regard critique et personnel sur le cinéma bref.
Cette année, les Rencontres Henri Langlois de Poitiers ont innové en proposant aux spectateurs d’assister aux délibérations du Jury du Syndicat Français de la Critique. Entre argumentaire cinématographique acerbe et échange de points de vue personnels, les trois jurés, Marie-Pauline Mollaret, Francis Gavelle et Bernard Payen, ont su captiver pendant plus d’une heure les courageux festivaliers qui s’étaient levés tôt un samedi matin. Retour sur ce moment critique.
Présenté en compétition internationale aux 35èmes Rencontres Henri Langlois, « Dusty Night » d’Ali Hazara, un film documentaire qui traite de la condition sociale actuelle en Afghanistan, y a remporté le prix Amnesty International. Il fait partie de ces films dont on a entendu parlé sans les voir faute d’écrans suffisamment audacieux pour proposer du court métrage documentaire et ce malgré un grand prix du court métrage au festival Cinéma du Réel en 2012. Alors, le voir programmé aux Rencontres Henri Langlois provoque autant de plaisir que de respect pour les sélectionneurs.
L’album de notre séance anniversaire est en ligne. Retrouvez les photos de la soirée, marquée par la présence de Sylvain Desclous, Myriam Boyer, Julien Roux, Florence Borelly (réalisateur, comédienne, chef op’, productrice de ”Le Monde à l’envers”), Emilie Parey (déléguée générale du Festival de Vendôme), Benjamin Renner, Christophe Heral (réalisateur et compositeur de ”La Queue de la souris”) et Dimitra Karya (directrice de la sélection de la Cinéfondation).
Mis en place il y a 6 ans, le concours « Lignes de court » permet chaque année à des réalisateurs de concourir pour remporter l’achat et la diffusion de leur film dans l’émission Libre court sur France 3. Du 21 décembre 2012 au 21 juin 2013, les auteurs sont invités à envoyer leur court métrage, tourné sur tous formats (35mm, super 16, HD, DV), d’une durée de 5 minutes maximum. France 3 sélectionnera par la suite vingt à trente courts métrages qui seront ensuite mis en ligne sur le site internet de Libre Court le 1er juillet 2013.
À l’heure où certains se sont émerveillés devant les vitrines animées de Noël et où l’on courait de magasin en magasin dans l’espoir de trouver le cadeau idéal, la ville de Bruz, en Bretagne, a proposé une toute autre sorte d’émerveillement face à un autre type d’animation, celle de dessins, peintures, et autres marionnettes. Le Festival National du Film d’Animation de Bruz a offert encore cette année une programmation pleine de surprises.
Le site internet Format Court vous invite à fêter son 4ème anniversaire le jeudi 10 janvier 2013, à 20h30, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), lors d’une projection anniversaire en présence de nombreux invités : Sylvain Desclous, Myriam Boyer, Florence Borelly, Emilie Parey (« Le Monde à l’envers »/Festival de Vendôme), Benjamin Renner, Christophe Heral (« La Queue de la souris ») et Dimitra Karya (Cinéfondation). Cette soirée sera suivie d’un verre offert pendant laquelle vous aurez l’occasion de découvrir une exposition de dessins originaux d’animateurs français et étrangers rencontrés tout au long de notre parcours.
« Cette soirée aurait pu tout aussi bien s’intituler “Sans tambour ni trompette” car on n’aperçoit dans ces films ni l’un ni l’autre. Qu’on y croise des anges et des chiens ne garantit pas pour autant que c’est par l’entremise de ces figures que les liens les plus tangibles se tissent entre ces fictions aux formes et aux tonalités très variées. À chacun d’entendre là une simple histoire, là une parabole, là la littéralité du monde, là une immersion dans le rêve ou le fantastique….
Après « Le Bûcheron des mots », Izù Troin livre avec « Ceux d’en haut », Mention spéciale du prix de la jeunesse au Festival National du Film d’Animation de Bruz, un film angoissant et sombre qui nous plonge en profondeur dans les rouages psychologiques de ses personnages. Utilisant l’univers codifié du cinéma de genre et les recettes du film d’angoisse, « Ceux d’en haut » suit un schéma narratif assez proche du récit fictionnel pour nous faire vivre l’histoire d’un basculement dans la folie.
Pour bien commencer l’année, Format Court vous donne rendez-vous le jeudi 10 janvier 2013, à 20h30, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), pour une séance anniversaire. Ce soir-là, nous fêterons les 4 ans de Format Court, en vous invitant à découvrir une exposition de dessins des animateurs rencontrés tout au long de notre petite histoire et en vous proposant, comme chaque mois, plusieurs coups de coeur, dont pas moins de trois films d’écoles (« Abigail », « Der Wechselbalg » et « La Queue de la souris »), un classique belge & surréaliste (« Mompelaar ») et notre tout dernier Prix Format Court, « Le Monde à l’envers » de Sylvain Desclous.
Réalisateur de « Boro in the Box », Grand prix des festivals de Brive et du Lausanne Underground Film & Music Festival (LUFF), Bertrand Mandico a plus d’une corde à son arc. Réalisateur de films de fiction, d’animation et de clips, dessinateur et grand passionné de cinéma, cet artiste touche-à-tout ne semble jamais à court de projet. Avec un univers personnel, une dizaine de court métrages à son actif, et des projets de longs métrages, Bertrand Mandico n’a pas fini de faire parler de lui. Partons à la rencontre de ce cinéaste afin d’évoquer ses projets, ses méthodes de travail et sa vision du cinéma.
Habitués au cinéma radical et détonnant de Bertrand Mandico, on s’étonne de voir son dernier film, « Living Still Life » (La Résurrection des natures mortes), en compétition à la Mostra de Venise en septembre dernier et en sélection au prochain festival de Clermont-Ferrand, s’ouvrir avec une citation de Walt Disney, grand patron du dessin animé pour toute la famille. « L’animation est l’illusion de la vie », telle est la petite phrase qui introduit le film avec ironie. Petit à petit, l’image se désagrège et vire au vert, au rouge, comme si les mots de cet homme connu de tous n’étaient eux aussi qu’illusion.
C’est au festival de Clermont-Ferrand que nous avons découvert Bertrand Mandico avec son film « Boro in the Box » (2011), qui a depuis reçu de nombreux prix en festival. Interpellés par son univers fantasmagorique et surréaliste, nous nous sommes penchés sur le travail de cet artiste discret dont la carrière a débuté dans l’animation et a très vite emprunté les chemins du cinéma expérimental et de la fiction en prise de vues réelles.
« Mamembre », Métrange du Format Court 2012 au Festival Court Métrange de Rennes, est le fruit de l’imagination de sept réalisateurs issus de Sup’infograph 3D, la branche animée de l’ESRA (Ecole de Cinéma, de son, de film d’animation). À l’occasion de la projection du film au Studio des Ursulines en novembre , nous avons rencontrés cinq des co-auteurs : Christophe Feuillard, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski, Sylvain Payen et Clarisse Martin manquant à l’appel. Entretien groupé donc.
À l’occasion du 9ème Festival Court Métrange de Rennes, le film « Mamembre » réalisé par Sylvain Payen, Christophe Feuillard, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski, a été distingué par le Métrange du Format Court du meilleur film européen. Diffusé lors de notre soirée de projection du 8 novembre au Studio des Ursulines à Paris, ce film d’animation écrit et réalisé à sept mains nous plonge dans un univers sombre et terrifiant à l’étrangeté très assumée, qui aborde la question des rapports de possessivité unissant une mère et sa fille.
Le festival Silence, on court ! (festival de courts métrages dédié aux jeunes réalisateurs ayant lieu en mars) ouvre son appel à projets à l’occasion de la 2ème édition de « Silence, on speed ! », une journée de rencontres professionnelles au cours de laquelle vous aurez l’occasion d’échanger sur vos projets avec des producteurs indépendants de courts métrages. Ce concours s’adresse à tous les scénaristes de moins de trente ans et dont la durée du scénario ne dépasse pas 30 minutes. La limite est donc fixée à 30 pages.
Lauréat du Prix Jean Vigo 2012 (avec « La Règle de trois » de Louis Garrel), présélectionné aux César 2013, « La Vie parisienne » de Vincent Dietschy fait partie des films français phares de cette année. Drôle et pétillant comme un Tic-Tac citron, ce moyen-métrage nous a très vite épatés, par sa légèreté, ses nombreux effets et son trio d’acteurs irrésistible. En le revoyant pour la énième fois sur grand écran, dernièrement à la clôture du Festival de Vendôme, une bonne lubie nous a donné l’envie de revenir sur ce film multi-facettes.