L’Étrange Festival : retour sur le programme de courts 5

L’Étrange Festival : retour sur le programme de courts 5

Ultime sélection de la vingtième édition de l’Etrange Festival, le programme 5 des courts métrages en compétition présentait en début d’année pas moins de onze films, tous très différents, avec de nombreux films très courts, faisant la part belle à l’expérimental et l’animation. Petit florilège de quelques courts marquants de cette sélection, allant de l’ours en peluche belliqueux au robot dépressif, en passant par des visions sataniques démentes.

Henry Moore Selder : « Je suis très friand de cinéma transgressif. Mon film a été une excellente occasion de repousser un peu les limites »

Henry Moore Selder : « Je suis très friand de cinéma transgressif. Mon film a été une excellente occasion de repousser un peu les limites »

Pour la 11ème édition du Festival Court Métrange en octobre, Format Court a remis un prix au film « A Living Soul ». À l’occasion du focus qui lui est consacré, nous avons posé quelques questions à son auteur, Henry Moore Selder, qui tourne ici son septième court métrage, après avoir réalisé plusieurs clips vidéos, notamment pour The Hives ou Garbage, mais aussi des publicités pour de grandes marques. Nous avons cherché à en savoir plus sur Ypsilon, le cerveau qui rêve de pouvoir s’échapper de son bocal, les scientifiques qui détiennent entre leurs mains son destin et parmi ces blouses blanches, celle chez qui l’espoir semble encore permis.

Lorenzo Recio : « C’est bien cela le cinéma, un art de fantômes. Des choses passées qui s’agitent sur une toile »

Lorenzo Recio : « C’est bien cela le cinéma, un art de fantômes. Des choses passées qui s’agitent sur une toile »

À l’occasion de la sélection de son dernier film « Shadow » à l’Etrange Festival, nous avons rencontré son réalisateur, Lorenzo Recio. Il nous parle entre autres de la genèse du film et de son tournage à Taipei, mais aussi des multiples interprétations que l’on peut trouver dans le film. Pour les parisiens, le film est projeté ce jeudi 9 octobre lors de la séance Format Court spéciale Grenoble.

Frédéric Temps : « Le court métrage devrait rester un lieu libre, de recherches et d’expérimentations, sans aucune contrainte »

Frédéric Temps : « Le court métrage devrait rester un lieu libre, de recherches et d’expérimentations, sans aucune contrainte »

Créé en 1993, L’Etrange Festival a célébré sa 20ème édition en septembre dernier. Cette manifestation unique dans le paysage cinématographique hexagonal continue de nous prodiguer, d’année en année, son lot de films rares, oubliés et transgressifs, en marge d’une cinématographie plus classique. À l’occasion de cette dernière édition, nous avons rencontré son président, délégué général mais aussi fondateur, Frédéric Temps, et l’avons interrogé sur la place occupée par le court métrage dans ce festival hors-norme.

Grégoire Graesslin : « Ce qui me plaît dans le cinéma, c’est prendre des coudes, des virages, partir complètement à l’opposé de ce à quoi on s’attend »

Grégoire Graesslin : « Ce qui me plaît dans le cinéma, c’est prendre des coudes, des virages, partir complètement à l’opposé de ce à quoi on s’attend »

Présenté récemment au Festival Côté Court de Pantin en sélection Panorama, le film « Helix Aspersa » de Grégoire Graesslin, suit un père et ses deux filles se rendant dans une décharge forestière, pour faire de la récupération.

Mécènes

Mécènes

Ils ont choisi de nous soutenir et on les en remercie vivement ! Atelier Kuso, Claude Loubar Leroy, Yassine Qnia, Audren, Production Offshore, Nicolas Nithart, Bernard Tanghy, Novanima, Marie Bergeret, Hélène Klein, André Bayer, Matthieu Salmon, Augusto Zanovello, Aurélie Cardin, Marthe Sébille, Stephanie Bitton, Luc Vanden Eede, Emilie Parey, David Khalfa, Alexandre Morand, Emilie Mercier, Joseph […]

Olivier Smolders : « L’image fascine et, à ce titre, il conviendrait de se méfier d’elle. Dans « fasciner » il y a presque « fascisme ». Cette étymologie fantaisiste raconte quelque chose »

Olivier Smolders : « L’image fascine et, à ce titre, il conviendrait de se méfier d’elle. Dans « fasciner » il y a presque « fascisme ». Cette étymologie fantaisiste raconte quelque chose »

Grand Prix Labo en 2010 avec son film « Petite Anatomie de l’Image », Olivier Smolders est de retour cette année au Festival de Clermont-Ferrand, toujours dans la sélection Labo, avec un film enquête fascinant, « La Part de l’Ombre ». Plusieurs questions centrées autour de cette nouvelle œuvre vous permettront de découvrir un auteur passionnant et radical, soucieux d’explorer notamment les problématiques liées à la représentation de l’image au cinéma et dans la photographie.

Mathieu Berthon : « Mes films sont en quelque sorte du cinéma coup de poing que je continue toujours à faire, car même maintenant j’ai encore des difficultés à m’insérer dans une méthode de tournage plus classique, le sujet même de mes films ne me permettant pas de faire les choses dans les règles »

Mathieu Berthon : « Mes films sont en quelque sorte du cinéma coup de poing que je continue toujours à faire, car même maintenant j’ai encore des difficultés à m’insérer dans une méthode de tournage plus classique, le sujet même de mes films ne me permettant pas de faire les choses dans les règles »

Auteur d’une poignée de courts métrages grindhouse à l’humour ravageur et à l’imagerie furieuse, mais aussi du moyen métrage « Le Réserviste », hommage vibrant aux actioners eighties déviants, Mathieu Berthon a répondu à nos questions lors de son passage à Court Métrange pour présenter le film « Feed To Kill », sélectionné en hors-compétition. Découvrez un réalisateur passionné qui, faute de ne rentrer dans aucune case, s’est créé la sienne et l’investit avec acharnement. Découvrez un réalisateur passionné qui, faute de rentrer dans aucune case, s’est créé la sienne et l’investit avec acharnement.

Benjamin Leroy : « Le format court possède des spécificités bien particulières, comme la découverte d’un auteur, l’éclosion d’un univers, mais aussi, l’expérimentation, la liberté de tenter des choses audacieuses que l’on ne retrouve pas forcément de la même manière dans un format plus long »

Benjamin Leroy : « Le format court possède des spécificités bien particulières, comme la découverte d’un auteur, l’éclosion d’un univers, mais aussi, l’expérimentation, la liberté de tenter des choses audacieuses que l’on ne retrouve pas forcément de la même manière dans un format plus long »

Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas à un réalisateur, un acteur ou à un producteur que nous avons posé nos questions, mais à un programmateur. Benjamin Leroy, initiateur du blog Make it Short, a fait sa place depuis quelques années dans le milieu du court métrange de genre et collabore régulièrement avec les festivals les plus prestigieux (Court Métrange, PIFFF, NIFFF, Extrême Cinéma, etc.). Dans le cadre d’une carte blanche Make It Short présentée à Court Métrange, nous avons rencontré ce féru de cinema de genre qui nous parle de son travail de programmation, une activité indispensable très peu médiatisée.

David Le Bozec : « J’ai l’impression que de façon générale, la place de la mort dans notre société a changé. Le personnage de Prosper Thanatier est une sorte de dernier garant des valeurs traditionnelles qui mettent la mort au cœur de la société, les cimetières au cœur du village »

David Le Bozec : « J’ai l’impression que de façon générale, la place de la mort dans notre société a changé. Le personnage de Prosper Thanatier est une sorte de dernier garant des valeurs traditionnelles qui mettent la mort au cœur de la société, les cimetières au cœur du village »

Tout juste auréolé du prix du public au festival Cine Fantástico y de Terror de San Sebastian, David Le Bozec revient sur la préparation et la conception de son premier court-métrage d’animation “L’Art des Thanatier” à l’occasion de sa programmation au Festival Court Métrange de Rennes.

Court Métrange 2013

Court Métrange 2013

Le festival Court Métrange a déjà dix ans. Dix ans d’étrangetés filmiques, d’images insolites et de court-métrages bizarroïdes affichés sur les écrans de la capitale bretonne. Court Métrange n’est pas qu’un festival de films de genre, mais plutôt une fenêtre ouverte sur un certain imaginaire débridé, celui où la peur se mêle à la curiosité, où l’horreur côtoie le burlesque, où l’effroi joue avec les passions, où le rêve détourne la réalité pour s’exprimer dans des œuvres toujours étonnantes qui laisse le spectateur halluciné.

Festival Court Métrange, les photos

Festival Court Métrange, les photos

Il y a quelques jours, plusieurs membres de l’équipe assistaient au Festival Court Métrange, à Rennes, pour faire le plein d’interviews, présenter notre toute première carte blanche en festival et remettre un nouveau Prix Format Court (à « Fuga » de Juan Antonio Espigares). Avant de parcourir notre focus consacré à cette édition anniversaire (10 ans, une coupe ?), nous vous en proposons un petit reportage photo. L’occasion de découvrir cette manifestation de l’intérieur, d’associer des visages à nos signatures, et de voir quelques festivaliers de sortie, au contact d’objets improbables dans une boutique locale.

Nouveau Métrange du Format Court au Festival Court Métrange !

Nouveau Métrange du Format Court au Festival Court Métrange !

Le prochain festival Court Métrange, le 10ème, se déroulera du 17 au 20 octobre à Rennes. Cette édition anniversaire est placée cette année sous le thème du Monstre et des monstruosités (tremblez donc !). Partenaire du festival depuis trois éditions, Format Court, y attribuera un nouveau Métrange du Format Court au sein de la compétition internationale (après avoir primé et montré en salle « Mamembre » de Sylvain Payen, Christophe Feuillard, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski en 2012 et « Danny Boy » de Marek Skrobecki en 2011).

Adan Jodorowsky : « Un réalisateur n’est prêt qu’à partir de 30 ans, il faut qu’il vive et voit des choses. Il faut qu’il acquière une expérience, sinon il ne peut pas vraiment parler d’amour, de rapports humains »

Adan Jodorowsky : « Un réalisateur n’est prêt qu’à partir de 30 ans, il faut qu’il vive et voit des choses. Il faut qu’il acquière une expérience, sinon il ne peut pas vraiment parler d’amour, de rapports humains »

À l’occasion du focus consacré à l’édition 2013 de l’Etrange Festival, nous avons rencontré Adan Jodorowsky (plus connu sous son pseudonyme musical, Adanowsky), suite à la première mondiale de son film baroque « The Voice Thief », lauréat du Grand Prix Canal + et du Prix du Public au festival. À travers une discussion centrée autour de ce film, Adan nous parle, avec passion, de son envie de se consacrer dorénavant entièrement à l’art cinématographique.

Etrange Festival, programme de courts 1 et 2

Etrange Festival, programme de courts 1 et 2

L’Etrange Festival qui s’est terminé il y a 10 jours a proposé cinq programmes de courts métrages. Pour les deux premiers, pas moins de 18 films ont été diffusés, tous très distincts dans leur réalisation et leur écriture. Ils témoignent cependant d’une certaine cohérence de programmation, à savoir donner à des films différents et originaux la chance de trouver leur place auprès du public.

Etrange Festival : Retour sur les courts de la carte blanche Albert Dupontel

Etrange Festival : Retour sur les courts de la carte blanche Albert Dupontel

Invité de la 19ème édition de l’Etrange Festival à l’occasion de la sortie de son nouveau film, « 9 Mois Ferme », Albert Dupontel s’est fendu d’une carte blanche pendant le festival, à laquelle se rattachait une séance de courts métrages programmée par le réalisateur. Petit retour sur cette projection qui s’est avérée passionnante et qui a permis de comprendre quelques unes des influences du cinéma d’Albert Dupontel.