R-One Chaffiot : « Cela me plaît de trouver le talent à la racine et de voir ensuite ce qu’il peut devenir »

R-One Chaffiot : « Cela me plaît de trouver le talent à la racine et de voir ensuite ce qu’il peut devenir »

Erwan Chaffiot, plus connu sous le pseudo R-One Chaffiot, est un des piliers du magazine spécialisé Mad Movies. Il s’occupe notamment de la rubrique MAD In France, dédiée à la mise en avant de nouveaux talents dans le court métrage de genre. Rencontre avec un journaliste passionné, soucieux d’aider la jeune génération à émerger à l’occasion de la deuxième carte blanche MAD In France au Festival Mauvais Genre.

Raphaël Hernandez, Savitri Joly-Gonfard. Science-fiction, matrice et carte de visite

Raphaël Hernandez, Savitri Joly-Gonfard. Science-fiction, matrice et carte de visite

Raphaël Hernandez et Savitri Joly-Gonfard sont les deux réalisateurs du moyen métrage « Kaydara », Fan Film ultime sur l’univers de « Matrix », présenté en avant-première au Festival Mauvais Genre. Ils viennent de passer six ans en autarcie dans la conception de ce film et nous en parlent plus en détail.

Gary Constant : « Grâce au court métrage, on peut sentir le potentiel d’un artiste en devenir. Il est très important que cela perdure »

Gary Constant : « Grâce au court métrage, on peut sentir le potentiel d’un artiste en devenir. Il est très important que cela perdure »

Gary Constant, la trentaine passée, est un journaliste culturel spécialisé en cinéma et bande-dessinée. Il est à l’origine de la création du Festival Mauvais Genre à Tours, dont il assure la direction et la programmation artistique. Rencontre avec un homme passionné à l’énergie communicative.

Mauvais Genre 2011

Mauvais Genre 2011

Alors qu’une nouvelle édition vient tout juste d’être annoncée pour l’année prochaine, retour sur la 5ème édition du Festival Mauvais Genre qui s’est tenu à Tours du 21 au 25 avril derniers. L’occasion pour nous de s’arrêter sur l’un des festivals les plus intéressants pour les amateurs de films barrés et alternatifs.

Les Pantinades

Les Pantinades

Cueillir. Accueillir. Recueillir. Les sièges du festival de Pantin au Ciné 104 ont accueilli cette année une série de films au métrage court, sa vingtième série de films censée prendre la température du talent contemporain et de révéler ceux qui, dans quelques années, inonderont les écrans avec des films un peu plus longs. Pour calibrer le caustique et la douceur de la programmation, le festival de Pantin distingue les films en deux catégories canoniques, nommées froidement « Compétition fiction » et « Compétition expérimental ».

Le Marin masqué de Sophie Letourneur

Le Marin masqué de Sophie Letourneur

Il y a des films qui émeuvent, d’autres qui bouleversent, ou d’autres encore qui révoltent. Des films classiques, qu’on oublie parfois ou qui nous bousculent… et il existe aussi des films d’un autre type qui font l’effet de petits souffles, sont des respirations simples et réjouissantes, des sauts de puce d’émotions. « Le Marin masqué » serait à classer dans cette dernière catégorie. Primé au Festival Côté Court de Pantin (Grand Prix, Prix de la Presse et Prix de la Jeunesse), le dernier film de Sophie Letourneur suit l’échappée de deux jeunes femmes en Bretagne, entre petits problèmes et grandes (dés)illusions.

O comme l’Orient à petit feu

O comme l’Orient à petit feu

Beyrouth au Liban, Alep en Syrie, Tel-Aviv en Israël et Ramallah en Palestine : quatre étapes dans quatre pays du Proche-Orient dont les peuples s’entre-déchirent depuis un siècle. Hanté par ces guerres et par ces haines, la réalisateur, libanais, est parti à la recherche d’un autre Orient, un Orient plus feutré, plus intime, « qui se mijote dans les cuisines et qui se perd dans le labyrinthe des identités ». Le réalisateur recueille ainsi plusieurs témoignages de femmes sur leur condition, les traditions et les mentalités.
Réal. : Jacques Debs
Documentaire, 59′, 2001
Liban, France

Shooting with Mursi de Ben Young

Shooting with Mursi de Ben Young

Pour sa troisième édition, le Millenium International Documentary Festival qui s’est clôturé à Bruxelles le 14 juin dernier a rassemblé pas moins d’une cinquantaine de films documentaires réalisé par des cinéastes indépendants. Parmi eux, « Shooting with Mursi», sélectionné en compétition internationale et lauréat de l’Objectif de Bronze, Meilleur message de la diversité culturelle (Prix UNESCO). Un film fort, original et engagé du réalisateur britannique Ben Young.

Les Parallèles de Nicolas Saada

Les Parallèles de Nicolas Saada

La rétrospective organisée dans le cadre du festival Côté Court de Pantin a donné l’occasion de (re)découvrir les films courts de réalisateurs « prometteurs » qui sont devenus, grâce notamment à leur passage au long-métrage, des cinéastes français réputés. C’est le cas de Nicolas Saada, critique de film aux Cahiers du cinéma dont la carrière en tant que cinéaste débute en 2004 avec « Les Parallèles » et qui se poursuit en 2009 avec un premier long-métrage au titre tout aussi évocateur : « Espion(s) ».

Paradoxe ?

Paradoxe ?

Le propre des festivals est de créer des rendez-vous et des habitudes dans l’année culturelle; nous ne pouvons faire l’impasse sur leur calendrier, tant les lieux de diffusion et de création des courts métrages sont rares.

Côté court, 20 ans

Côté court, 20 ans

Le festival Côté court vient de célébrer 20 ans d’existence et de rencontres. En autant d’années de programmation, le festival a mis en avant des cinématographies étrangères (marocaine, québécoise, anglaise, égyptienne, …), salué des auteurs (rétrospective Jan Svankmajer, Joseph Morder, Gérard Courant, Agnès Varda, …) et primé des films (« Jeux de plage » de Laurent Cantet, « La Beauté du monde » de Yves Caumon, « Marinette » de Blandine Lenoir, « Ce vieux rêve qui bouge » de Alain Guiraudie, …).