L’étrange programmation du dixième Court Métrange

L’étrange programmation du dixième Court Métrange

Dès le début du mois d’octobre, c’est avec une effervescente impatience que nous guettions d’un œil avide le contenu de la dixième programmation de Court Métrange. À Format Court, la tradition veut que l’automne soit l’heure de cet immanquable rendez-vous breton, l’occasion de trois jours d’immersion apnéique dans le bouillon créatif du court-métrage fantastique.

David Le Bozec : « J’ai l’impression que de façon générale, la place de la mort dans notre société a changé. Le personnage de Prosper Thanatier est une sorte de dernier garant des valeurs traditionnelles qui mettent la mort au cœur de la société, les cimetières au cœur du village »

David Le Bozec : « J’ai l’impression que de façon générale, la place de la mort dans notre société a changé. Le personnage de Prosper Thanatier est une sorte de dernier garant des valeurs traditionnelles qui mettent la mort au cœur de la société, les cimetières au cœur du village »

Tout juste auréolé du prix du public au festival Cine Fantástico y de Terror de San Sebastian, David Le Bozec revient sur la préparation et la conception de son premier court-métrage d’animation “L’Art des Thanatier” à l’occasion de sa programmation au Festival Court Métrange de Rennes.

Court Métrange 2013

Court Métrange 2013

Le festival Court Métrange a déjà dix ans. Dix ans d’étrangetés filmiques, d’images insolites et de court-métrages bizarroïdes affichés sur les écrans de la capitale bretonne. Court Métrange n’est pas qu’un festival de films de genre, mais plutôt une fenêtre ouverte sur un certain imaginaire débridé, celui où la peur se mêle à la curiosité, où l’horreur côtoie le burlesque, où l’effroi joue avec les passions, où le rêve détourne la réalité pour s’exprimer dans des œuvres toujours étonnantes qui laisse le spectateur halluciné.

Format Court a plus que jamais besoin de vous !

Format Court a plus que jamais besoin de vous !

Comme vous le savez peut-être, nous avons mis en place une campagne intitulée « Cours, Format, Court ! » pour financer la refonte de notre site internet dédié au court métrage en prévision de ses 5 ans, en janvier. Nous souhaitons encore mieux promouvoir le travail des professionnels du court, développer de nouvelles rubriques (concours, films en ligne, recherches thématiques, …) et optimiser la navigation de Format Court pour votre plus grand confort. Pour cela, nous avons besoin d’experts en la matière.

Retour en images sur la séance Format Court d’octobre

Retour en images sur la séance Format Court d’octobre

Notre nouvelle séance de courts aura lieu le 14 novembre prochain au Studio des Ursulines, à Paris. Il s’agira d’une séance spéciale consacrée au Festival de Vendôme dont nous sommes partenaires depuis trois ans. Avant d’y assister, nous vous invitons à retrouver une sélection de photos de Julien Ti-i-Taming prises lors de notre projection Format Court du 10 octobre. Pour rappel, les membres de « En équipe » et de « La Lampe au beurre de Yak » présentaient leurs films ce soir-là.

Retour en images sur la séance Format Court de septembre

Retour en images sur la séance Format Court de septembre

Alors que notre prochaine prochaine séance de courts arrive à grands pas (jeudi 10 octobre), nous vous proposons de découvrir une sélection de photos de Julien Ti-i-Taming prises lors de la projection Format Court de septembre à laquelle vous avez été très nombreux à assister (107 personnes en salle !). Pour rappel, la programmation était sous le signe du Festival du court métrage en plein air de Grenoble, via une reprise parisienne de son dernier palmarès. Trois équipes de films primés étaient présentes à cette séance, de même que le directeur de la Cinémathèque et du Festival de Grenoble.

Adan Jodorowsky : « Un réalisateur n’est prêt qu’à partir de 30 ans, il faut qu’il vive et voit des choses. Il faut qu’il acquière une expérience, sinon il ne peut pas vraiment parler d’amour, de rapports humains »

Adan Jodorowsky : « Un réalisateur n’est prêt qu’à partir de 30 ans, il faut qu’il vive et voit des choses. Il faut qu’il acquière une expérience, sinon il ne peut pas vraiment parler d’amour, de rapports humains »

À l’occasion du focus consacré à l’édition 2013 de l’Etrange Festival, nous avons rencontré Adan Jodorowsky (plus connu sous son pseudonyme musical, Adanowsky), suite à la première mondiale de son film baroque « The Voice Thief », lauréat du Grand Prix Canal + et du Prix du Public au festival. À travers une discussion centrée autour de ce film, Adan nous parle, avec passion, de son envie de se consacrer dorénavant entièrement à l’art cinématographique.

Wilfried Méance : « C’est très grisant de faire rire les gens. Cela donne envie de continuer dans cette voie »

Wilfried Méance : « C’est très grisant de faire rire les gens. Cela donne envie de continuer dans cette voie »

Wilfried Méance a 29 ans et déjà huit films au compteur en tant que réalisateur (« Deal », « Après toi »,« Pintame », …). . Lors de cette 14e édition du Festival Off-Courts à Trouville, il présente son dernier film, « Suzanne » en compétition dans la sélection française. Le court-métrage aborde, avec nostalgie et humour noir, l’égoïsme d’une famille aveugle devant l’état de leur aïeule.

Off-Courts 2013, un avant-goût de la compétition européenne et francophone

Off-Courts 2013, un avant-goût de la compétition européenne et francophone

Ce vendredi 6 septembre 2013, s’est ouvert le 14e Festival Off-Courts de Trouville-sur-Mer qui, en quelques sorte, prend le relais du 39e Festival de Deauville qui se termine le même week-end juste de l’autre côté du Pont des Jumelages. Si le Festival de Deauville brille de toutes les paillettes hollywoodiennes, celui d’Off-Courts se veut plus familial, plus proche de la discipline artisanale. Ceci étant, les deux festivals ont en commun de mettre en lumière et d’être partenaires de deux pays d’Amérique du Nord : les États-Unis pour Deauville et le Québec pour Trouville-sur-Mer.

Matthieu Salmon : « Au départ, je voulais juste être monteur, mais rapidement, j’ai pris goût à la réalisation »

Matthieu Salmon : « Au départ, je voulais juste être monteur, mais rapidement, j’ai pris goût à la réalisation »

Deux années de fac ratées, un passé de facteur avec sa petite auto, de l’intérim dans une imprimerie, une pratique de la photo mais aussi du travail à la chaîne dans les labos photo avant l’avènement du numérique, des aspirations littéraires, une attirance pour l’image, une envie de quitter la province, de rejoindre la Fémis et l’univers du cinéma « inaccessible ».

Week-end à la campagne de Matthieu Salmon

Week-end à la campagne de Matthieu Salmon

« Week-end à la campagne » propose plusieurs correspondances avec « Le Lac, la plage », le premier court de Matthieu Salmon réalisé deux ans plus tôt. En tout premier lieu parce que  l’on  y  retrouve  l’acteur Pierre Moure (le personnage de Mark) et  aussi  parce  qu’une  certaine   atmosphère et certains thèmes sont communs aux deux films. Matthieu Salmon semble néanmoins s’amuser à brouiller un peu les rôles.

Augusto Zanovello : « La force du volume réside dans le fait qu’on y trouve de la matière, de la texture, une vraie lumière et une certaine profondeur »

Augusto Zanovello : « La force du volume réside dans le fait qu’on y trouve de la matière, de la texture, une vraie lumière et une certaine profondeur »

« Lettres de femmes » de Augusto Zanovello est un film d’animation en volume se déroulant pendant la première guerre mondiale et qui se distingue par son sujet (des lettres de femmes soulagent les plaies des hommes blessés au front) et sa technique mélangeant le carton et le papier. Primé en mai (Coup de Cœur Unifrance à Cannes), en juin (Prix du public à Annecy) et en juillet (Prix spécial du Grand jury, Prix du jury jeune et mention spéciale du jury presse à Grenoble), le film est en lice pour le Cartoon d’Or 2013, avec cinq autres titres.

Felix van Groeningen : « Ce qui me touche, c’est les gens, une multitude d’individus différents »

Felix van Groeningen : « Ce qui me touche, c’est les gens, une multitude d’individus différents »

Considéré comme un pionnier de la Nouvelle Vague belge, Felix van Groeningen tourne des longs-métrages depuis dix ans. Son film le plus connu est le tendre et décalé « La Merditude des choses », réalisé en 2009. Alors que son dernier film, « Alabama Monroe » sort en salles fin août, il était l’un des invités du festival Paris Cinéma dans le cadre du programme Made in Belgiëque. Avec intérêt et curiosité, nous avons découvert les premiers films, courts comme longs, de celui qui était arrivé, avec son équipe, nu et à vélo à la projection officielle de « La Merditude des choses » à la Quinzaine des Réalisateurs, il y a quatre ans.

Olivier Magis : « Je m’interroge sur la place d’un type de documentaire peut-être plus fragile, qui sort des sentiers battus, qui ne cherche pas à raconter ou à divertir »

Olivier Magis : « Je m’interroge sur la place d’un type de documentaire peut-être plus fragile, qui sort des sentiers battus, qui ne cherche pas à raconter ou à divertir »

Réalisateur de « Ion », sélectionné au Festival Millenium dans la catégorie “Docs belges”, Olivier Magis, issu de l’IAD, a roulé sa bosse sur toutes les scènes artistiques avant de nous offrir un magnifique témoignage humain sur le handicap de la vue.

Raoul Servais : « Les chefs-d’œuvre du muet n’avaient pas besoin de parole. Si on peut s’en passer, autant le faire. Je trouve ça beaucoup mieux »

Raoul Servais : « Les chefs-d’œuvre du muet n’avaient pas besoin de parole. Si on peut s’en passer, autant le faire. Je trouve ça beaucoup mieux »

Cette année, le Festival Paris Cinéma a décidé de mettre un coup de projecteur sur le cinéma belge, wallon comme flamand, au sens large (courts, longs, comédies, drames, films récents, rétrospectives, etc.). Dans le cadre de ce programme Made in Belgiëque, nous avons eu l’opportunité de retrouver, après deux anciens sujets publiés sur Format Court (l’un sur le Festival Anima, l’autre sur le Festival Premiers Plans d’Angers), celui que l’on nomme « le magicien d’Ostende » : Raoul Servais.