Vidéothèque

Avec le vent de Raf Custers

Avec le vent de Raf Custers

Présenté dans la compétition « Travailleurs du monde » au festival Millenium cette année, le film de Raf Custers livre un témoignage déconcertant sur les conditions inhumaines imposées aux habitants ruraux de la RDC par les usines minières multinationales. Programmée en collaboration avec le Centre National de Coopération au Développement (CNCD 11.11.11), la projection était suivie d’un échange enrichissant entre la salle et Arnaud Zacharie, directeur du centre, Romain Gélin du Groupe de Recherche pour une stratégie économique alternative (Gresea) et Santiago Fischer de l’ONG « Commission Justice et Paix ».

Culture de la Résistance : Trois courts métrages d’IAra Lee

Culture de la Résistance : Trois courts métrages d’IAra Lee

Les films de la réalisatrice coréenne-brésilienne Iara Lee sont sans concession et vont droit au but. Dénonciation univoque des faits, ces documentaires sont comme des coups de poing qui en même temps ne compromettent rien de leur maîtrise cinématographique et leur réussite esthétique. Trois exemples captivants de la filmographie d’une artiste engagée figuraient dans une séance spéciale lors de la dernière édition du festival Millenium à Bruxelles.

Metronomic & co : courts métrages d’animation #1

Metronomic & co : courts métrages d’animation #1

Metronomic est une société de production parisienne qui adore insérer de l’animation dans ses clips, pubs et courts métrages délirants (live, 2D, 3D, stop motion, …). Plusieurs titres de son catalogue se sont attirés la bienveillance des sélections et des palmarès de festivals (Annecy, Bruxelles, Lille, Clermont-Ferrand, Cannes, Ottawa …) et des grilles télé (Canal + Arte, Be TV, …). Parmi eux, les facétieux « La Révolution des crabes » (Arthur de Pins) et « Les Oiseaux en cage ne peuvent pas voler » (Luis Briceno) ont été édités par Lowave il y a 10 ans en compagnie farfelue de 9 autres courts et de bonus surprise.

Chema García Ibarra : « Un jour, j’ai senti qu’il y avait beaucoup de possibilités à raconter des histoires avec une caméra »

Chema García Ibarra : « Un jour, j’ai senti qu’il y avait beaucoup de possibilités à raconter des histoires avec une caméra »

Découvert au festival de Brest, « Misterio » y a remporté notre Prix Format Court fin 2013. Le film mêle naturel et surnaturel, étouffement et soif de liberté, personnages hors normes et situations cocasses. Depuis dix ans, son auteur, Chema García Ibarra, intéressé par l’humour, la science-fiction et les acteurs non professionnels, fait des films sans beaucoup de moyens dans son coin, à Elche, une petite ville d’Alicante.

El ataque de los robots de nebulosa-5 de Chema García Ibarra

El ataque de los robots de nebulosa-5 de Chema García Ibarra

À quoi ressemble le monde enfermé dans un handicap ? À celui de quelqu’un qui attend la fin du monde répond le réalisateur Chema García Ibarra. Mieux, ce monde pourrait être le nôtre, le temps des sept minutes de son second court-métrage (après « Protoparticulas »), sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2009 et Méliès d’or au festival de Sitges en 2010.

Paul Wenninger : « Je ne suis pas comédien mais danseur. L’animation est pour moi ce qui se rapproche le plus de ma pratique artistique, la chorégraphie »

Paul Wenninger : « Je ne suis pas comédien mais danseur. L’animation est pour moi ce qui se rapproche le plus de ma pratique artistique, la chorégraphie »

C’est au festival Premiers Plans d’Angers que nous avons rencontré Paul Wenninger qui est venu présenter son premier film « Trespass », présenté dans la catégorie Plans Animés. Membre du collectif Kabinett ad Co., ce chorégraphe et musicien autrichien est un artiste à la recherche de nouvelles expériences visuelles et sensorielles que nous avons interviewé afin de mieux appréhender son travail autour du mouvement.

Jiminy de Arthur Môlard

Jiminy de Arthur Môlard

Citation documentaire, filtre vert, musique classique. Les premiers moments du film de Arthur Môlard ressemblent à beaucoup de propositions plus ou moins adroites du cinéma de science-fiction, notamment françaises. Mais, à l’instar de « Juke-box » de Ilan Klipper et de « L’homme qui avait perdu la tête » de Fred Joyeux, deux autres films de la sélection du dernier Festival de Clermont-Ferrand, « Jiminy », propose une vision décalée de la folie face à une normalité défaillante.

Arthur Môlard : « Ce qu’on voulait faire, c’était se réapproprier la pauvreté de nos moyens, en enlevant une part du décorum technologique de la science fiction et en faisant du corps humain le gadget lui-même. »

Arthur Môlard : « Ce qu’on voulait faire, c’était se réapproprier la pauvreté de nos moyens, en enlevant une part du décorum technologique de la science fiction et en faisant du corps humain le gadget lui-même. »

L’humain et la machine entretiennent des relations particulières dans « Jiminy », un court métrage de science-fiction avec notamment Denis Lavant. Le film réussit le tour de force de rendre crédible un univers de science-fiction avec les moyens actuels du court-métrage. Comment y parvient-il ? Quelles ont été ses sources d’inspiration ? Voici quelques réponses d’Arthur Môlard, son réalisateur.

Prochaine soirée Format Court : Best of Brest, jeudi 13 mars 2014 !

Prochaine soirée Format Court : Best of Brest, jeudi 13 mars 2014 !

Le magazine en ligne Format Court vous convie à sa nouvelle séance « Spéciale Brest », ce jeudi 13 mars 2014, à 20h30, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Venez découvrir lors de cette soirée une sélection de six courts métrages sélectionnés (et pour certains primés) lors de la dernière édition du Festival Européen du Film Court de Brest, en novembre 2013. La projection sera suivie d’une rencontre avec Fabienne Wipf, directrice du festival et de nombreux professionnels français et étrangers.

Juan Antonio Espigares : « Nous avons réussi à élaborer un procédé artistique extrêmement organique, dans lequel le travail des uns inspirait celui des autres »

Juan Antonio Espigares : « Nous avons réussi à élaborer un procédé artistique extrêmement organique, dans lequel le travail des uns inspirait celui des autres »

En entretien, Juan Antonio Espigares, le réalisateur de « Fuga », Prix Format Court au dernier festival Court Métrange, revient sur son parcours et son film, subtil mélange de recherches visuelles et sonores. Techniques d’animation variées, rapport étroit avec le compositeur, exploration des limites, … : le cinéaste andalou nous décrypte son film et sa construction.

Fuga de Juan Antonio Espigares

Fuga de Juan Antonio Espigares

En octobre dernier, Format Court envoyait une petite équipe de rédacteurs au dixième festival Court Métrange de Rennes afin de remettre, pour la troisième année consécutive, son prix spécial (Prix Format Court). Au cœur d’une sélection relevée, notre choix s’était alors porté unanimement sur « Fuga » (« Fuite » en français), premier film d’animation de l’Espagnol Juan Antonio Espigares.

Ilan Klipper : « Un artiste peut ressentir le besoin de s’isoler, de se calfeutrer pour créer comme il l’entend, sans être influencé par des interventions extérieures »

Ilan Klipper : « Un artiste peut ressentir le besoin de s’isoler, de se calfeutrer pour créer comme il l’entend, sans être influencé par des interventions extérieures »

Ilan Klipper a déjà réalisé des longs-métrages documentaires, en duo avec Virgil Vernier (le diptyque sur la police composé de « Flics » et « Commissariat ») ou seul (« Saint-Anne », réalisé au sein de la célèbre institution psychiatrique). Il s’essaye à la fiction avec « Juke-Box », premier court-métrage remarquable et déjà salué dans les festivals. Lauréat du Prix One+One au dernier festival Entrevues de Belfort et plus récemment du Prix des Bibliothécaires lors de la dernière édition du festival Premiers Plans d’Angers, le film a retenu l’attention de Format Court qui est allé à la rencontre de ce jeune réalisateur talentueux.

Festival de Brest, les plus, les moins

Festival de Brest, les plus, les moins

Ce vendredi 31 janvier, le festival de Clermont-Ferrand rouvre ses portes. Avec ses trois sélections, ses cartes blanches et son pays à l’honneur (les États-Unis cette année), le rendez-vous mondial du court voit large. Rien qu’en sélection internationale, plus de 70 titres sont attendus. En comparaison, le festival de Brest, bien moins médiatisé et financé, offre plus de visibilité à un nombre restreint d’élus. À titre d’exemple, 42 films en compétition ont reflété, cette année comme l’année dernière, l’état de la production européenne.

Sacha Feiner : « Les effets spéciaux manuels sur le plateau, en image par image, correspondent à ma culture cinéma : j’avais envie de tester à ma manière des techniques qui ont fait les films que j’aime »

Sacha Feiner : « Les effets spéciaux manuels sur le plateau, en image par image, correspondent à ma culture cinéma : j’avais envie de tester à ma manière des techniques qui ont fait les films que j’aime »

Sacha Feiner et son bras droit, Chloé Morier, nous parlent de leur premier film « Un Monde meilleur » qui a été projeté au dernier Festival européen du film court de Brest après avoir écumé les festivals aux quatre coins du globe et remporté notamment le prix du meilleur réalisateur au HollyShorts Film Festival de Los Angeles.