Des millions de larmes de Natalie Beder

Des millions de larmes de Natalie Beder

Le premier film de Natalie Beder, en tant que réalisatrice et scénariste, ayant fait ses débuts à Locarno, a été sélectionné au 38ème festival du court-métrage de Clermont-Ferrand en compétition nationale, il l’est également au festival d’Aubagne ayant lieu actuellement. « Des millions de larmes » nous emplit d’une mélancolie agréable devant un homme d’un certain âge (joué par André Wilms) et une jeune fille (Natalie Beder) que la pluie réunit sous un même toit : un café-restaurant.

Chabname Zariab : « Dans un roman on peut écrire les sensations du personnage tandis que dans un film il faut pouvoir les montrer. Mais il s’agit toujours de raconter une histoire »

Chabname Zariab : « Dans un roman on peut écrire les sensations du personnage tandis que dans un film il faut pouvoir les montrer. Mais il s’agit toujours de raconter une histoire »

« Au bruit des clochettes » est le premier court métrage de Chabname Zariab. Cette co-production franco-tunisienne présentée en compétition nationale au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand a remporté le prix de la meilleure première oeuvre de fiction décerné par la SACD. Avec ce film, Chabname Zariab aborde un sujet tabou, celui des réseaux de pédophilie en Afghanistan. Rencontre avec une jeune auteure qui nous parle de son pays meurtri et de la difficulté d’y faire du cinéma.

The Reflection of Power de Mihai Grecu

The Reflection of Power de Mihai Grecu

Adepte des allégories délicates empreintes de mélancolie, Mihai Grecu continue d’interroger le monde et ses vicissitudes à travers des films entrechoquant images réelles et effets spéciaux numériques. Après les magnifiques « Centipede Sun » (2010) et « We’ll Become Oil » (2013), il s’attaque cette fois au régime nord-coréen à travers une représentation inédite de Pyongyang, la cité la plus hermétique du monde, avec le sublime « The Reflection of Power », qui a obtenu la Mention spéciale du Jury Labo au dernier Festival du court métrage de Clermont-Ferrand.

Lisa Krane : « Le cinéma peut s’exprimer de différentes façons et à différents niveaux et c’est ce qui me passionne »

Lisa Krane : « Le cinéma peut s’exprimer de différentes façons et à différents niveaux et c’est ce qui me passionne »

« In uns das universum » est le premier court-métrage de Lisa Krane. Sélectionné au 36ème festival du film court de Villeurbanne, le film y a obtenu le Prix Format Court. Il a été projeté à notre séance anniversaire de janvier 2016, en présence de sa réalisatrice. Pour nous, Lisa Krane revient sur son film de fin d’études de l’Academy of Media arts de Cologne et la réalisation de ce premier court plein d’oppositions et de contrastes revendiqués. L’histoire ? Celle de Li, jeune danseuse, confrontée à la découverte d’un deuxième coeur dans sa poitrine.

Simon Ellis : « Avec les courts, les producteurs ne s’attendent pas à récupérer leur argent. On peut donc prendre plus de risques, être plus créatif »

Simon Ellis : « Avec les courts, les producteurs ne s’attendent pas à récupérer leur argent. On peut donc prendre plus de risques, être plus créatif »

Présent au 30ème festival du film court de Brest pour une séance spéciale où il était invité à présenter certains de ses courts-métrages et à revenir sur sa carrière, le britannique Simon Ellis se prête volontiers au jeu des questions-réponses, en agrémentant le tout d’anecdotes de tournage, et répond aux questions de Format Court. Nous l’avions découvert en 2008 avec le multiprimé « Soft », un film qui concentre et met en scène avec brio tension et violence dans une banlieue de classe moyenne

Jean-François Ravagnan : « Il faut toujours essayer de se mette à la place de ses personnages, se demander ce qu’on aurait fait à leur place »

Jean-François Ravagnan : « Il faut toujours essayer de se mette à la place de ses personnages, se demander ce qu’on aurait fait à leur place »

Presque dix ans après être sorti de l’IAD (Institut des arts de diffusion, Belgique), Jean-François Ravagnan, réalise son premier court-métrage de fiction, « Renaître ». Par amour pour Malik , Sarah part en Tunisie pour le retrouver et lui demander d’être sa « première fois » alors qu’il est sur le point d’en épouser une autre. Primé par Format Court au dernier festival du film francophone de Namur, le film est un portrait de femme actuelle inspiré de « Rosetta » et de « Adèle H ».

Jean-François Ravagnan, Prix Format Court au FIFF 2015

Jean-François Ravagnan, Prix Format Court au FIFF 2015

Sorti de l’IAD (Institut des Arts de Diffusion) en 2007, c’est en tant qu’assistant réalisateur sur certains films des frères Dardenne, notamment, que Jean-François Ravagnan apprend le métier avant de réaliser son premier film de fiction « Renaître », produit par Les Films du Fleuve. Primé par Format Court au dernier Festival du film francophone de Namur (FIFF) dans la compétition internationale, le film dresse le portrait d’une jeune femme jusqu’au-boutiste qui pose un geste fort pour se libérer d’un amour impossible.

Île Courts, notre compte-rendu

Île Courts, notre compte-rendu

Il court, il court. Le Furet ? Non, le festival Île Courts, l’unique festival du court métrage de l’île Maurice. Du 6 au 10 octobre 2015, l’association Porteurs d’images a déplacé son jeune festival, le huitième du nom, dans différents endroits de l’île. À l’Université d’abord, mais aussi au cinéma (Le Bagatelle), sur la pelouse de Chemin Grenier, sur le bitume de Plaza et de Caudan Waterfront et sur la plage de Tamarin. Invité au festival pour animer un atelier autour de l’écriture et du journalisme, Format Court a passé quelques jours à l’île Maurice. Reportage.

Renaître de Jean-François Ravagnan

Renaître de Jean-François Ravagnan

Prix Format Court au dernier festival du film francophone de Namur, « Renaître » du réalisateur belge Jean-François Ravagnan, aborde la question du choix décisif d’un point de vue féminin. Un parti pris réussi aussi bien dans sa narration laconique que dans sa manière d’être au plus près des personnages. Un instantané cinématographique où l’on ressent l’urgence du désir comme réponse ultime à la séparation inéluctable.

Viaduc de Patrice Laliberté

Viaduc de Patrice Laliberté

« Viaduc » est un drame familial bouleversant qui convoque à la pelle des références cinématographiques communes passées à la postérité pour nourrir en profondeur sa propre histoire, que Patrice Laliberté arrive dans un tour de force final à rendre authentique et sincère. Une démarche risquée, il est facile de tomber dans le simple patchwork, mais ici heureusement réussie qui lui a valu le Prix du meilleur court métrage canadien au Festival du film de Toronto.

Tourisme International de Marie Voignier

Tourisme International de Marie Voignier

En décembre 2014, Format Court remettait son quatrième et dernier prix au festival du film de Vendôme, ce dernier ayant annoncé sa fermeture définitive en janvier 2015. Après « Pour la France » en 2013, « Le Monde à l’envers » en 2012 et « La Maladie blanche » en 2011, « Tourisme International », moyen-métrage d’une cinquantaine de minutes de Marie Voignier primé par notre jury, est une des dernières belles découvertes cinématographiques que la riche programmation de ce festival aura offertes.

Randall Lloyd Okita : « C’est bien de faire des courts, de se sentir libre, mais il faut disposer d’écrans »

Randall Lloyd Okita : « C’est bien de faire des courts, de se sentir libre, mais il faut disposer d’écrans »

Réalisateur du sublime « The Weatherman and the Shadowboxer », Prix Format Court au Festival du Nouveau Cinéma 2014, Randall Lloyd Okita est un jeune auteur de Toronto ayant déjà réalisé plusieurs courts. Son dernier film, projeté ce soir aux Ursulines dans le cadre de la séance spéciale autour du FNC, évoque avec mystère et émotion le parcours de deux frères ayant mené deux vies différentes, séparés par un événement survenu dans leur enfance.