Thierry Frémaux : « Les quatre piliers du festival de Cannes ? Un équilibre entre la création et la profession »

Thierry Frémaux : « Les quatre piliers du festival de Cannes ? Un équilibre entre la création et la profession »

Mai 2011. Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, abordait lors d’une conférence au Short Film Corner l’historique du festival, la sélection officielle des films et la création de Cannes Court Métrage. Aperçu de la rencontre grâce à Romaric Mienan, copain français vivant à Montréal, présent ce jour-là.

Festival pointdoc, appel à film

Festival pointdoc, appel à film

Le Festival pointdoc connaitra sa deuxième édition du 15 janvier au 29 janvier 2012. Un appel à film documentaire d’auteur est d’ores et déjà lancé. Vous avez jusqu’au 30 septembre 2011 (date limite d’inscription) pour envoyer vos créations selon les deux catégories proposées : @ Films jamais diffusés (quelle que soit son année de réalisation), @ Premières créations (réalisées à partir du 1er janvier 2009).

Les humeurs de Mademoiselle Humeur

Les humeurs de Mademoiselle Humeur

L’année passée, à la même période, Mademoiselle Humeur était maussade. Obligée de rester à Paris, elle suivait de loin les 50 ans du festival d’animation d’Annecy. Elle s’était bien nourrie d’une (grosse) miette, en regardant le DVD spécialement édité pour l’occasion, mais elle râlait quand même un peu dans son coin. Cette année, la donne a changé : Humeur a commencé à y croire. Elle a pu se libérer, trouvé un logement à la dernière minute, pris le train à la Gare de Lyon, fait la connaissance d’un certain Ficus, lapin de son hôtesse, commencé à regarder les films. … Et n’a pas compris.

Festival d’Annecy 2011

Festival d’Annecy 2011

Films courts et longs en compétition et en hors compétition, séances de dédicaces, expos, conférences, séances américaines, travellings divers, projections en plein air (et sous la pluie, généralement), … : le festival d’Annecy, qui vient tout juste de s’achever ce weekend a, à nouveau livré ses choix de programmation aux amateurs et défenseurs de l’animation mondiale.

Quinzaine des Réalisateurs : une décennie de talents révélés

Quinzaine des Réalisateurs : une décennie de talents révélés

La Quinzaine des Réalisateurs, sélection parallèle à la compétition officielle du Festival de Cannes, offre depuis 1968 une fenêtre aux œuvres d’artistes peu connus qui finissent inévitablement par être propulsés au rang de célébrité. Akerman, Herzog, Fassbinder, Oshima ne sont que quelques exemples illustres sur une liste kilométrique. Pour la première fois cette année, la Quinzaine a édité un coffret rétrospective, une sorte de best-of reprenant un échantillon des dix dernières années, dont « Killing the Chickens to Scare the Monkeys » de Jens Assur et « Mary Last Seen » de Sean Durkin. Revue de quatre titres au choix.

Côté Court, compétition expérimental- essai-art vidéo

Côté Court, compétition expérimental- essai-art vidéo

Depuis 2004, le festival Côté court (15-26 juin) propose une compétition consacrée au cinéma expérimental, à l’essai ou encore à l’art vidéo, un cinéma qui a pour habitude de bousculer le langage cinématographique. Entre arts plastiques et cinéma traditionnel, il croise par nature différentes esthétiques. La compétition regroupe ainsi une trentaine de films-prototypes ou vidéos d’artistes répartis en 5 programmes.

Maryna Svroda. L’amour pour Tolstoï, le désir de sincérité et la coproduction franco-ukrainienne

Maryna Svroda. L’amour pour Tolstoï, le désir de sincérité et la coproduction franco-ukrainienne

Le cross est le nom d’une course à pied qui se pratique sur un terrain ayant des obstacles naturels. « Cross » est aussi le titre du court-métrage qui a remporté la Palme d’or du 64ème festival de Cannes. Réalisé par la réalisatrice ukrainienne Maryna Svroda, c’est un film poétique qui réussit à renvoyer le spectateur à l’essence même de notre condition d’être humain. Rencontre.

Dimanches de Valéry Rosier

Dimanches de Valéry Rosier

Lorsque le cinéma s’endimanche, il ne se pare d’aucun costume taillé sur mesure ni d’aucune cravate frivole, autrement dit il ne s’encombre pas de signes apparents du rituel social, dans l’attente des réjouissances religieuses ou du bal populaire. Ses habits sont plutôt ceux d’un vagabond sans âge, marchant à travers la ville pour marquer au sol la trajectoire déviante du monde. Les temps auraient-il changé ? Affirmatif. Les temps ne sont plus aux rites vitalisés mais aux rythmes lents des existences sans finalités, dégonflées, grisâtres. Le dimanche, non plus que le jour du Seigneur, est le jour du vide à combler.