Anima 2012 : la programmation

Anima, le Festival international du film d’animation de Bruxelles se déroulera à Flagey du 17 au 26 février 2012.
Découvrez la programmation !
Anima, le Festival international du film d’animation de Bruxelles se déroulera à Flagey du 17 au 26 février 2012.
Découvrez la programmation !
Fondé à Bruxelles en 1962, l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle avait pour but initial de briser les frontières entre la théorie et la pratique, de favoriser les collaborations entre les créateurs et les techniciens, de former des professionnels des métiers du cinéma. 50 ans plus tard, le Festival clermontois lui a accordé une carte blanche composée de 10 films. L’occasion pour certains de voir ou de revoir des courts métrages qui ont fait la renommée d’une certaine « belgitude » grâce à des personnalités tels que Jaco Van Dormael, Rémy Belvaux ou encore Olivier Smolders.
Les trois films « primés » seront diffusés sur grand écran lors de la soirée de clôture du festival le vendredi 16 mars à la salle Jean Dame à Paris (sur réservation, nombre de places limité).
Lardux Films a 20 ans. A cette occasion, le 34éme Festival du court métrage de Clermont-Ferrand a ouvert un programme spécial de rétrospective retraçant en quelques œuvres l’esprit d’une maison de production particulière. Format Court s’est joint à la fête pour lui souhaiter un bon anniversaire et rencontrer Marc Boyer, producteur et co-fondateur de Lardux.
La deuxième édition des Magritte a décerné le Prix du Meilleur court Métrage à…
« Boro in the Box » de Bertrand Mandico, réalisateur habitué du Festival International de Clermont-Ferrand, fait partie de ces œuvres en compétition nationale qui ne vous laissent pas de marbre. Présenté cette année à la Quinzaine des Réalisateurs, le film nous fait pénétrer dans l’univers surréaliste du cinéaste polonais Walerian Borowczyk, et dresse le portrait de cet homme dans un abécédaire répertoriant les grands thèmes qui ont rythmé sa vie et ont déterminé sa carrière d’artiste.
Le Britannique Joseph Pierce est de retour avec son dernier court, fraîchement sorti du four et déjà candidat pour le très recherché trophée du Labo à Clermont Ferrand. Après « Stand Up » et « A Family Portrait », le roi de la rotoscopie nous livre « The Pub », une vision grotesque, glauque et, il faut croire, réaliste de la scène nocturne londonienne au travers du portrait d’une jeune patronne de bistrot d’origine étrangère.
À Clermont-Ferrand en ce mois de février, aux côtés des traditionnelles compétitions nationale, internationale et Labo, l’amateur du format court peut également profiter des nombreuses sections parallèles proposées par le festival auvergnat. Cette année, le Panorama offre, entre autres, une jolie vue sur l’archipel cubain avec « Hoy Cuba », une programmation de pas moins d’une quarantaine de courts métrages contemporains.
Présenté en compétition nationale au Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand (programme 6), le quatrième court métrage de Jacky Goldberg ouvre une fenêtre très personnelle sur un thème cher au cinéma : la mémoire.
Si le cinéma de fiction est l’art des points de suspension qui laisserait supposer une reconstruction imaginaire de la réalité, le cinéma documentaire, quant à lui, en serait un peu les deux points qui permettrait de l’expliquer et de la comprendre.
Taugbyon, minuscule village du centre de la Birmanie. Lieu de pèlerinage annuel pour des dizaines de milliers de croyants. Pendant cinq jours, fidèles et médiums célèbrent le culte des nats, les esprits du panthéon birman. Cinq jours d’offrandes, de cérémonies, de rituels de possession. Cinq jours de liberté, dans une société verrouillée à l’extrême.
Réal. : Tiane Doan na Champassak et Jean Dubrel
Documentaire, 30′, 2011
France
La Belgique, au cœur de l’Europe, apparaît pour beaucoup de réfugiés politiques comme la Terre Promise. Mais que faire lorsqu’on est noyé dans un système politique de contradiction et d’apathie et qu’on finit par se retrouver face à l’inverse de la liberté tant souhaitée ?
Réal. : Bart S. Vermeer
Documentaire, 43′, 2011
Belgique
Réalisé avec une famille tsigane vivant dans un bidonville à Montpellier, Tiers-paysage interroge le lieu des marges et ses habitants. Au travers des saisons se déroule le quotidien de cette famille, entre la ferraille, la mendicité, les allers-retours en Roumanie, les moments d’inquiétude et les moments de joie. Trois générations de femmes cohabitent dans ces cabanes précaires, tissent le fil de leurs histoires alors que, derrière elles, les grus étendent l’emprise de la ville.
Réal. : Naïs Van Laer et Yasmine Bouagga
Documentaire, 52′, 2011
France
À Marseille, il y a ceux qui travaillent sur le port et les autres. Le mythe d’un monde impénétrable et d’une classe ouvrière contestataire est nourri de part et d’autre de cette frontière. Ce film propose une immersion fantastique et fantasmée au cœur de ce monde à part aujourd’hui voué à disparaître.
Réal. : Julie Aguttes
Documentaire, 42′, 2010
France
Qu’elle ne se vexe pas et vous, chers lecteurs, n’allez pas y voir une dénomination péjorative. Si on peut comparer Christelle Lheureux à un OVNI, c’est avant tout parce qu’il est difficile de la mettre dans une seule et même case cinématographique.
En France, la formation au cinéma d’animation se porte bien. La Poudrière, les Arts Déco, Les Gobelins, l’EMCA, Emile Cohl, l’ESMA, Supinfocom Arles… Autant de noms ronflants pour des écoles prestigieuses qui accompagnent les talents émergents des films d’animation de demain. L’Association Française du Cinéma d’Animation (Afca) s’est récemment associé à la promotion de cette jeune création en dédiant une compétition spécifique à ces films de fin d’études lors de son Festival National du Film d’Animation de Bruz.
C’est au Festival National du Film d’Animation de Bruz que Juliette Marchand, l’une des réalisatrices de « Tempête dans une chambre à coucher », nous a livré ses secrets de fabrication. Après des études à l’ENSAD, elle nous livre ici son troisième film d’animation en tant que réalisatrice. Alors qu’un vent frais et humide souffle sur la région bretonne, c’est dans la chambre à coucher du couple Cleveland, personnages du film de marionnettes animées de Juliette Marchand et Laurence Arcadias, que la véritable tempête a lieu.
Il règne dans le dernier film de Miguel Fonseca une sorte de vague à l’âme que l’on retrouve dans les accords lancinants du Fado. “As Ondas” porte en lui une dimension contemplative, presque ésotérique qui lie l’homme et la nature, la vie et la mort comme les deux visages d’une même réalité.
Il n’est pas commun de rencontrer un jeune cinéaste portugais nous proposant d’associer une citation de James Joyce à son interview comme il n’est pas hasardeux d’avoir primé son court métrage « I Know You Can Hear Me » au Festival namurois Media 10-10 en novembre dernier. Quand Miguel Fonseca se livre au jeu de questions/réponses.
C’était l’invité discret, attentif et incontournable du festival d’animation de Bruz. Venu avec sa compagne, la scénariste Anik Le Ray, présenter leur film commun, « Le Tableau », sorti en salle en novembre, Jean-François Laguionie, bien connu en courts (« La demoiselle et le violoncelliste », « Une bombe par hasard », « L’acteur », « La Traversée de l’Atlantique à la rame », …) et en longs (« Gwen ou le Livre des Sables », « Le Château des singes », L’île de Black Mór ») est revenu sur sa rencontre avec Paul Grimault, le travail du mime, l’importance de l’animation, de l’émotion et du dessin libre.