Laurie Lévêque : « L’annonce au départ disait : « Cherche jeune fille un peu garçon manqué. Il y aura une scène de nu, donc, assumez votre corps ! ». J’ai répondu en me disant, comme d’habitude que je verrai au dernier moment, si je suis prise, si je l’assume ou pas »

Laurie Lévêque : « L’annonce au départ disait : « Cherche jeune fille un peu garçon manqué. Il y aura une scène de nu, donc, assumez votre corps ! ». J’ai répondu en me disant, comme d’habitude que je verrai au dernier moment, si je suis prise, si je l’assume ou pas »

« Petite pute ». Un titre pareil avec le visage d’une jeune femme brune dont le regard est plombé par des cheveux longs. Cela a son effet. Et l’on peut trouver cet effet facile. Ou bien se dire : après nous avoir allumés de cette façon, la réalisatrice Claudine Natkin et son actrice Laurie Lévêque, ont plutôt intérêt à « assurer ». Lorsque nous rencontrons la comédienne principale au Festival du Film de Vendôme (du 2 au 9 décembre 2011), Laurie, 27 ans – mais qui en paraît dix de moins dans le film – assure la promotion de « Petite pute » réalisé par Claudine Natkin.

Festival de Vendôme, la compétition nationale

Festival de Vendôme, la compétition nationale

Voici un petit récapitulatif de cette 20e édition du Festival du Film de Vendôme, et tout particulièrement de la compétition nationale puisque notre jury Format Court avait pour mission de primer le meilleur film de cette catégorie. Pour les 20 ans du festival, 20 films courts étaient en compétition dans la catégorie nationale, tous genres confondus, allant de 9 à 59 minutes et divisés en 6 projections aussi diversifiées les unes que les autres, mais assurément, toutes d’une grande qualité.

Festival Filmer à tout prix : édition 2011

Festival Filmer à tout prix : édition 2011

Après trois années d’absence, le festival de cinéma documentaire Filmer à tout prix revient nous donner une bouffée d’air frais et c’est dire combien nous en avions besoin. Car il faut le proclamer, le festival Filmer à tout prix est tout simplement indispensable en Belgique. Moins parce qu’il est dédié au genre documentaire que parce qu’il nous montre du cinéma ayant à faire au réel – ce qui semble aujourd’hui tout à fait ignoré par la fiction.

Rêves et désillusions européennes

Rêves et désillusions européennes

Au moment où se déroule ailleurs les Rencontres Henri Langlois spécialisées dans les films d’étudiants, notre dernier sujet sur Brest sort avec un petit retard et une nette priorité pour les premières et secondes oeuvres. En lien avec les écoles de cinéma, les programmations d’autres festivals et les auteurs déjà repérés précédemment, le festival a eu la qualité de nous dérouter par le passé avec des films tels que “Hostmannen” et « Moja biedna glowa » (Ma pauvre tête).

Brest. Impressions partagées

Brest. Impressions partagées

Vérifiez dans votre agenda. Entre les Tonnerres de Brest (rassemblement maritime en juillet) et Noël à Brest (marché de Noël en décembre), le Pays de Brest accueille en novembre le Festival européen du film court. Jusqu’ici, Format Court se tenait à distance géographique mais non éditoriale (voir nos précédents Focus 2010 et 2009) du festival. Cette année, un nouveau rapprochement s’est effectué entre les deux structures en F. Journal de bord.

Romain Roll : « A Cannes, il faudrait y avoir une salle Méliès. Ce serait un vrai hommage à ce grand personnage qui a su révéler le vrai cinéma »

Romain Roll : « A Cannes, il faudrait y avoir une salle Méliès. Ce serait un vrai hommage à ce grand personnage qui a su révéler le vrai cinéma »

Romain Roll, natif du Luxembourg, s’est fait connaître pour plein de trucs (critique, directeur de festival, producteur). C’est pourtant en tant que coordinateur de la Fédération du Festival du Film Fantastique Européen (plein de F, ça donne EFFFF) et organisateur du Méliès d’Or qu’il a été invité cette année au festival Court Métrange. Dans quel but ? Celui de juger si la manifestation de genre rennaise remplissait les conditions d’adhésion à la Fédération (la réponse est oui). Rencontre autour du fantastique, de l’éducation à l’image et de Georges Méliès.

Etrange Court Métrange 2011

Etrange Court Métrange 2011

Dans les escaliers du Ciné TNB de Rennes, les murs ensanglantés vous indiquent la direction de la salle. Au détour d’un couloir, entre des candélabres ardents, un vampire livide vous accueille en souriant. Un peu plus loin, dans la foule qui s’entasse à l’heure de l’ouverture, vous croiserez sûrement encore quelques créatures inquiétantes, mais ne soyez pas surpris. Prenez quand même garde à votre cou et surveillez les palpitations de votre cœur, car ça y est, vous y êtes, c’est Court Métrange, et face à l’écran, attendez-vous à trembler !

Léo Verrier : « J’imagine que cela doit être le fantasme de plusieurs peintres de se transformer en leur propre œuvre »

Léo Verrier : « J’imagine que cela doit être le fantasme de plusieurs peintres de  se transformer en leur propre œuvre »

Auteur de « Dripped », un premier film d’animation enlevé, sur la naissance du style « Dripping » par Jackson Pollock, présenté à l’édition 2011 de Paris Courts Devant, Léo Verrier nous parle d’animation, de création artistique et d’ »accident heureux ».

Ecrans d’art, écrans d’elles

Ecrans d’art, écrans d’elles

La belle surprise du Festival « Elles tournent – Dames draaien » fut sans aucun doute le programme « Ecran d’art, écrans d’elles » présenté par Muriel Andrin (Docteur en cinéma à l’Université Libre de Bruxelles). Un programme qui mettait en exergue le travail de cinq réalisatrices à travers des films où la question du genre réside dans l’approche alternative des œuvres. Entre cinéma et art contemporain, les jeunes femmes réinventent l’image en mouvement.

Focus FIFF 2011

Focus FIFF 2011

Le 26ème numéro du Festival international du film francophone de Namur, communément appelé FIFF, s’est déroulé du 30 septembre du 7 octobre. L’événement a regroupé une centaine de films issus des quatre coins de la Francophonie. Comme d’habitude, la programmation se divisait en longs métrages et courts métrages, avec deux compétitions (la nationale et l’internationale) consacrées à chacun des formats. Du côté court, on a eu également accès à deux sélections hors compétition : Regards du Présent et un focus sur le cinéma flamand.

Nano Nanni : 1986-2007

Nano Nanni : 1986-2007

A la Cinémathèque française, les séances de courts métrages réalisés par Nanni Moretti se suivent et ne se ressemblent pas. Alors que le premier programme (voir le prochain article de Mathieu Lericq) présentait 3 films réalisés dans un intervalle resserré (de 1973 à 1974) qui correspondait aux tous débuts du cinéaste (son premier long, Je suis un autarcique, sortira en 1978), les deux derniers programmes sont eux beaucoup plus explosés (1986 à 2007) et fatalement beaucoup moins cohérents.

Rosita de Dominique Abel et Fiona Gordon

Rosita de Dominique Abel et Fiona Gordon

Réalisé en 1997, trois ans après leur premier film « Merci Cupidon », « Rosita » est le deuxième court métrage de Dominique Abel et Fiona Gordon. Consolidant l’évolution du duo comique vers l’expression cinématographique, ce film de 13 minutes, quasiment introuvable pour le grand public, se démarque de leur filmographie pour être le seul à avoir été écrit et filmé sans la collaboration du réalisateur Bruno Romy. Il s’inspire d’ailleurs directement d’une de leur création théâtrale, « Poison » (1994).

Le Jour le plus court. La fête du court métrage prévue dans toute la France

Le Jour le plus court. La fête du court métrage prévue dans toute la France

Le CNC organise le le 21 décembre prochain, jour du solstice d’hiver, le Jour le plus Court, une grande fête nationale consacrée au film court parrainée par Michel Gondry, Mélanie Laurent, Jeanne Moreau et Jacques Perrin. Toute personne qui le souhaite aura la possibilité de diffuser des courts métrages, sur les écrans et sur les murs, que ce soit en se référant à un catalogue de 300 films mis à disposition gratuitement par l’Agence du court métrage, en proposant son propre programme de films courts (dans le respect des droits des films), en organisant une Nuit du court, en prévoyant des débats et des rencontres professionnelles, etc.

La 17ème édition de L’Étrange Festival. Le cinéma à l’énergie dissonante

La 17ème édition de L’Étrange Festival. Le cinéma à l’énergie dissonante

L’Étrange Festival a envahi une nouvelle fois le Forum des Images de Paris du 2 au 11 septembre dernier avec une sélection pleine de bruit et de fureur. Année après année, Frédéric Temps, le délégué général, et son équipe continuent de présenter à un public toujours plus nombreux une programmation hétéroclite et internationale en marge du cinéma dit « grand public ». Comme l’affirme l’édito de l’édition 2011 « ce parti pris (car c’en est un) a probablement longtemps expliqué « l’irrespectabilité » de la manifestation auprès d’une certaine presse, d’un certain pouvoir ou de certaines institutions. »

Koji Yamamura : « À chaque film, je m’attache au fait que l’acte de création peut avoir du sens et m’apprendre quelque chose sur ma propre existence »

Koji Yamamura : « À chaque film, je m’attache au fait que l’acte de création peut avoir du sens et m’apprendre quelque chose sur ma propre existence »

Poétiques sont ses films, prolifique est son œuvre. De passage à Paris cet été, Koji Yamamura, peut s’enorgueillir d’avoir un long travail en court derrière lui. Dialogue franco-japonais autour de la création et de la découverte avec l’auteur de « Mon chef » (Atama Yama, en V.O.), lauréat du Grand Prix d’Annecy en 2003.

Yamamura et la polyvalence de l’animation japonaise

Yamamura et la polyvalence de l’animation japonaise

Directeur d’animation japonais de renom, Koji Yamamura parvient à créer dans chacun de ses films un univers singulier et captivant. Même ses nombreux films de commande destinés aux jeunes spectateurs interpellent les adultes, évoquant tout l’émerveillement et la nostalgie de l’enfance. Ses autres courts, plus personnels, relèvent la marque d’un artiste qui sait narrer à travers l’image. Quelques illustrations.