Clermont-Ferrand, le palmarès 2015
Le 37ème Festival international du Court Métrage s’est achevé à Clermont-Ferrand ce samedi 7 février 2015. En voici le palmarès.
Le 37ème Festival international du Court Métrage s’est achevé à Clermont-Ferrand ce samedi 7 février 2015. En voici le palmarès.
Le 37ème Festival de Clermont-Ferrand s’est terminé ce soir. En voici un premier aperçu animé croqué par les réalisateurs que nous avons rencontrés, en prélude de leurs interviews.
Lors du 37ème Festival International du court-métrage de Clermont-Ferrand, Tony Gatlif et les membres du Jury ont remis jeudi 5 février, le Prix France Télévisions du Court-métrage 2015 ex aequo à « La Maison de Poussière » de Jean-Claude Rozec et « Une Chambre Bleue » de Tomasz Siwinski. Le jury a également attribué une mention spéciale pour l’interprétation féminine à Laure Calamy pour « La Contre-Allée » de Cécile Ducrocq.
Le film nous projette dans un paysage fantastique, une transposition architecturale de deux villes, Téhéran et Los Angeles, dans laquelle les néons grésillants de la capitale iranienne s’incrustent de façon anarchique sur les vues aériennes des quartiers de la Cité des Anges.
Fiction, 18’09 », 2014
France
Incroyable plongée dans un territoire fantastique, le film d’écoles d’Arash Nassiri s’attache à transposer une certaine image de Téhéran dans le paysage urbain de Los Angeles créant ainsi une utopie cinématographique des plus envoûtantes.
Grand habitué des sélections Labo du Festival de Clermont-Ferrand, Olivier Smolders présente cette année « La Légende Dorée », un nouveau projet qui adopte la forme du portrait documentaire pour mieux explorer la psyché d‘un patient d’institut psychiatrique à travers un livre de collages d’images, dont il est l’auteur et qui se trouve rempli d’histoires violentes et de personnages décadents.
Collectionneur de musiciens maudits, d’assassins déraisonnables, de monstres de foire, de révolutionnaires paranoïaques, de pétomanes ou d’anachorètes suicidaires, un patient en institution psychiatrique présente une galerie de personnages historiques qui le hantent.
Réal. : Olivier Smolders
Expérimental, 25′, 2015
Belgique
Le cinéma indien évoque dans un premier temps des images plutôt invraisemblables débordant de kitsch et le « mélodrame sur le mode de l’excès » comme dirait Peter Brooks. Le terme Bollywood suggère également une industrie faramineuse, la plus grosse production cinématographique du monde, exportée autant que son équivalent américain.
« Chaud Lapin », film d’animation de cinq élèves de Supinfocom Arles, évoque en quelques minutes une histoire vieille comme le monde : celle de la femme délaissée et humiliée qui décide de re-prendre sa vie en mains.
Une banale histoire d’amour.
Réal. : Flora Andrivon, Soline Béjuy, Maël Berreur, Géraldine Gaston, Alexis Magaud
Animation, 5’24, 2014
France
Cinquième court-métrage du peintre et réalisateur polonais Tomasz Siwinski, « Une chambre bleue » est une fiction animée de 14’, révélée l’an passé à la Semaine de la Critique (Cannes). Depuis, le court-métrage a été sélectionné au sein de nombreux festivals internationaux et concourt en ce moment même au Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand.
Un homme se réveille dans une chambre bleue. Il est coincé et ne peut s’échapper. Une fenêtre est son seul lien avec le monde extérieur. Il filtre la réalité d’une manière très mystérieuse…
Réal.: Tomasz Siwiński
Animation, 14′, 2014
Pologne, France
En octobre 2014, Format Court se rendait pour la première fois à Montréal pour couvrir le Festival du Nouveau Cinéma (FNC) et y attribuer un Prix Format Court au sein du focus Québec. À l’occasion de notre nouvelle Soirée Format Court, le jeudi 12 février 2015 à 20h30, nous consacrons une séance spéciale à ce festival incontournable en matière de nouvelles images. Venez découvrir ce soir-là au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) 5 films atypiques, surprenants, sensibles et ambitieux, sélectionnés à la dernière édition du FNC. En présence de deux équipes de films et de Daniel Karolewicz, programmateur.
Nous vous l’annoncions il y a quelques jours : « Les Jours d’avant » de Karim Moussaoui, Prix Format Court au Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) 2013 sort en salles ce mercredi 4 février, en France. À l’occasion de cette sortie (dont Format Court est partenaire), nous avons 10 invitations (valables pour 2 personnes) à vous offrir, grâce au distributeur Damned Films.
Format Court, partenaire du Festival d’Angers, vous invite à découvrir le palmarès des courts métrages français et européens, ce mardi 3/2 au Forum des images, à partir de 19h (durée du programme : 89’). Si vous souhaitez assister à cette séance, contactez-nous : nous avons 10 places à vous offrir.
Le festival de Clermont-Ferrand s’est ouvert ce vendredi 30/1/2015. Pour cette nouvelle édition, le festival propose ses traditionnelles sélections de courts en compétition, organise des programmes autour de la Chine, du vélo, offre une carte blanche à Envie de Tempête Productions et s’intéresse de près à la Nederlandse Filmacademie.
« Maniac », comédie de Bo Mirosseni sélectionnée en compétition nationale au Festival International de Clermont-Ferrand 2015, rompt avec l’idée que certains se font des vacances hors périodes touristiques.
Un homme se rend dans un grand hôtel espagnol pour des vacances entre amis qui ne se passeront pas du tout comme il les avait imaginées.
Réal. : Bo Mirosseni
Fiction, 13′, 2013
France
Ce matin, s’est tenue la traditionnelle conférence de presse des César annonçant les nominations pour les prochains César. Du côté des courts, les membres de l’Académie ont distingué dix films courts ayant leurs chances à la 40ème cérémonie des César, le 20 février prochain.
En octobre 2013, Format Court avait repéré et primé l’un des plus beaux courts vus dans sa petite histoire (6 ans), « Les Jours d’avant » de Karim Moussaoui. Au Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF), notre jury (Katia Bayer, Marie Bergeret, Juliette Borel, Adi Chesson et Géraldine Pioud) avait attribué le Prix Format Court du Meilleur Court Métrage international à ce très beau film franco-algérien pour la maîtrise de sa mise en scène, sa narration à double regard et sa façon très personnelle de filmer l’adolescence.