Danny Boy de Marek Skrobecki, Métrange du Format Court 2011 !

Danny Boy de Marek Skrobecki, Métrange du Format Court 2011 !

Le Jury Format Court s’est prononcé. Katia Bayer, Dounia Georgeon et Xavier Gourdet ont élu leur Métrange du Format Court, parmi les 40 films de la sélection européenne du Festival Court Métrange (20-23 octobre, Rennes). « Danny Boy » de Marek Skrobecki a été choisi pour la « qualité de son animation, l’émotion suscitée par son récit, et l’étrangeté de son monde acéphale ». Le Métrange du Format Court consiste en un dossier spécial consacré à Marek Skrobecki et à la projection de « Danny Boy » en salle.

Format Court attribue un Prix au Festival Court Métrange

Format Court attribue un Prix au Festival Court Métrange

Nouveau Prix, nouveau festival. Dans la foulée du Prix Format Court attribué à « The origin of creatures » de Floris Kaayk au Festival Paris Court Devant, Format Court poursuit son soutien aux films et aux festivals en suivant de près la sélection européenne du Festival Court Métrange débutant ce jeudi 20 octobre à Rennes. Le Jury Format Court, composé de Katia Bayer, Dounia Georgeon et Xavier Gourdet, devra juger 40 films issus de coins belges, français, finlandais, estoniens, italiens, espagnols, suisses, … et proches de l’animation, de l’épouvante, de l’étrange, de l’insolite et du fantastique.

Format Court remet un Prix au Festival Anima !

Format Court remet un Prix au Festival Anima !

A l’occasion des 30 ans d’Anima, le festival belge de l’animation, Format Court attribue pour la première fois un Prix, celui du meilleur court métrage, catégorie films professionnels. Le Jury Format Court, composé de Katia Bayer, Marie Bergeret, Adi Chesson, Désiré Dupas, Nadia Demmou et Julien Savès, dévoilera l’identité du gagnant dimanche prochain, lors de la cérémonie de clôture du festival. Le lauréat bénéficiera d’un focus personnalisé sur Format Court et verra son film projeté dans des salles bruxelloises et parisiennes. Rendez-vous dimanche soir sur le site pour en savoir plus…

Altay Ulan Yang : « Je rends à mes films ce qu’ils m’apportent »

Altay Ulan Yang : « Je rends à mes films ce qu’ils m’apportent »

Réalisateur sino-mongol, Altay Ulan Yang vient de remporter à Locarno le Pardino d’or de la compétition internationale pour son court-métrage de fiction « Hyena ». Le film, orné d’un très beau noir et blanc et d’un goût assumé pour le fantastique, s’intéresse à un groupe d’étudiants en art confronté à l’arrivée d’un nouveau venu, « 90 », esthète et bien meilleur élève qu’eux. Âgé de 27 ans, ultra ambitieux, le jeune réalisateur conçoit son parcours comme une série d’épreuves. Passé par la Beijing Film Academy, mais marqué par une enfance nomade et un séjour en monastère, il revendique un cinéma empruntant à la vie, la peur, l’instinct et les mots-clés.

Felipe Casanova : « Je vois le film comme une toile vierge »

Felipe Casanova : « Je vois le film comme une toile vierge »

Réalisateur brésilien installé entre Genève et Bruxelles, Felipe Casanova explore les zones floues entre fiction et documentaire. Formé à l’IAD (Institut des Arts de Diffusion), il revendique une pratique libre, intuitive et hybride. Dans cet entretien où il est autant question de création que de responsabilité politique et de spiritualité, il revient sur son parcours cosmopolite et la genèse de son deuxième court, « O Rio de Janeiro Continua Lindo », un film poignant inspiré par la lettre d’une mère brésilienne à son enfant disparu, sur fond de carnaval de Rio.

Lasse Linder : « La clé dans le documentaire, c’est de passer du temps avec des gens intéressants »

Lasse Linder : « La clé dans le documentaire, c’est de passer du temps avec des gens intéressants »

Son nouveau court, « Air Horse One », s’intéressant à Legacy, le meilleur cheval d’obstacle au monde, parcourant la planète pour participer aux plus grands tournois sportifs, entouré mais seul et exploité par les êtres humains, fait partie des 10 titres de la compétition suisse du Festival de Locarno. Son réalisateur, Lasse Linder, avait participé à notre Festival Format Court en 2021 à l’occasion d’un focus consacré au même Festival de Locarno. Il y avait présenté son précédent court, « All Cats Are Grey in The Dark » (« Tous les chats sont gris la nuit »), son film d’école réalisé en 2019 dans le cadre de sa formation à Luzern.

Gabriel Abrantes. L’art, le choc électrique, le déplacement intérieur

Gabriel Abrantes. L’art, le choc électrique, le déplacement intérieur

Figure singulière du cinéma contemporain portugais, Gabriel Abrantes navigue entre l’art plastique, le court-métrage expérimental et les longs-métrages surprenants. En mai dernier, il présentait en compétition à Cannes son nouveau court, « Arguments in Favor of Love » (« Disputes en faveur de l’amour »), un film d’animation émouvant dans lequel un couple de fantômes se disputait autour d’un piano sur le couple, la famille et le deuil.

Rosana Urbes : « Je pars souvent d’un mouvement intérieur que j’essaie de traduire en animation »

Rosana Urbes : « Je pars souvent d’un mouvement intérieur que j’essaie de traduire en animation »

Il y a 10 ans, nous faisions la connaissance d’une animatrice brésilienne engagée, solaire et indépendante : Rosana Urbes. Elle avait réalisé « Guida », un premier court magnifique sur la représentation du corps féminin et vieillissant qui avait obtenu au Festival d’Annecy une Mention spéciale du jury Fipresci et le Prix « Jean-Luc Xiberras » de la première œuvre.

Pierre-Luc Granjon : « Je suis toujours en réaction au film précédent »

Pierre-Luc Granjon : « Je suis toujours en réaction au film précédent »

Son film, « Les Bottes de la nuit », réalisé grâce à l’écran d’épingles, a remporté le Cristal du court-métrage, le Prix du Public et et le Prix André Martin au Festival d’Annecy. Pierre-Luc Granjon, qu’on a découvert il y a quelques années avec « Le Loup blanc », raconte sa découverte de l’animation en volume, la réalité du métier, l’envie d’être heureux et le besoin de se renouveler.

Réka Bucsi : « Je considère mes films comme des compositions visuelles en mouvement »

Réka Bucsi : « Je considère mes films comme des compositions visuelles en mouvement »

Réalisatrice et artiste visuelle hongroise, Réka Bucsi fait partie du Jury des films d’écoles et des courts-métrages Off-Limits du Festival d’Annecy. Il y a 10 ans, on découvrait et on adorait son film, « Symphony no. 42 » qui a eu la bonne idée de rejoindre la Toile comme certains autres de ses courts-métrages. Annecy programme d’ailleurs les films de Réka Bucsi dans un focus qui lui est consacré. Rencontre autour des festivals, de la communauté de créateurs hongrois confrontés à la crise politique, de l’expérimental et de la place des femmes dans le milieu de l’animation.

Émilie Tronche : « J’aime bien savoir que le monde que j’ai créé est tout près de moi »

Émilie Tronche : « J’aime bien savoir que le monde que j’ai créé est tout près de moi »

Au Festival d’Annecy, Émilie Tronche présente une petite exposition autour de « Samuel », le personnage central de sa mini-série d’animation phénomène créée pour Arte et produite par les Valseurs. Passée par l’École des métiers du cinéma d’animation d’Angoulême, la jeune femme à la fois réalisatrice, scénariste et animatrice prête sa voix et sa gestuelle aux personnages de sa série drôle et touchante qui convoque les premiers émois, des pas de danse et la forme d’un journal intime.

Joanna Quinn : « Avec l’animation, je peux jouer sans être vue »

Joanna Quinn : « Avec l’animation, je peux jouer sans être vue »

Animatrice et réalisatrice britannique, Joanna Quinn s’est vue remettre un Cristal d’honneur lors de la cérémonie d’ouverture du Festival d’Annecy. Très reconnue et appréciée dans le milieu de l’animation, elle a été primée pour ses courts aux Bafta, aux Emmy, à Annecy et a été nommée deux fois aux Oscars. À l’occasion de sa venue […]

Tawfeek Barhom : « Les gens doivent s’habituer à écouter nos histoires »

Tawfeek Barhom : « Les gens doivent s’habituer à écouter nos histoires »

Tawfeek Barhom est connu comme acteur. Il a joué dans « Mon fils » d’Eran Riklis, « La Conspiration du Caire » de Tarik Saleh, « Les fantômes » de Jonathan Millet comme dans « The Way of the Wind », le prochain film de Terrence Malick. Pourtant, l’acteur se voit plutôt dès le départ comme un réalisateur, un raconteur d’histoires. Ayant franchi le cap, il a reçu pour son premier film, « I’m glad you’re dead now », la très convoitée Palme d’or du court-métrage 2025.

Sayyid El Alami : « Il faut accepter la beauté comme la violence du métier »

Sayyid El Alami : « Il faut accepter la beauté comme la violence du métier »

Vu dans les séries « Messiah » et « Oussekine », mais aussi dans les longs « La Pampa » d’Antoine Chevrollier et « Leurs enfants après eux » de Zoran et Ludovic Boukherma, Sayyid El Alami a participé lui aussi cette année à Cannes aux 10 to Watch d’Unifrance mettant en avant une sélection de comédiens et réalisateurs. À l’occasion de cet échange, il convoque le foot, l’improvisation, le bluff, la liberté (un mot qui revient souvent), le feeling et le lâcher prise.

India Hair : « Le cinéma, un outil d’altérité, d’empathie »

India Hair : « Le cinéma, un outil d’altérité, d’empathie »

Discrète mais bien là, douce, avec un petit timbre particulier dans la voix, touchante, animée et lucide sur son métier : voici India Hair. Nommée au César du meilleur espoir du féminin pour Camille redouble de Noémie Lvovsky en 2012, on l’a retrouvée dans des films très différents : « Petit Paysan » de Hubert Charuel en 2017, « Une jeune fille qui va bien » de Sandrine Kiberlain en 2020, « Annie colère » de Blandine Lenoir en 2022, « Trois amies » de Emmanuel Mouret en 2024, .… Mais aussi sur des séries comme « Des gens bien » et « Les enfants sont rois » (la liste reste longue, consultez Wikipédia). En courts, on se souvient d’elle dans « Le Coup des larmes » de Clémence Poésy et dans « Queen Size » d’Avril Besson (nommé cette année au César du meilleur court-métrage). Alors qu’elle vient de participer à Cannes à la promotion des 10 to Watch, une initiative d’Unifrance mettant en valeur des comédiens et des réalisateurs, elle revient sur ses débuts, son intérêt pour les histoires, son évasion à la campagne et son désir d’écriture.

Megan Northam : « Mes combats nourrissent mes choix, mes rôles »

Megan Northam : « Mes combats nourrissent mes choix, mes rôles »

Cela fait un moment qu’on s’intéresse à Megan Northam. La comédienne, attendue dans « Les Misérables », a reçu des propositions intéressantes ces dernières années que ce soit dans « Rabia » (pour laquelle a été nommée cette année aux César dans la catégorie Meilleur espoir féminin), « Les Passagers de la nuit », « Salade grecque », « Pendant ce temps sur terre », … Nous l’avions découverte pourtant dans un court, « Miss Chazelles » de Thomas Vernay (2019) où elle jouait une Miss, en proie à la rivalité et à l’attirance pour une autre candidate au prix de la beauté. À Cannes, Megan Northam faisait partie des 10 to Watch, une initiative d’Unifrance mettant en valeur 10 comédiens et réalisateurs.

Adam Bessa : « L’imprévu, c’est ce qui égaye ma curiosité »

Adam Bessa : « L’imprévu, c’est ce qui égaye ma curiosité »

Il n’aurait pas été acteur, il aurait pu devenir avocat, agir dans l’humanitaire ou encore être voyou. Adam Bessa, révélé avec « Harka » de Lotfi Nathan (Meilleure performance à Un Certain Regard 2022) et nommé aux César cette année pour « Les Fantômes » de Jonathan Millet, a fait partie cette année des 10 to Watch d’Unifrance (10 talents qu’ils soient comédiens ou réalisateurs, choisis par des journalistes issus de la presse internationale). Avant de retrouver les interviews d’India Hair, Megan Northam et Sayyid El Alami, Format Court vous invite à en savoir plus sur l’acteur en passe de devenir réalisateur, animé par la liberté, l’intuition, la vie, l’autodidactisme et l’imprévu.

Dian Weys : « Chaque mot écrit sur la page doit compter »

Dian Weys : « Chaque mot écrit sur la page doit compter »

« Aasvoëls » (« Vautours », en français) fait partie de la sélection officielle des courts-métrages de Cannes 2025. Réalisé par Dian Weys, ce film coup de poing a justement remporté cette semaine le Grand Prix Unifrance du court à Cannes. Il reste en lice pour la Palme d’or du court-métrage (dévoilée ce samedi 24 mai).

Ugo Bienvenu : « Il faut faire confiance aux petits dessins, aux petites idées, aux petites choses »

Ugo Bienvenu : « Il faut faire confiance aux petits dessins, aux petites idées, aux petites choses »

Programmé en séance spéciale dans le cadre de la sélection officielle du Festival de Cannes 2025, « Arco », le premier long-métrage de Ugo Bienvenu, Cristal du long-métrage à Annecy, est un magnifique film d’animation, bourré de détails et de poésie, consacré au croisement des mondes (présent/futur), à l’enfance, aux changements qu’on souhaite tous et qu’on obtient parfois.