Archives par mot-clé : Fiction

Julien Hallard. Eclectisme et prise de riques

Julien Hallard. Eclectisme et prise de riques

Rock, chevelu & roll, Julien Hallard se fait aisément repérer par son look à la cool, ses films musicaux, et son tutoiement spontané. Parti faire du cinéma à New-York et vivre au passage des expériences hallucinantes, il est rentré à Paris avec le goût des films de potes et la débrouillardise dans la poche. La même année, il a réalisé « Vinhyl », un film à sketches et « Cheveu », une comédie légère aux accents mélancoliques, tous deux sélectionnés à Clermont-Ferrand en 2010. Entretien près d’un an plus tard au Cinémobile, une salle de cinéma itinérante ayant posé ses bobines à Vendôme.

Cheveu de Julien Hallard

Cheveu de Julien Hallard

Un court métrage pour parler de cheveux longs : une dérision primaire, initiale, essentielle, support permanent du film de Julien Hallard. Dans une effervescence qui reprend quelques accents des années 70 (cheveux longs, blouson orange et casque rouge), on assiste au délire d’un musicien réellement préoccupé par son apparence dans un véritable chassé-croisé de boucles, de franges et de frisettes.

Etaix, parcours en courts

Etaix, parcours en courts

Hier soir, s’est ouvert le 19ème festival de Vendôme, avec la projection du « Grand Amour », en la présence de son auteur, Pierre Etaix. Si le film n’a pas vieilli, son auteur de 82 ans avoue, lui, avoir pris beaucoup de rides. Digne hériter du slapstick, Etaix a créé au fil de ses films un personnage qui n’est autre que sa propre caricature. Et cela, dès ses courts métrages.

H comme 8 et des poussières

H comme 8 et des poussières

Yan est un jeune dealer sans domicile fixe ni emploi stable. Pour Morgane, sa copine, il est prêt à arrêter ses trafics et rechercher un contrat d’embauche dans un entrepôt, au salaire minimum. La pression de son entourage, le coût de la vie et l’angoisse de la précarité lui laisseront-ils la force de suivre cette route ?
Réal. : Laurent Teyssier
Fiction, 23′, France
2010

Moja biedna glowa (Ma pauvre tête) d’Adrian Panek

Moja biedna glowa (Ma pauvre tête) d’Adrian Panek

Fort et libre, le cinéma polonais s’imprime à vif. Que ce soit devant un court de Polanski ou devant un long de Skolimowski, quelque chose vous précipite dans du jamais vu. Appelez ça une baffe dans la gueule ou un joli précipice, si vous le voulez. Apprêtez-vous surtout à découvrir dans le même ordre d’idées « Moja biedna głowa » (Ma pauvre tête) d’Adrian Panek, projeté en compétition ces jours-ci à Brest.

H comme Höstmannen

H comme Höstmannen

Automne, la saison où la nature se prépare à renaître en mourant. En cette période de l’an, nous faisons la connaissance de deux jeunes gens. Ils sont peut-être pas les personnages les plus populaires de la petite communauté de Tornedalen depuis que leur mode de subsistance est à la limite de la moralité.
Réal. : Jonas Selberg Augustsén
Fiction, 28′, 2010
Suède

T comme 3ème B 4ème Gauche

T comme 3ème B 4ème Gauche

Salomé ne s’intéresse qu’à ça. Son voisin Nicolas aussi, mais lui, il le fait. Il le fait même avec plein de filles qu’il ramène dans leur immeuble. Salomé aimerait bien être une de ces filles. Alors, elle rôde autour de Nicolas qui ne se méfie pas. Car, après tout, Salomé n’est qu’une gamine.

Réal. : Stéphanie Vasseur
Fiction, 12′, 2010
France

K comme Kavi

K comme Kavi

Kavi est un jeune Indien qui voudrait jouer au cricket et aller à l’école mais qui n’a pas d’autre choix que de travailler dans un four à briques comme un esclave contemporain. Il doit soit accepter son destin, soit se battre pour mener une vie différente.
Réal. : Gregg Helvey
Fiction, 19′, 2009
Inde, Etats-Unis

Aglaée de Rudi Rosenberg

Aglaée de Rudi Rosenberg

Tout juste récompensé du Prix du Jury au FIFF, « Aglaée », le troisième film de Rudi Rosenberg dénote par son ton et son humeur avec le pessimisme ambiant des films récemment présentés à Namur. Interprété par une bande d’ados, le film est porté par un duo masculin/féminin tout en contraste : un mâcheur de chewing-gum invétéré et une handicapée toute en retenue.

N comme Nola

N comme Nola

C’est une journée particulière dans la vie de Nola : c’est sa première permission de sortie après des années de détention. Le portrait d’une femme autour de qui le monde vacille est ainsi tiré…

Réal. : Askia Traoré
Fiction, 25′, 2010
Tchad, France